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La région des Aurès rassemble les siens !
5e Festival national du théâtre amazigh de Batna
Publié dans Le Midi Libre le 12 - 12 - 2013

C'est dans la soirée de mardi que s'est ouverte la cinquième édition du Festival national du théâtre amazigh de Batna, dans une ambiance électrique créée par des chants et danses folkloriques et des salves de baroud, en présence du représentant du ministère de culture, les autorités locales, intellectuels, hommes et femmes de théâtre et un public nombreux d'adeptes du quatrième art planches.
C'est dans la soirée de mardi que s'est ouverte la cinquième édition du Festival national du théâtre amazigh de Batna, dans une ambiance électrique créée par des chants et danses folkloriques et des salves de baroud, en présence du représentant du ministère de culture, les autorités locales, intellectuels, hommes et femmes de théâtre et un public nombreux d'adeptes du quatrième art planches.
La spécificité de cette cérémonie d'ouverture est marquée par la valorisation du patrimoine immatériel, conservé par nos aînés par la transmission orale, et ce, en déclamant un cocktail de récitals poétiques dans les différents et riches dialectes amazigh. Dans son allocution, le commissaire du festival, Mohamed Yahiaoui, a indiqué que l'objectif de la manifestation est "surtout de ressusciter le patrimoine amazigh, de jeter les jalons d'un théâtre amazigh puisant sa sève de ce patrimoine et d'offrir aux artistes un espace de rencontres et échanges".
Comme la tradition l'impose, le commissariat du Festival, n'a pas failli à la règle en honorant, deux figures du théâtre et une autre dans le mouvement culturel, en l'occurrence, Larbi Boulbina (dramaturge de Batna), Lakhdar Araoune (cadre de la direction de la culture de Béjaïa) et Azouz Abdelkader (metteur en scène).
Asdal nouaoual ouvre le bal
Après le protocolaire, la scène s'est ouverte aux siens avec la toute nouvelle pièce du théâtre régional de Batna, intitulée Asdal nouaoual (Le bourreau du verbe) mise en scène par Bouzid Chaouki, a été proposée à ouvrir le bal des représentations «In».
Une pièce, qui met en valeur le pouvoir des mots et son immensité. Et pour cause, le verbe fait la différence entre la réussite et l ́échec. Cela dit il n ́est pas nécessaire de réussir pour persévérer. Car non seulement ses mots sont la source de nos émotions, mais ils nous portent à l ́action. La parole est pouvoir. Elle peut faire autant de dégâts qu ́une bombe atomique ou s ́avérer aussi bienfaisante que le meilleur des médicaments.
Ce rendez-vous théâtral commence à s'imposer sur l'échiquier culturel national, cette édition donnera sûrement un tonus et récoltera sûrement un succès énorme la confirmation nous a été d'ailleurs faite par Chawki Bouzid et sa bande de comédiens. Mais l ́acquis qui mérite d ́être relevé est, sans doute, l ́intérêt qu'y porte aujourd'hui la jeunesse de tout le territoire national en général et ceux d'expression amazighe en particulier.
Le fait qu ́ils soient présents et avec force est un signe que l ́espoir est vraiment permis et que le théâtre d ́expression amazighe a encore de beaux jours devant lui. Des spectacles de qualité sont promis par les organisateurs et les participants durant toute la durée de ce festival qui s ́achèvera le 18 du mois en cours, et qui permettra aux amoureux du quatrième art d ́apprécier la bonne qualité des pièces proposées dont les thèmes sont étroitement liés au quotidien des Algériens, comme du reste le précisent leurs titres respectifs.
Selon les organisateurs des spectacles sont programmées à travers les localités limitrophes aux férus du quatrième art résidant dans les agglomérations de Seriana, d'El Madher, d'Ain Yagout, de N'gaous et de Tazoult. Si l ́organisation de la manifestation a été bien maîtrisée, la communication sera tout aussi présente avec des conférences et des ateliers qui seront organisés en marge de cette manifestation culturelle, traitant du théâtre amazigh et des moyens d ́améliorer les prestations des troupes.
Prix et trophées pour les lauréats
Des prix et trophées seront décernés par le jury de ce festival, dont les prix de la meilleure œuvre, du meilleur texte, de la meilleure mise en scène, de la meilleure interprétation féminine et de la meilleure interprétation masculine. Il est à signaler que le handicap ou, mieux encore, la barrière linguistique n'est plus de mise, puisqu'il y aura notamment des troupes d'Oran et de Annaba qui participeront à cette
manifestation.
Cette nouvelle donne dénote l'intérêt qu'accordent aussi bien les gens du théâtre que la tutelle, qui a conjugué les efforts pour qu'un tel challenge aboutisse. « On peut considérer, nous disent les organisateurs, que le compteur est ouvert pour que d'autres troupes du pays franchissent le pas et viennent rejoindre cette manifestation. »
Les textes, les metteurs en scène, les comédiens qui maîtrisent tamazight sont de plus en plus nombreux, et le TR Oran ou celui d'Annaba en sont un bel exemple, en plus des habitués de la manifestation, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Alger, sachant que les troupes qui ont fait le déplacement d'Annaba et d'Adrar participent pour la première fois. En outre, cette édition peut être considérée comme un grand pas en l'avant.
La spécificité de cette cérémonie d'ouverture est marquée par la valorisation du patrimoine immatériel, conservé par nos aînés par la transmission orale, et ce, en déclamant un cocktail de récitals poétiques dans les différents et riches dialectes amazigh. Dans son allocution, le commissaire du festival, Mohamed Yahiaoui, a indiqué que l'objectif de la manifestation est "surtout de ressusciter le patrimoine amazigh, de jeter les jalons d'un théâtre amazigh puisant sa sève de ce patrimoine et d'offrir aux artistes un espace de rencontres et échanges".
Comme la tradition l'impose, le commissariat du Festival, n'a pas failli à la règle en honorant, deux figures du théâtre et une autre dans le mouvement culturel, en l'occurrence, Larbi Boulbina (dramaturge de Batna), Lakhdar Araoune (cadre de la direction de la culture de Béjaïa) et Azouz Abdelkader (metteur en scène).
Asdal nouaoual ouvre le bal
Après le protocolaire, la scène s'est ouverte aux siens avec la toute nouvelle pièce du théâtre régional de Batna, intitulée Asdal nouaoual (Le bourreau du verbe) mise en scène par Bouzid Chaouki, a été proposée à ouvrir le bal des représentations «In».
Une pièce, qui met en valeur le pouvoir des mots et son immensité. Et pour cause, le verbe fait la différence entre la réussite et l ́échec. Cela dit il n ́est pas nécessaire de réussir pour persévérer. Car non seulement ses mots sont la source de nos émotions, mais ils nous portent à l ́action. La parole est pouvoir. Elle peut faire autant de dégâts qu ́une bombe atomique ou s ́avérer aussi bienfaisante que le meilleur des médicaments.
Ce rendez-vous théâtral commence à s'imposer sur l'échiquier culturel national, cette édition donnera sûrement un tonus et récoltera sûrement un succès énorme la confirmation nous a été d'ailleurs faite par Chawki Bouzid et sa bande de comédiens. Mais l ́acquis qui mérite d ́être relevé est, sans doute, l ́intérêt qu'y porte aujourd'hui la jeunesse de tout le territoire national en général et ceux d'expression amazighe en particulier.
Le fait qu ́ils soient présents et avec force est un signe que l ́espoir est vraiment permis et que le théâtre d ́expression amazighe a encore de beaux jours devant lui. Des spectacles de qualité sont promis par les organisateurs et les participants durant toute la durée de ce festival qui s ́achèvera le 18 du mois en cours, et qui permettra aux amoureux du quatrième art d ́apprécier la bonne qualité des pièces proposées dont les thèmes sont étroitement liés au quotidien des Algériens, comme du reste le précisent leurs titres respectifs.
Selon les organisateurs des spectacles sont programmées à travers les localités limitrophes aux férus du quatrième art résidant dans les agglomérations de Seriana, d'El Madher, d'Ain Yagout, de N'gaous et de Tazoult. Si l ́organisation de la manifestation a été bien maîtrisée, la communication sera tout aussi présente avec des conférences et des ateliers qui seront organisés en marge de cette manifestation culturelle, traitant du théâtre amazigh et des moyens d ́améliorer les prestations des troupes.
Prix et trophées pour les lauréats
Des prix et trophées seront décernés par le jury de ce festival, dont les prix de la meilleure œuvre, du meilleur texte, de la meilleure mise en scène, de la meilleure interprétation féminine et de la meilleure interprétation masculine. Il est à signaler que le handicap ou, mieux encore, la barrière linguistique n'est plus de mise, puisqu'il y aura notamment des troupes d'Oran et de Annaba qui participeront à cette
manifestation.
Cette nouvelle donne dénote l'intérêt qu'accordent aussi bien les gens du théâtre que la tutelle, qui a conjugué les efforts pour qu'un tel challenge aboutisse. « On peut considérer, nous disent les organisateurs, que le compteur est ouvert pour que d'autres troupes du pays franchissent le pas et viennent rejoindre cette manifestation. »
Les textes, les metteurs en scène, les comédiens qui maîtrisent tamazight sont de plus en plus nombreux, et le TR Oran ou celui d'Annaba en sont un bel exemple, en plus des habitués de la manifestation, Tizi-Ouzou, Béjaïa, Alger, sachant que les troupes qui ont fait le déplacement d'Annaba et d'Adrar participent pour la première fois. En outre, cette édition peut être considérée comme un grand pas en l'avant.


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