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Bientôt un traitement contre l'allergie au chat ?
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 07 - 2013

Des chercheurs britanniques ont réussi à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans l'allergie au chat. Une découverte qui pourrait permettre de développer des traitements contre cette forme commune d'allergie.
Des chercheurs britanniques ont réussi à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans l'allergie au chat. Une découverte qui pourrait permettre de développer des traitements contre cette forme commune d'allergie.
Bien qu'il soit un compagnon à quatre pattes très apprécié, le chat est aussi l'une des principales causes d'allergie respiratoire. En contact avec l'animal, certaines personnes se mettent ainsi à tousser, à éternuer, ont des difficultés à respirer voire développent un urticaire. Des symptômes qui peuvent même apparaitre lorsque le chat est absent et que la personne se trouve simplement en contact avec des poils.
La seule solution est alors d'éviter de se retrouver en contact avec l'animal ou dans des lieux où il peut y en avoir un. Comme on peut l'imaginer, la chose est loin d'être facile. L'allergie au chat peut donc s'avérer être un véritable calvaire pour certains, en particulier lorsque les symptômes sont importants. De plus, l'allergie au chat ne peut faire l'objet d'une désensibilisation contrairement à celle au pollen ou aux acariens.
Des pellicules chargées de protéine allergène Mais des chercheurs de l'université de Cambridge au Royaume-Uni viennent de fournir un nouvel espoir à tous les allergiques aux félins. Grâce à une étude publiée dans la revue Journal of Immunology, ils sont parvenus à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans cette allergie un peu particulière.
Comme les autres allergies, celle-ci est due à une réaction excessive du système immunitaire face à une molécule appelée "allergène" et reconnue comme dangereuse par l'organisme. Contrairement aux croyances, ce ne sont pas les poils qui causent l'allergie au chat : ce sont les sécrétions de l'animal, salive et urine ainsi que les peaux mortes qu'il perd.
De précédentes études ont permis de découvrir que l'allergie était plus précisément causée par une protéine contenue dans ces résidus et appelée Fel d1. Néanmoins, jusqu'ici les chercheurs ignoraient comment la molécule provoquait une réaction immunitaire.
Pour le savoir, le Dr Clare Bryant et ses collègues ont étudié plus en détail la protéine et l'ont exposée à des cellules humaines en présence ou non de lipopolysaccharide (LPS), un composé présent sur les membranes de certaines bactéries. Ceci a permis de constater que la réponse des cellules à la protéine Fel d1 était accentuée en présence de LPS. Or, cette "toxine" est reconnue par une structure bien spécifique de l'organisme, le récepteur TRL 4 (pour Toll-like receptor).
Un récepteur immunitaire qui s'emballe
D'après les chercheurs, ce serait donc ce même récepteur qui reconnait la protéine Fel d1 et transmet l'alerte qui va être à l'origine de la réponse immunitaire. Si TRL 4 est désactivé, comme l'ont testé les scientifiques, la protéine des pellicules de chat n'a aucun effet et aucune réponse inflammatoire n'apparait dans les cellules.
"La façon dont les pellicules de chat causent une réaction allergique sévère chez certaines personnes a longtemps été un mystère", explique le Dr Clare Bryant dans un communiqué. "Nous avons non seulement découvert que LPS exacerbait la réaction et la réponse immunitaire aux pellicules de chat, mais nous avons aussi identifié la partie du système immunitaire qui les reconnait, le récepteur TRL4", ajoute la scientifique du département de médecine vétérinaire. Selon elle, c'est donc un "grand pas en avant" qui pourrait mener au développement de traitements capables d'empêcher l'organisme des allergiques de réagir si intensément aux pellicules de chat.
Vers un traitement contre l'allergie au chat... et au chien ?
Ceci est d'autant plus possible que, comme l'a souligné la spécialiste, des molécules capables de bloquer les récepteurs TRL4 ont déjà été mises au point et sont actuellement en essai clinique pour d'autres maladies ou conditions telles que la septicémie.
"Dans la mesure où des molécules ont déjà été développés pour inhiber le récepteur TLR4, nous espérons que notre recherche mènera vers des traitements nouveaux et améliorés pour les allergiques au chat", a commenté le Dr Bryan. Mais ces résultats peuvent aussi donner espoir aux personnes qui sont allergiques au chien. En effet, la protéine allergène contenue dans les pellicules de chiens et connue sous le nom de Can f6 a elle aussi la capacité d'activer le récepteur TRL4. Un traitement bloquant cette structure pourrait donc être également efficace contre l'allergie au chien voire d'autres formes.
Bien qu'il soit un compagnon à quatre pattes très apprécié, le chat est aussi l'une des principales causes d'allergie respiratoire. En contact avec l'animal, certaines personnes se mettent ainsi à tousser, à éternuer, ont des difficultés à respirer voire développent un urticaire. Des symptômes qui peuvent même apparaitre lorsque le chat est absent et que la personne se trouve simplement en contact avec des poils.
La seule solution est alors d'éviter de se retrouver en contact avec l'animal ou dans des lieux où il peut y en avoir un. Comme on peut l'imaginer, la chose est loin d'être facile. L'allergie au chat peut donc s'avérer être un véritable calvaire pour certains, en particulier lorsque les symptômes sont importants. De plus, l'allergie au chat ne peut faire l'objet d'une désensibilisation contrairement à celle au pollen ou aux acariens.
Des pellicules chargées de protéine allergène Mais des chercheurs de l'université de Cambridge au Royaume-Uni viennent de fournir un nouvel espoir à tous les allergiques aux félins. Grâce à une étude publiée dans la revue Journal of Immunology, ils sont parvenus à mieux comprendre les mécanismes impliqués dans cette allergie un peu particulière.
Comme les autres allergies, celle-ci est due à une réaction excessive du système immunitaire face à une molécule appelée "allergène" et reconnue comme dangereuse par l'organisme. Contrairement aux croyances, ce ne sont pas les poils qui causent l'allergie au chat : ce sont les sécrétions de l'animal, salive et urine ainsi que les peaux mortes qu'il perd.
De précédentes études ont permis de découvrir que l'allergie était plus précisément causée par une protéine contenue dans ces résidus et appelée Fel d1. Néanmoins, jusqu'ici les chercheurs ignoraient comment la molécule provoquait une réaction immunitaire.
Pour le savoir, le Dr Clare Bryant et ses collègues ont étudié plus en détail la protéine et l'ont exposée à des cellules humaines en présence ou non de lipopolysaccharide (LPS), un composé présent sur les membranes de certaines bactéries. Ceci a permis de constater que la réponse des cellules à la protéine Fel d1 était accentuée en présence de LPS. Or, cette "toxine" est reconnue par une structure bien spécifique de l'organisme, le récepteur TRL 4 (pour Toll-like receptor).
Un récepteur immunitaire qui s'emballe
D'après les chercheurs, ce serait donc ce même récepteur qui reconnait la protéine Fel d1 et transmet l'alerte qui va être à l'origine de la réponse immunitaire. Si TRL 4 est désactivé, comme l'ont testé les scientifiques, la protéine des pellicules de chat n'a aucun effet et aucune réponse inflammatoire n'apparait dans les cellules.
"La façon dont les pellicules de chat causent une réaction allergique sévère chez certaines personnes a longtemps été un mystère", explique le Dr Clare Bryant dans un communiqué. "Nous avons non seulement découvert que LPS exacerbait la réaction et la réponse immunitaire aux pellicules de chat, mais nous avons aussi identifié la partie du système immunitaire qui les reconnait, le récepteur TRL4", ajoute la scientifique du département de médecine vétérinaire. Selon elle, c'est donc un "grand pas en avant" qui pourrait mener au développement de traitements capables d'empêcher l'organisme des allergiques de réagir si intensément aux pellicules de chat.
Vers un traitement contre l'allergie au chat... et au chien ?
Ceci est d'autant plus possible que, comme l'a souligné la spécialiste, des molécules capables de bloquer les récepteurs TRL4 ont déjà été mises au point et sont actuellement en essai clinique pour d'autres maladies ou conditions telles que la septicémie.
"Dans la mesure où des molécules ont déjà été développés pour inhiber le récepteur TLR4, nous espérons que notre recherche mènera vers des traitements nouveaux et améliorés pour les allergiques au chat", a commenté le Dr Bryan. Mais ces résultats peuvent aussi donner espoir aux personnes qui sont allergiques au chien. En effet, la protéine allergène contenue dans les pellicules de chiens et connue sous le nom de Can f6 a elle aussi la capacité d'activer le récepteur TRL4. Un traitement bloquant cette structure pourrait donc être également efficace contre l'allergie au chien voire d'autres formes.


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