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Ils veulent en finir avec la précarité
Les travailleurs du pré-emploi crient leur ras-le-bol
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 09 - 2013

Les travailleurs précaires s'apprêtent à organiser prochainement une action de protestation. Selon une source du Snapap, la commission nationale des travailleurs du pré-emploi et du filet social serait sur le point de débrayer pour signifier leur ras-le-bol des promesses non tenues sur les salaires par l'exécutif.
Les travailleurs précaires s'apprêtent à organiser prochainement une action de protestation. Selon une source du Snapap, la commission nationale des travailleurs du pré-emploi et du filet social serait sur le point de débrayer pour signifier leur ras-le-bol des promesses non tenues sur les salaires par l'exécutif.
Forte de 600.000 travailleurs, la commission attend depuis des mois les engagements pris par le gouvernement Sellal pour améliorer leur situation. En effet, le Premier ministre a, dans ces multiples périples à travers le pays, promis de régler la situation socio-professionnelle de cette catégorie de travailleurs en donnant des instructions aux différents ministères de revoir la nomenclature de leur classement et l'incidence sur les salaires. Une année après, c'est toujours le même constat.
Les travailleurs du pré-emploi végètent dans des conditions intenables où ils perçoivent des salaires entre 8.000 et 12.000 DA alors que le SNMG est à 18.000 DA. Une violation claire de la loi qui oblige tous les travailleurs quelque soient les secteurs de percevoir le minimum requis du salaire. Or d'après un bilan du Snapap, les travailleurs du pré emploi n'ont pas le droit d'avoir une augmentation de leurs salaires qui sont vus comme de simples indemnités dans le cadre de CDD.
De plus, ils sont privés de leurs droits au congé et ne peuvent bénéficier d'aucun avantage pour le poste qu'ils occupent. Une situation qui met la tension à son comble suite à la négligence d'un dossier qui devrait figurer dans l'agenda du gouvernement. Une des mesures qui a été prise l'année dernière est celle de l'obligation de recrutement des jeunes diplômés et autres par le canal de l'Anem. Cette décision, rappelons-le, est venue suite à une série d'émeutes provoquées par une grande masse de chômeurs du Sud. L'autre mesure qui devait encourager les travailleurs précaires est celle de leur reclassement ou leur titularisation au poste.
Une démarche qui a montré sur le terrain tout son échec puisque la plupart des contractuels sont résignés à accepter des conditions de travail sans voir améliorer leurs salaires.
La prochaine tripartite qui sera, à juste titre, consacrée aux questions économiques et sociales sera-t-elle en mesure d'engager un débat sur le travail précaire en Algérie ? L'UGTA et d'autres syndicats autonomes souhaitent que des résolutions aboutissent dans ce sens.
Le cadre est bien planté pour parler de jeunes diplômés algériens qui, engagés dans une activité professionnelle, se voient contraints d'accepter des conditions jugées "humiliantes", sans garantie pour leurs carrières. Pour en finir avec cette situation, la Centrale syndicale exige d'abroger l'article 87 bis de la loi 90-10 relative aux relations de travail et qui consacre la non-durabilité du contrat de travail et la flexibilité dans les relations de travail entre l'employeur et l'employé. Les syndicalistes y voient une forme juridique subtile pour consacrer la précarité dans le monde du travail.
Forte de 600.000 travailleurs, la commission attend depuis des mois les engagements pris par le gouvernement Sellal pour améliorer leur situation. En effet, le Premier ministre a, dans ces multiples périples à travers le pays, promis de régler la situation socio-professionnelle de cette catégorie de travailleurs en donnant des instructions aux différents ministères de revoir la nomenclature de leur classement et l'incidence sur les salaires. Une année après, c'est toujours le même constat.
Les travailleurs du pré-emploi végètent dans des conditions intenables où ils perçoivent des salaires entre 8.000 et 12.000 DA alors que le SNMG est à 18.000 DA. Une violation claire de la loi qui oblige tous les travailleurs quelque soient les secteurs de percevoir le minimum requis du salaire. Or d'après un bilan du Snapap, les travailleurs du pré emploi n'ont pas le droit d'avoir une augmentation de leurs salaires qui sont vus comme de simples indemnités dans le cadre de CDD.
De plus, ils sont privés de leurs droits au congé et ne peuvent bénéficier d'aucun avantage pour le poste qu'ils occupent. Une situation qui met la tension à son comble suite à la négligence d'un dossier qui devrait figurer dans l'agenda du gouvernement. Une des mesures qui a été prise l'année dernière est celle de l'obligation de recrutement des jeunes diplômés et autres par le canal de l'Anem. Cette décision, rappelons-le, est venue suite à une série d'émeutes provoquées par une grande masse de chômeurs du Sud. L'autre mesure qui devait encourager les travailleurs précaires est celle de leur reclassement ou leur titularisation au poste.
Une démarche qui a montré sur le terrain tout son échec puisque la plupart des contractuels sont résignés à accepter des conditions de travail sans voir améliorer leurs salaires.
La prochaine tripartite qui sera, à juste titre, consacrée aux questions économiques et sociales sera-t-elle en mesure d'engager un débat sur le travail précaire en Algérie ? L'UGTA et d'autres syndicats autonomes souhaitent que des résolutions aboutissent dans ce sens.
Le cadre est bien planté pour parler de jeunes diplômés algériens qui, engagés dans une activité professionnelle, se voient contraints d'accepter des conditions jugées "humiliantes", sans garantie pour leurs carrières. Pour en finir avec cette situation, la Centrale syndicale exige d'abroger l'article 87 bis de la loi 90-10 relative aux relations de travail et qui consacre la non-durabilité du contrat de travail et la flexibilité dans les relations de travail entre l'employeur et l'employé. Les syndicalistes y voient une forme juridique subtile pour consacrer la précarité dans le monde du travail.


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