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Un microcosme social réfractant la totalité d'une unité socioculturelle
La pièce Therwi Theberwi (anarchie totale) présentée au TNA
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 12 - 2013

Au théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi d'Alger, la pièce de théâtre "Therwi Theberwi" (anarchie totale), du metteur en scène Ahmed Khoudi, a été incarnée par une bande de jeunes qui entendent pousser l'absurdité des choses jusqu'à susciter la révolte.
Au théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi d'Alger, la pièce de théâtre "Therwi Theberwi" (anarchie totale), du metteur en scène Ahmed Khoudi, a été incarnée par une bande de jeunes qui entendent pousser l'absurdité des choses jusqu'à susciter la révolte.
Therwi Theberwi (anarchie totale) aborde les mêmes questions de façon théorique : faute d'un sens à la vie, l'homme peut en dépasser l'absurdité par la "révolte tenace" contre sa condition. Cette générale de la pièce interprétée en langue amazighe a été adaptée de Délire à deux, de l'auteur dramatique Eugène Ionesco et traduite par Nacer Mouhache.
La pièce met en scène un homme et une femme, en couple depuis 17 ans, qui s'entredéchirent sans répit alors qu'autour d'eux, la guerre fait rage. Ni les coups de feu ni les explosions qui assiègent leur masure ne parviennent à interrompre leur querelle incessante. Alors que tout s'écroule autour d'eux, chacun campe sur ses positions et ne concède rien à l'autre. Le couple, incarné par Nabila Brahim et Abdennour Issad, représente un microcosme de la société et du monde, aux côtés de Kaci Chabi et Mustapha Naït Ali. Le public, peu nombreux, a été séduit.
A travers cet espace imaginaire ,dont l'organisation relève de techniques narratives spécifiques, mais aussi et en même temps, un microcosme social dont tous les éléments réfractent la totalité d'une unité socioculturelle, elle-même insérée dans le monde réel. C'est même dans la mesure où cette représentation théâtrale fonctionne comme une société, où il fait appel à une expérience de la socialité, qu'il atteint à la cohérence d'une pratique, et par-là, sans doute, accède aussi à la réalité. Concernant le choix de ce texte, le metteur en scène, Ahmed Khoudi,dit apprécier les œuvres d'Ionesco, soulignant qu'il a déjà présenté d'autres pièces théâtrales écrites par ce dramaturge dont La leçon en 2000.
Il a affirmé que ce qui lui a plu dans cette nouvelle adaptation est la vision profonde et triste de la nature humaine, à partir d'une histoire d'un couple qui représente en réalité les conflits qui sévissent dans le monde entier, notamment dans les pays arabes. Quant au titre "Therwi theberwi", le metteur en scène explique qu'il est tiré d'une chanson très connue dans les années 60 du défunt Slimane Azem. Cette pièce sera présentée à Tizi-Ouzou, Boumerdès et Bouira. Le metteur en scène participera avec cette pièce au prochain Festival du théâtre amazigh à Batna du 10 au 18 décembre.
Diplômé de l'INSAS à Bruxelles en 1982, Ahmed Khoudi est metteur en scène et enseignant à l'ISMAS. Il a mis en scène plus d'une vingtaine de pièces théâtrales pour le Théâtre national algérien et d'autres théâtres régionaux, dont Annaba, Béjaïa et Oran. Il a été directeur du théâtre régional de Béjaïa de 1989 à 1992, et quelques mois comme directeur du théâtre régional Kateb- Yacine
de Tizi-Ouzou, avant qu'on le fasse sortir par la petite porte. Il a aussi assuré la direction artistique du Festival national du théâtre d'Alger (édition 2006). Il a reçu le prix du meilleur metteur en scène au Festival du théâtre professionnel avec sa pièce Dar Bernarda Alba en 2011 et le prix du meilleur metteur en scène en langue amazighe "Am win yetrajou rebbi" au festival du théâtre amazigh de
Batna.
Therwi Theberwi (anarchie totale) aborde les mêmes questions de façon théorique : faute d'un sens à la vie, l'homme peut en dépasser l'absurdité par la "révolte tenace" contre sa condition. Cette générale de la pièce interprétée en langue amazighe a été adaptée de Délire à deux, de l'auteur dramatique Eugène Ionesco et traduite par Nacer Mouhache.
La pièce met en scène un homme et une femme, en couple depuis 17 ans, qui s'entredéchirent sans répit alors qu'autour d'eux, la guerre fait rage. Ni les coups de feu ni les explosions qui assiègent leur masure ne parviennent à interrompre leur querelle incessante. Alors que tout s'écroule autour d'eux, chacun campe sur ses positions et ne concède rien à l'autre. Le couple, incarné par Nabila Brahim et Abdennour Issad, représente un microcosme de la société et du monde, aux côtés de Kaci Chabi et Mustapha Naït Ali. Le public, peu nombreux, a été séduit.
A travers cet espace imaginaire ,dont l'organisation relève de techniques narratives spécifiques, mais aussi et en même temps, un microcosme social dont tous les éléments réfractent la totalité d'une unité socioculturelle, elle-même insérée dans le monde réel. C'est même dans la mesure où cette représentation théâtrale fonctionne comme une société, où il fait appel à une expérience de la socialité, qu'il atteint à la cohérence d'une pratique, et par-là, sans doute, accède aussi à la réalité. Concernant le choix de ce texte, le metteur en scène, Ahmed Khoudi,dit apprécier les œuvres d'Ionesco, soulignant qu'il a déjà présenté d'autres pièces théâtrales écrites par ce dramaturge dont La leçon en 2000.
Il a affirmé que ce qui lui a plu dans cette nouvelle adaptation est la vision profonde et triste de la nature humaine, à partir d'une histoire d'un couple qui représente en réalité les conflits qui sévissent dans le monde entier, notamment dans les pays arabes. Quant au titre "Therwi theberwi", le metteur en scène explique qu'il est tiré d'une chanson très connue dans les années 60 du défunt Slimane Azem. Cette pièce sera présentée à Tizi-Ouzou, Boumerdès et Bouira. Le metteur en scène participera avec cette pièce au prochain Festival du théâtre amazigh à Batna du 10 au 18 décembre.
Diplômé de l'INSAS à Bruxelles en 1982, Ahmed Khoudi est metteur en scène et enseignant à l'ISMAS. Il a mis en scène plus d'une vingtaine de pièces théâtrales pour le Théâtre national algérien et d'autres théâtres régionaux, dont Annaba, Béjaïa et Oran. Il a été directeur du théâtre régional de Béjaïa de 1989 à 1992, et quelques mois comme directeur du théâtre régional Kateb- Yacine
de Tizi-Ouzou, avant qu'on le fasse sortir par la petite porte. Il a aussi assuré la direction artistique du Festival national du théâtre d'Alger (édition 2006). Il a reçu le prix du meilleur metteur en scène au Festival du théâtre professionnel avec sa pièce Dar Bernarda Alba en 2011 et le prix du meilleur metteur en scène en langue amazighe "Am win yetrajou rebbi" au festival du théâtre amazigh de
Batna.


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