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"Nous voulons une démocratie solide au sein du PRA"
Abdelaziz Zidane, porte-parole du Parti du renouveau algérien, au Midi Libre et à Beur TV
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 05 - 2014

En proie à des difficultés internes et à une désorganisation structurelle, le Parti du renouveau algérien tente de se refaire une santé en dépit des vicissitudes rencontrées par ses membres militants, notamment au niveau de la direction de cette formation politique qui existe depuis 25 ans sur la scène politique nationale.
En proie à des difficultés internes et à une désorganisation structurelle, le Parti du renouveau algérien tente de se refaire une santé en dépit des vicissitudes rencontrées par ses membres militants, notamment au niveau de la direction de cette formation politique qui existe depuis 25 ans sur la scène politique nationale.
Abdelaziz Zidane, porte-parole, nous indique que ce parti est en voie d'instaurer des traditions démocratiques pour donner un nouveau souffle à ses adhérents. Toutefois, il est impérieux d'organiser des assisses du PRA afin de dégager une nouvelle direction politique réellement représentative et soucieuse de défendre les principes de la démocratie en Algérie en revendiquant un modèle de développement économique prenant en considération les aspirations légitimes du peuple algérien et des jeunes générations.
Midi Libre : Avez-vous reçu une copie-mouture de la part du président de la République pour la révision de la Constitution ?
Abdelaziz Zidane : Nous avons bien reçu une mouture du texte de la Constitution, à l'instar de tous les partis politiques, mais au Nom de Dieu Clément et Miséricordieux, je saisis cette occasion qui m'est offerte par la chaîne naissante de Beur TV, dont je salue les jeunes employés y travaillant, et je salue également les cadres, les militants et tous les adhérents au PRA ,
ainsi que les fondateurs de cette formation politique créée en août 1989 et qui a participé à la vie politique de l'Algérie en contribuant grandement à son évolution, notamment dans les temps difficiles et dans la conjoncture des balbutiements et de la consolidation démocratiques. Aussi, le PRA continue toujours d'oeuvrer pour le raffermissement de la démocratie en Algérie en ne ménageant aucun effort pour réaliser des avancées tangibles sans relâche et en étant toujours à l'avant-garde.
Nous sommes optimistes quant au contenu du texte du projet de la nouvelle Constitution, car le président de la République, lors de la campagne électorale concernant le quatrième mandat, a promis des réformes politiques et sociales globales, ainsi qu'une résurgence économique. La principale action allant dans ce sens, est aujourd'hui en branle, à savoir la révision et la transformation de la Constitution qui vise à assurer les générations futures et la stabilité en Algérie tout en garantissant le développement de l'économe nationale et la gestion des affaires publiques et sociales du pays.
Que proposez-vous comme Constitution alternative à la Constitution actuelle ?
Après les révisions et les amendements successifs apportés à l'ancienne Constitution, nous avons remarqué que des changements sont nécessaires afin qu'il y ait une Constitution consensuelle qui tienne compte des aspirations et des besoins du peuple algérien, mais qui tend également à matérialiser réellement le développement économique du pays pour une vraie prospérité, notamment pour les jeunes Algériens aspirant à la stabilité.
Il s'agit de parachever la bataille de l'édification nationale et la réalisation des objectifs du développement durable et de la croissance économique. Nous souhaitons une Constitution à long terme, durable et imprescriptible garantissant la vie politique et les valeurs de la société algérienne et du système politique appelé à diriger le peuple algérien. Le parti du renouveau algérien a connu de nombreuses fissures et dissensions depuis sa création en 1989.
La Constitution présuppose l'assainissement du climat politique, n'est-ce pas, sachant qu'il y a eu la transhumance de militants de certains partis vers d'autres partis?
Oui. Le parti du Renouveau algérien a été fondé autour d'une idée et d'une réflexion de certains jeunes rassemblés autour d'un projet de société. Il n'a pas été créé avec entêtement et fanatisme, ou encore avec une idéologie.
Cela dit, le PRA jouit, dans son fonctionnement intérieur, de hautes valeurs démocratiques, alors que les déchirures et les malentendus au sein du parti, se rapportent à l'absence de l'application de la loi et du règlement. Notamment la dernière querelle a trait à la fin de mandat des missions du secrétaire général du parti depuis mars 2012, mais qui a tardé à laisser et à remettre son poste en accusant un retard pour aller au congrès, bien que ce sont des élections locales et législatives.
Le conseil national lui a donné l'opportunité de participer aux élections locales en novembre 2012, et au retour prendre part au congrès. Cependant, les tergiversations ont abouti à la position des membres du congrès qui ont demandé une réunion extraordinaire du conseil en janvier 2013 où ont eu lieu les analyses et l'évaluation ridicule du scrutin et des voix obtenus par le parti lors des précédentes élections, et le rendement faible qui ne reflète pas les ambitions du parti du Renouveau algérien.
Une erreur a été dévoilée dans le fait que le parti n'a pas tenu compte des avis et des recommandations de la base militante. Ensuite vint le feuilleton du second conseil qui a ôté sa confiance au secrétaire général avec une majorité de plus de deux tiers, puis on a eu l'avis de la commission qui a fixé la date du congrès alors que la commission a entériné l'installation.
Nous voulions aller vers le salut du parti afin de lui épargner une crise. Et, nous souhaitons mettre de l'ordre dans le parti et sommes prêts à adopter la recommandation stratégique pour aller au congrès dans le but d'ouvrir des perspectives de développement dans le parti et permettre aux jeunes et aux générations futures de reprendre le flambeau. Néanmoins, cela n'est possible que par les urnes et des élections locales, législatives et parlementaires.
Kamel Bensalem est-il toujours secrétaire général du parti ?
Par respect pour Kamel Bensalem, qui a quitté le siège du parti volontairement, et après toutes les démarches et les tractations que nous avons faites, nous avons convoqué Kamel Bensalem par le biais de l'huissier de justice et de courrier postal recommandé avec accusé de réception, mais il a refusé d'être présent pour la participation.
Le problème de cette personne, c'est le conseil national qui l'a démis de ses fonctions en lui retirant sa confiance, sachant qu'il oeuvrait en dehors du siège du parti. Donc, cette personne ne nous représente pas, en ce sens que le conseil national est maître de ses décisions légitimes et est le vrai organe décisionnel.
Abdelaziz Zidane, porte-parole, nous indique que ce parti est en voie d'instaurer des traditions démocratiques pour donner un nouveau souffle à ses adhérents. Toutefois, il est impérieux d'organiser des assisses du PRA afin de dégager une nouvelle direction politique réellement représentative et soucieuse de défendre les principes de la démocratie en Algérie en revendiquant un modèle de développement économique prenant en considération les aspirations légitimes du peuple algérien et des jeunes générations.
Midi Libre : Avez-vous reçu une copie-mouture de la part du président de la République pour la révision de la Constitution ?
Abdelaziz Zidane : Nous avons bien reçu une mouture du texte de la Constitution, à l'instar de tous les partis politiques, mais au Nom de Dieu Clément et Miséricordieux, je saisis cette occasion qui m'est offerte par la chaîne naissante de Beur TV, dont je salue les jeunes employés y travaillant, et je salue également les cadres, les militants et tous les adhérents au PRA ,
ainsi que les fondateurs de cette formation politique créée en août 1989 et qui a participé à la vie politique de l'Algérie en contribuant grandement à son évolution, notamment dans les temps difficiles et dans la conjoncture des balbutiements et de la consolidation démocratiques. Aussi, le PRA continue toujours d'oeuvrer pour le raffermissement de la démocratie en Algérie en ne ménageant aucun effort pour réaliser des avancées tangibles sans relâche et en étant toujours à l'avant-garde.
Nous sommes optimistes quant au contenu du texte du projet de la nouvelle Constitution, car le président de la République, lors de la campagne électorale concernant le quatrième mandat, a promis des réformes politiques et sociales globales, ainsi qu'une résurgence économique. La principale action allant dans ce sens, est aujourd'hui en branle, à savoir la révision et la transformation de la Constitution qui vise à assurer les générations futures et la stabilité en Algérie tout en garantissant le développement de l'économe nationale et la gestion des affaires publiques et sociales du pays.
Que proposez-vous comme Constitution alternative à la Constitution actuelle ?
Après les révisions et les amendements successifs apportés à l'ancienne Constitution, nous avons remarqué que des changements sont nécessaires afin qu'il y ait une Constitution consensuelle qui tienne compte des aspirations et des besoins du peuple algérien, mais qui tend également à matérialiser réellement le développement économique du pays pour une vraie prospérité, notamment pour les jeunes Algériens aspirant à la stabilité.
Il s'agit de parachever la bataille de l'édification nationale et la réalisation des objectifs du développement durable et de la croissance économique. Nous souhaitons une Constitution à long terme, durable et imprescriptible garantissant la vie politique et les valeurs de la société algérienne et du système politique appelé à diriger le peuple algérien. Le parti du renouveau algérien a connu de nombreuses fissures et dissensions depuis sa création en 1989.
La Constitution présuppose l'assainissement du climat politique, n'est-ce pas, sachant qu'il y a eu la transhumance de militants de certains partis vers d'autres partis?
Oui. Le parti du Renouveau algérien a été fondé autour d'une idée et d'une réflexion de certains jeunes rassemblés autour d'un projet de société. Il n'a pas été créé avec entêtement et fanatisme, ou encore avec une idéologie.
Cela dit, le PRA jouit, dans son fonctionnement intérieur, de hautes valeurs démocratiques, alors que les déchirures et les malentendus au sein du parti, se rapportent à l'absence de l'application de la loi et du règlement. Notamment la dernière querelle a trait à la fin de mandat des missions du secrétaire général du parti depuis mars 2012, mais qui a tardé à laisser et à remettre son poste en accusant un retard pour aller au congrès, bien que ce sont des élections locales et législatives.
Le conseil national lui a donné l'opportunité de participer aux élections locales en novembre 2012, et au retour prendre part au congrès. Cependant, les tergiversations ont abouti à la position des membres du congrès qui ont demandé une réunion extraordinaire du conseil en janvier 2013 où ont eu lieu les analyses et l'évaluation ridicule du scrutin et des voix obtenus par le parti lors des précédentes élections, et le rendement faible qui ne reflète pas les ambitions du parti du Renouveau algérien.
Une erreur a été dévoilée dans le fait que le parti n'a pas tenu compte des avis et des recommandations de la base militante. Ensuite vint le feuilleton du second conseil qui a ôté sa confiance au secrétaire général avec une majorité de plus de deux tiers, puis on a eu l'avis de la commission qui a fixé la date du congrès alors que la commission a entériné l'installation.
Nous voulions aller vers le salut du parti afin de lui épargner une crise. Et, nous souhaitons mettre de l'ordre dans le parti et sommes prêts à adopter la recommandation stratégique pour aller au congrès dans le but d'ouvrir des perspectives de développement dans le parti et permettre aux jeunes et aux générations futures de reprendre le flambeau. Néanmoins, cela n'est possible que par les urnes et des élections locales, législatives et parlementaires.
Kamel Bensalem est-il toujours secrétaire général du parti ?
Par respect pour Kamel Bensalem, qui a quitté le siège du parti volontairement, et après toutes les démarches et les tractations que nous avons faites, nous avons convoqué Kamel Bensalem par le biais de l'huissier de justice et de courrier postal recommandé avec accusé de réception, mais il a refusé d'être présent pour la participation.
Le problème de cette personne, c'est le conseil national qui l'a démis de ses fonctions en lui retirant sa confiance, sachant qu'il oeuvrait en dehors du siège du parti. Donc, cette personne ne nous représente pas, en ce sens que le conseil national est maître de ses décisions légitimes et est le vrai organe décisionnel.


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