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L'activité commerciale en pleine expansion
TIZI-OUZOU
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 04 - 2014

La wilaya de Tizi-Ouzou a connu, ces dix dernières années, une véritable explosion en matière d'investissement privé. Les investisseurs en question versent dans les activités commerciales moyennes.
La wilaya de Tizi-Ouzou a connu, ces dix dernières années, une véritable explosion en matière d'investissement privé. Les investisseurs en question versent dans les activités commerciales moyennes.
Il n'y a qu'à faire un tour dans l'ancienne ville de Tizi-Ouzou mais surtout à la Nouvelle-Ville pour le constater de visu. Les commerces, toutes activités confondues, ont décuplé de manière spectaculaire au point où l'on est à se demander si l'offre ne dépasse pas de loin la demande. La réponse est, certes, négative puisqu'une activité commerciale qui n'est pas rentable est vite cessée.
Ce qui est loin d'être le cas non seulement au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou mais aussi dans les soixante-sept communes que compte la région. Au total, les chiffres communiqués à la presse par les services concernés de la wilaya font ressortir l'existence, dans la wilaya, de pas moins de soixante-huit mille activités commerciales.
Ce chiffre comprend l'ensemble des secteurs d'activités commerciales, apprend-on, en outre. Le nombre d'activités commerciales avoisinne les quarante mille, ajoute-t-on. Il va sans dire que les activités commerciales inhérentes à la vente de toutes sortes de produits alimentaires viennent en tête du peleton avec un nombre qui tend à atteindre les 5.000 commerces de ce genre. Ensuite, on retrouve les activités commerciales ayant trait à tout ce qui est travaux publics avec pas moins de 4.000 entreprises activant dans ce secteur qui connaît également une expansion particulière.
Après quoi, il y a les magasins spécialisés en toutes sortes d'habillement, hommes, femmes et bébés. On dénombre dans la wilaya de Tizi-Ouzou plus de 2.500 magasin d'habillement, ajoute la même source. Le même bilan établi par les services concernés fait ressortir que tous les secteurs sont concernés par cette effervescence du commerce au grand bonheur du consommateur qui a, désormais, l'embarras du choix. C'est le cas, par exemple, du nombre de restaurants spécialisés dans la restauration rapide. Ce nombre avoisinne les 1.700 activités comerciales.
Un chiffre qui est presque le même avec le nombre de cafés maures et de cafétérias. Des dizaines d'autres activités ne cessent de connaître le même essor avec, notamment, la multiplication des écoles privées, les crèches, les cybercafés, les pizzérias, les stations de lavage-graissage, les superrettes, etc. On peut aussi citer les agences de voyage, les grossistes et la liste est encore longue.
Cette explosion dans le domaine des commerce de détail a fait que les citoyens consomment beaucoup plus qu'avant et deviennent de plus en plus exigeants aussi bien en ce qui concerne la qualité que les prix proposés. Certains traversent plusieurs kilomètres pour effetcuer des achats qu'ils peuvent aisément faire à moins de dix mètres de chez eux.
C'est le cas des certaines de citoyens qui se rendent chaque jour, particulièrement en fin de journée, vers les supermarchés situés au niveau du centre-ville. Ces derniers sont très prisés. Chaque soir, des queues interminables se forment à proximité de ces points de vente, perturbant, d'ailleurs, sérieusement la circulation automobile sur les routes qui longent ces grandes surfaces, notamment celles qui relient l'ancienne ville à la nouvelle ville.
Les citoyens rencontrés sur place nous affirment que, même s'il y a des dizaines de magasins près de chez-eux où il peuvent acheter tout ce qu'ils veulent, il n'en demeure pas moins qu'ils éprouvent un plaisir à faire le déplacement vers ce genre de marché où les prix, disent-ils, sont beaucoup moins chers qu'ailleurs. Pourtant, rien n'est moins sûr. Un petit saut à l'intérieur de ces supermarchés fait établir le constat qu'il n'y a pratiquement aucune différence avec les prix appliqués dans les autres magasins.
Ce constat concerne, d'ailleurs, l'ensemble des produits alimentaires. Mais pour les observateurs, les gens, devant l'offre qui devient de plus en plus grandissante, sont en proie à un embarras. Celui-ci les pousse à chercher non pas toujours plus mais plutôt à diversifier les endroits où faire les emplettes. « Il y a à peine dix ans, chez les épiceries de mon village, on ne pouvait même pas trouver du lait en sachet et du yaourt. Maintenant, c'est tout à fait le contraire.
Il y a de tout », souligne un habitant de la commune de Ouaguenoun. Les temps ont changé. Notre interlocuteur, qui a plus de soixante ans, se demande chaque jour d'où les gens ramènent-ils autant d'argent pour se permettre un tel train de vie qui ne pouvait même pas figurer dans leurs rêves d'enfants et d'adolescents ?
Il n'y a qu'à faire un tour dans l'ancienne ville de Tizi-Ouzou mais surtout à la Nouvelle-Ville pour le constater de visu. Les commerces, toutes activités confondues, ont décuplé de manière spectaculaire au point où l'on est à se demander si l'offre ne dépasse pas de loin la demande. La réponse est, certes, négative puisqu'une activité commerciale qui n'est pas rentable est vite cessée.
Ce qui est loin d'être le cas non seulement au niveau du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou mais aussi dans les soixante-sept communes que compte la région. Au total, les chiffres communiqués à la presse par les services concernés de la wilaya font ressortir l'existence, dans la wilaya, de pas moins de soixante-huit mille activités commerciales.
Ce chiffre comprend l'ensemble des secteurs d'activités commerciales, apprend-on, en outre. Le nombre d'activités commerciales avoisinne les quarante mille, ajoute-t-on. Il va sans dire que les activités commerciales inhérentes à la vente de toutes sortes de produits alimentaires viennent en tête du peleton avec un nombre qui tend à atteindre les 5.000 commerces de ce genre. Ensuite, on retrouve les activités commerciales ayant trait à tout ce qui est travaux publics avec pas moins de 4.000 entreprises activant dans ce secteur qui connaît également une expansion particulière.
Après quoi, il y a les magasins spécialisés en toutes sortes d'habillement, hommes, femmes et bébés. On dénombre dans la wilaya de Tizi-Ouzou plus de 2.500 magasin d'habillement, ajoute la même source. Le même bilan établi par les services concernés fait ressortir que tous les secteurs sont concernés par cette effervescence du commerce au grand bonheur du consommateur qui a, désormais, l'embarras du choix. C'est le cas, par exemple, du nombre de restaurants spécialisés dans la restauration rapide. Ce nombre avoisinne les 1.700 activités comerciales.
Un chiffre qui est presque le même avec le nombre de cafés maures et de cafétérias. Des dizaines d'autres activités ne cessent de connaître le même essor avec, notamment, la multiplication des écoles privées, les crèches, les cybercafés, les pizzérias, les stations de lavage-graissage, les superrettes, etc. On peut aussi citer les agences de voyage, les grossistes et la liste est encore longue.
Cette explosion dans le domaine des commerce de détail a fait que les citoyens consomment beaucoup plus qu'avant et deviennent de plus en plus exigeants aussi bien en ce qui concerne la qualité que les prix proposés. Certains traversent plusieurs kilomètres pour effetcuer des achats qu'ils peuvent aisément faire à moins de dix mètres de chez eux.
C'est le cas des certaines de citoyens qui se rendent chaque jour, particulièrement en fin de journée, vers les supermarchés situés au niveau du centre-ville. Ces derniers sont très prisés. Chaque soir, des queues interminables se forment à proximité de ces points de vente, perturbant, d'ailleurs, sérieusement la circulation automobile sur les routes qui longent ces grandes surfaces, notamment celles qui relient l'ancienne ville à la nouvelle ville.
Les citoyens rencontrés sur place nous affirment que, même s'il y a des dizaines de magasins près de chez-eux où il peuvent acheter tout ce qu'ils veulent, il n'en demeure pas moins qu'ils éprouvent un plaisir à faire le déplacement vers ce genre de marché où les prix, disent-ils, sont beaucoup moins chers qu'ailleurs. Pourtant, rien n'est moins sûr. Un petit saut à l'intérieur de ces supermarchés fait établir le constat qu'il n'y a pratiquement aucune différence avec les prix appliqués dans les autres magasins.
Ce constat concerne, d'ailleurs, l'ensemble des produits alimentaires. Mais pour les observateurs, les gens, devant l'offre qui devient de plus en plus grandissante, sont en proie à un embarras. Celui-ci les pousse à chercher non pas toujours plus mais plutôt à diversifier les endroits où faire les emplettes. « Il y a à peine dix ans, chez les épiceries de mon village, on ne pouvait même pas trouver du lait en sachet et du yaourt. Maintenant, c'est tout à fait le contraire.
Il y a de tout », souligne un habitant de la commune de Ouaguenoun. Les temps ont changé. Notre interlocuteur, qui a plus de soixante ans, se demande chaque jour d'où les gens ramènent-ils autant d'argent pour se permettre un tel train de vie qui ne pouvait même pas figurer dans leurs rêves d'enfants et d'adolescents ?


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