Dans le procès du crapuleux double crime des deux enfants Brahim et Haroun, qui a bouleversé toute l'Algérie au mois de mars dernier, le verdict, qui est tombé en fin d'après-midi d'avant-hier, n'a pas été une surprise pour l'opinion publique. Dans le procès du crapuleux double crime des deux enfants Brahim et Haroun, qui a bouleversé toute l'Algérie au mois de mars dernier, le verdict, qui est tombé en fin d'après-midi d'avant-hier, n'a pas été une surprise pour l'opinion publique. La condamnation par le tribunal criminel de Constantine des deux assassins des petits Haroun (10ans) et Brahim (9ans) à la peine capitale était plutôt, en effet, fort attendu par l'opinion publique nationale et ce, eu égard à la vague d'indignation soulevée par ce double crime, non seulement à Constantine, mais également dans l'ensemble du pays. Un troisième individu, Bilel Zehaf (27 ans), poursuivi pour n'avoir pas alerté les services de sécurité alors qu'il était au fait de l'enlèvement, a écopé d'une peine de dix ans d'emprisonnement et d'une privation de ses droits civiques durant une période de 5 années après sa libération. L'opinion publique nationale est certainement satisfaite de cette peine puisque elle est la plus lourde possible. Car tout autre peine aurait été considérant comme «légère» par rapport à la gravité du double crime qui a provoqué une forte indignation et réprobation à Constantine et dans tout le pays. Par conséquent, il n'est pas dit que les Algériens ne vont pas réclamer l'application de cette peine de mort. Il faut dire que cet odieux crime, pour rappel, a dans le sens d'une revendication exigeant la nécessité d'appliquer la peine de mort pour les auteurs de ce type d'assassinats crapuleux où des enfants sont victimes. A l'époque des faits, soit au printemps dernier, plusieurs affaires d'enlèvements et d'assassinats d'enfants ont créé un véritable climat de psychose poussant les parents à redoubler de vigilance pour préserver la quiétude de leurs enfants. Certains parents, de peur pour leurs enfants, ont carrément décidé de ne pas les envoyer à l'école, à tout le moins momentanément jusqu'à y voir plus clair. C'est dire le climat de l'époque et c'est dans ce contexte que des voix, de plus en plus nombreuses chaque jour, se sont mises à exiger l'application de la peine de mort pour les assassins d'enfants. Le débat faisait alors rage entre les partisans de cette revendication et ses opposants. La polémique a été relancée. Des personnalités connues pour être foncièrement pour l'abolition de la peine de mort dans la législation algérienne se sont mises brusquement à plaider en faveur de l'application de la peine capitale pour les assassins d'enfants. C'est le cas de Me Farouk Ksentini, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de défense des droits de l'homme, lequel a, pourtant, été durant de longues années un des chantres de l'abolition de la peine de mort. « C'est une peine barbare », disait il souvent dans ses innombrables déclarations. «Je suis pour l'abolition de la peine de mort sauf dans certains crimes tels que les enlèvements d'enfants suivis d'assassinats. Elle doit être prononcée à leur encontre de façon exceptionnelle», a-t-il soutenu quelques jours seulement après la découverte des corps de Brahim et Haroun et l'arrestation de leurs assassins présumée. Le gouvernement aussi s'est mis de la partie en promettant de frapper durement les assassins d'enfants. Mais le gouvernement s'est gardé de dire s'il irait jusqu'à l'application de la peine de mort. Une peine qui existe dans la légalisation algérienne, mais qui est suspendue depuis 1993. Sera-t-elle réactivée pour donner un châtiment exemplaire aux assassins de Brahim et Haroun ? C'est le souhait, à l'évidence, de l'écrasante majorité des Algériens. La condamnation par le tribunal criminel de Constantine des deux assassins des petits Haroun (10ans) et Brahim (9ans) à la peine capitale était plutôt, en effet, fort attendu par l'opinion publique nationale et ce, eu égard à la vague d'indignation soulevée par ce double crime, non seulement à Constantine, mais également dans l'ensemble du pays. Un troisième individu, Bilel Zehaf (27 ans), poursuivi pour n'avoir pas alerté les services de sécurité alors qu'il était au fait de l'enlèvement, a écopé d'une peine de dix ans d'emprisonnement et d'une privation de ses droits civiques durant une période de 5 années après sa libération. L'opinion publique nationale est certainement satisfaite de cette peine puisque elle est la plus lourde possible. Car tout autre peine aurait été considérant comme «légère» par rapport à la gravité du double crime qui a provoqué une forte indignation et réprobation à Constantine et dans tout le pays. Par conséquent, il n'est pas dit que les Algériens ne vont pas réclamer l'application de cette peine de mort. Il faut dire que cet odieux crime, pour rappel, a dans le sens d'une revendication exigeant la nécessité d'appliquer la peine de mort pour les auteurs de ce type d'assassinats crapuleux où des enfants sont victimes. A l'époque des faits, soit au printemps dernier, plusieurs affaires d'enlèvements et d'assassinats d'enfants ont créé un véritable climat de psychose poussant les parents à redoubler de vigilance pour préserver la quiétude de leurs enfants. Certains parents, de peur pour leurs enfants, ont carrément décidé de ne pas les envoyer à l'école, à tout le moins momentanément jusqu'à y voir plus clair. C'est dire le climat de l'époque et c'est dans ce contexte que des voix, de plus en plus nombreuses chaque jour, se sont mises à exiger l'application de la peine de mort pour les assassins d'enfants. Le débat faisait alors rage entre les partisans de cette revendication et ses opposants. La polémique a été relancée. Des personnalités connues pour être foncièrement pour l'abolition de la peine de mort dans la législation algérienne se sont mises brusquement à plaider en faveur de l'application de la peine capitale pour les assassins d'enfants. C'est le cas de Me Farouk Ksentini, le président de la Commission nationale consultative de promotion et de défense des droits de l'homme, lequel a, pourtant, été durant de longues années un des chantres de l'abolition de la peine de mort. « C'est une peine barbare », disait il souvent dans ses innombrables déclarations. «Je suis pour l'abolition de la peine de mort sauf dans certains crimes tels que les enlèvements d'enfants suivis d'assassinats. Elle doit être prononcée à leur encontre de façon exceptionnelle», a-t-il soutenu quelques jours seulement après la découverte des corps de Brahim et Haroun et l'arrestation de leurs assassins présumée. Le gouvernement aussi s'est mis de la partie en promettant de frapper durement les assassins d'enfants. Mais le gouvernement s'est gardé de dire s'il irait jusqu'à l'application de la peine de mort. Une peine qui existe dans la légalisation algérienne, mais qui est suspendue depuis 1993. Sera-t-elle réactivée pour donner un châtiment exemplaire aux assassins de Brahim et Haroun ? C'est le souhait, à l'évidence, de l'écrasante majorité des Algériens.