Entre 2011 et 2012, la Banque africaine de développement (BAD) a augmenté de 92% son investissement dans les énergies propres en Afrique. Tel est le chiffre révélé par un nouveau rapport de Bloomberg New Energy Finance. Entre 2011 et 2012, la Banque africaine de développement (BAD) a augmenté de 92% son investissement dans les énergies propres en Afrique. Tel est le chiffre révélé par un nouveau rapport de Bloomberg New Energy Finance. Le rapport examine les transactions dans le domaine des énergies propres de 26 banques nationales et multilatérales de développement de 2007 à 2012. La BAD est aujourd'hui en 11e place au tableau d'honneur des 25 principaux investisseurs dans le développement. En tête de liste il y a Kfw Entwicklungsbank en Allemagne, la Banque chinoise de développement et la Banque brésilienne de développement. Après une progression lente, mais constante entamée en 2007, les investissements de la BAD connaissent une croissance exponentielle depuis 2012. L'investissement total de la BAD en 2011 ne dépassait pas 769 millions de dollars, comparé à 1,475 milliard en 2012. Au total, la BAD a consacré 4,3 milliards de dollars aux énergies propres depuis 2007. Kurt Lonsway, Le directeur par intérim du Département du changement climatique de la BAD, Kurt Lonsway, s'est déclaré fier « qu'en quelques années seulement, la BAD soit devenue l'un des principaux acteurs mondiaux du développement des énergies propres. Le besoin est particulièrement réel dans cette région. Le continent africain n'est qu'à la quatrième place, loin derrière l'Europe, l'Asie et l'Amérique centrale et du Sud en termes d'investissement total dans les énergies propres. Aussi est-il crucial que la BAD reste active dans ce domaine pour veiller à ce que l'Afrique continue d'avancer vers un futur écologiquement viable. » Comme l'indique le rapport, la BAD est de loin, depuis 2007, la plus importante source de financement pour la région africaine ; à raison de 4,3 des 14,7 milliards de dollars investis dans des projets d'énergie propre par les banques de développement de la région. Le Groupe de la Banque mondiale lui emboîte le pas, avec 2,9 milliards de dollars. 100 milliards de dollars en 2012 En 2012, le financement des énergies propres par les banques de développement à dépassé la barre des 100 milliards de dollars pour la première fois dans l'histoire. La BAD a particulièrement suivi cette tendance en matière d'investissements, tout comme ses travaux sur l'environnement de manière générale. En mai 2010, la BAD a créé son Département de l'énergie, de l'environnement et du changement climatique afin de regrouper ces trois disciplines connexes en une seule unité opérationnelle. Objectif : réaliser des résultats concrets pour les pays membres de la Banque dans la région. Le Département gère en particulier les instruments du financement climatique pour les Fonds d'investissement climatique (FIC), le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et le Fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA). Les importantes ressources complémentaires apportées par ces fonds, soit un total de 1,2 milliard de dollars depuis 2010, permettent à la Banque d'appuyer des opérations innovantes comme les programmes marocains intégrés d'énergie solaire et éolienne ou le projet de développement géothermique du Kenya, dont la concrétisation au court terme serait autrement trop coûteuse et trop risquée. En plus du financement, la Banque contribue un soutien technique à l'accélération de la croissance verte. En effet, la stratégie de la Banque africaine de développement pour 2012-2013 vise une croissance à la fois de plus en plus verte et de plus en plus inclusive. En règle générale, les énergies propres ont bénéficié d'un appui important de la part des banques de développement au cours des dernières années. L'investissement mondial a triplé entre 2007 et 2012, se hissant de 36,8 à 108,9 milliards de dollars. Le rapport examine les transactions dans le domaine des énergies propres de 26 banques nationales et multilatérales de développement de 2007 à 2012. La BAD est aujourd'hui en 11e place au tableau d'honneur des 25 principaux investisseurs dans le développement. En tête de liste il y a Kfw Entwicklungsbank en Allemagne, la Banque chinoise de développement et la Banque brésilienne de développement. Après une progression lente, mais constante entamée en 2007, les investissements de la BAD connaissent une croissance exponentielle depuis 2012. L'investissement total de la BAD en 2011 ne dépassait pas 769 millions de dollars, comparé à 1,475 milliard en 2012. Au total, la BAD a consacré 4,3 milliards de dollars aux énergies propres depuis 2007. Kurt Lonsway, Le directeur par intérim du Département du changement climatique de la BAD, Kurt Lonsway, s'est déclaré fier « qu'en quelques années seulement, la BAD soit devenue l'un des principaux acteurs mondiaux du développement des énergies propres. Le besoin est particulièrement réel dans cette région. Le continent africain n'est qu'à la quatrième place, loin derrière l'Europe, l'Asie et l'Amérique centrale et du Sud en termes d'investissement total dans les énergies propres. Aussi est-il crucial que la BAD reste active dans ce domaine pour veiller à ce que l'Afrique continue d'avancer vers un futur écologiquement viable. » Comme l'indique le rapport, la BAD est de loin, depuis 2007, la plus importante source de financement pour la région africaine ; à raison de 4,3 des 14,7 milliards de dollars investis dans des projets d'énergie propre par les banques de développement de la région. Le Groupe de la Banque mondiale lui emboîte le pas, avec 2,9 milliards de dollars. 100 milliards de dollars en 2012 En 2012, le financement des énergies propres par les banques de développement à dépassé la barre des 100 milliards de dollars pour la première fois dans l'histoire. La BAD a particulièrement suivi cette tendance en matière d'investissements, tout comme ses travaux sur l'environnement de manière générale. En mai 2010, la BAD a créé son Département de l'énergie, de l'environnement et du changement climatique afin de regrouper ces trois disciplines connexes en une seule unité opérationnelle. Objectif : réaliser des résultats concrets pour les pays membres de la Banque dans la région. Le Département gère en particulier les instruments du financement climatique pour les Fonds d'investissement climatique (FIC), le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et le Fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA). Les importantes ressources complémentaires apportées par ces fonds, soit un total de 1,2 milliard de dollars depuis 2010, permettent à la Banque d'appuyer des opérations innovantes comme les programmes marocains intégrés d'énergie solaire et éolienne ou le projet de développement géothermique du Kenya, dont la concrétisation au court terme serait autrement trop coûteuse et trop risquée. En plus du financement, la Banque contribue un soutien technique à l'accélération de la croissance verte. En effet, la stratégie de la Banque africaine de développement pour 2012-2013 vise une croissance à la fois de plus en plus verte et de plus en plus inclusive. En règle générale, les énergies propres ont bénéficié d'un appui important de la part des banques de développement au cours des dernières années. L'investissement mondial a triplé entre 2007 et 2012, se hissant de 36,8 à 108,9 milliards de dollars.