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Une découverte qui ne fait pas l'unanimité
Un portrait de Napoléon signé Jacques-louis David
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 10 - 2013

Un chercheur britannique assure avoir retrouvé une toile disparue depuis près de deux siècles de Napoléon, signé par le célèbre peintre français Jacques-Louis David. Jacques-Louis David est-il l'auteur du portrait de Napoléon 1er retrouvé à New York chez un collectionneur ?
Un chercheur britannique assure avoir retrouvé une toile disparue depuis près de deux siècles de Napoléon, signé par le célèbre peintre français Jacques-Louis David. Jacques-Louis David est-il l'auteur du portrait de Napoléon 1er retrouvé à New York chez un collectionneur ?
C'est du moins ce que soutient Simon Lee, directeur du département d'histoire de l'art de l'université britannique de Reading et spécialiste du célèbre peintre français, contemporain de l'Empereur. Peint en 1813 alors que Prussiens et Britanniques menaçaient d'envahir le territoire français, le tableau, jusqu'alors considéré comme une copie, représente Napoléon Bonaparte de trois-quarts, en uniforme de la garde nationale, glissant comme à son habitude une main sous son gilet.
La toile a été acquise en 2005 par un collectionneur privé dans une vente aux enchères pour la somme de 15.000 livres sterling (environ 18.000 euros). Mais selon les estimations de Lee, elle ne vaudrait pas moins de 2,3 millions d'euros. Le dernier tableau de David vendu sur le marché était en effet parti pour 2,7 millions d'euros en 2006, à Paris.
Simon Lee a utilisé diverse méthodes d'authentification, comparant notamment la toile avec un portrait de la comtesse Daru réalisé par David en 1810 et conservé à la Frick Collection de New York. Il a ainsi mis en évidence des similarités dans les traits du visage et le rendu des étoffes. La paternité de l'œuvre ne fait cependant pas l'unanimité.
Selon le Figaro, le Musée national du château de Malmaison, méfiant, ne serait pas prêt à inclure cette œuvre dans son catalogue. D'autres experts soutiennent qu'elle est de la main d'un assistant du peintre, Georges Rouget, dont le nom est apparu sous le vernis. "Bien que la peinture soit signée de David, le nettoyage de l'œuvre a révélé le mot Rouget", atteste Simon Lee qui n'y voit pas une preuve. "J'imagine que c'est une façon pour Rouget de faire partie du processus de création, avance-t-il. Il savait que son nom serait recouvert. (...)
Des musées peuvent être refroidis par la présence de deux noms sur une peinture, mais dans de nombreux cas, c'est la preuve authentique du processus de travail de David", assure Simon Lee. Le tableau a été enregistré pour la première fois dans la famille écossaise Borthwick-Norton, qui l'a conservé jusqu'en 1988 dans un château du sud de l'Ecosse (pays allié de la France sous le premier Empire). Elle l'avait alors légué à la Royal Scottish Academy.
C'est du moins ce que soutient Simon Lee, directeur du département d'histoire de l'art de l'université britannique de Reading et spécialiste du célèbre peintre français, contemporain de l'Empereur. Peint en 1813 alors que Prussiens et Britanniques menaçaient d'envahir le territoire français, le tableau, jusqu'alors considéré comme une copie, représente Napoléon Bonaparte de trois-quarts, en uniforme de la garde nationale, glissant comme à son habitude une main sous son gilet.
La toile a été acquise en 2005 par un collectionneur privé dans une vente aux enchères pour la somme de 15.000 livres sterling (environ 18.000 euros). Mais selon les estimations de Lee, elle ne vaudrait pas moins de 2,3 millions d'euros. Le dernier tableau de David vendu sur le marché était en effet parti pour 2,7 millions d'euros en 2006, à Paris.
Simon Lee a utilisé diverse méthodes d'authentification, comparant notamment la toile avec un portrait de la comtesse Daru réalisé par David en 1810 et conservé à la Frick Collection de New York. Il a ainsi mis en évidence des similarités dans les traits du visage et le rendu des étoffes. La paternité de l'œuvre ne fait cependant pas l'unanimité.
Selon le Figaro, le Musée national du château de Malmaison, méfiant, ne serait pas prêt à inclure cette œuvre dans son catalogue. D'autres experts soutiennent qu'elle est de la main d'un assistant du peintre, Georges Rouget, dont le nom est apparu sous le vernis. "Bien que la peinture soit signée de David, le nettoyage de l'œuvre a révélé le mot Rouget", atteste Simon Lee qui n'y voit pas une preuve. "J'imagine que c'est une façon pour Rouget de faire partie du processus de création, avance-t-il. Il savait que son nom serait recouvert. (...)
Des musées peuvent être refroidis par la présence de deux noms sur une peinture, mais dans de nombreux cas, c'est la preuve authentique du processus de travail de David", assure Simon Lee. Le tableau a été enregistré pour la première fois dans la famille écossaise Borthwick-Norton, qui l'a conservé jusqu'en 1988 dans un château du sud de l'Ecosse (pays allié de la France sous le premier Empire). Elle l'avait alors légué à la Royal Scottish Academy.


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