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Des intellectuels contre "l'abandon" du projet
Musée sur l'histoire de la France et de l'Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 25 - 05 - 2014

Plus de 600 personnes, dont des intellectuels et des historiens de renom, comme Benjamin Stora et Sylvie Thénault, se sont élevées, dans une pétition ouverte à signature, contre "l'abandon" du projet d'un Musée sur l'histoire de la France et de l'Algérie, lancé il y a trois ans à Montpellier.
Plus de 600 personnes, dont des intellectuels et des historiens de renom, comme Benjamin Stora et Sylvie Thénault, se sont élevées, dans une pétition ouverte à signature, contre "l'abandon" du projet d'un Musée sur l'histoire de la France et de l'Algérie, lancé il y a trois ans à Montpellier.
Dans une lettre - dont l'APS a reçu samedi une copie- adressée au président de la Communauté d'agglomération de Montpellier, Philippe Saurel, des chercheurs impliqués bénévolement dans la réalisation du Musée, un projet jugé ambitieux car pouvant, à leurs yeux, participer utilement à l'échelle nationale à un processus de "réconciliation franco-algérien aujourd'hui bien engagé".
Evoquant un "gâchis politique", les contestataires, parmi lesquels Georges Morin, président de l'association Coup de soleil et inspecteur général honoraire de l'Education nationale, et Michel Pierre, historien, ancien conseiller culturel auprès de l'ambassade de France à Alger, estiment que le fait pour Montpellier d'accueillir un musée consacré aux relations avec l'autre rive ne peut que renforcer son positionnement méditerranéen.
"Il sert aussi la politique de coopération transnationale de la ville, qui a pris l'initiative, il y a quelques années, d'un jumelage exemplaire avec Tlemcen", ont-ils rappelé, dénonçant une décision élaborée, selon eux, "sans aucune concertation avec les acteurs du projet ni respect pour leur travail". Fustigeant, par ailleurs, ce qu'ils considèrent être un "gâchis intellectuel", les pétitionnaires regrettent un travail fait depuis plus de deux ans pour élargir la problématique initiale du musée, limitée à un cadre mémoriel étroit, et lui donner une ampleur susceptible de toucher toutes les mémoires associées à l'histoire des relations entre l'Algérie et la France.
Tout en signalant que l'histoire de la colonisation et de la décolonisation est abordée en classes de 4e, 3e, 1re et terminale, et que les programmes encouragent les études de cas centrées sur l'Algérie, ils estiment que le musée peut servir de "support" à cet enseignement avec des visites de collégiens et de lycéens venus de toute la France. Selon les contestataires, pas moins de 15 millions d'euros sur les 22 budgétisés ont déjà été engagés dans le projet, dont trois millions non transférables car ayant servi à enrichir les collections de tableaux, d'objets et de livres sur l'Algérie ou les contrats passés avec les prestataires de services qui travaillent depuis des mois sur le contenu des expositions.
Contre toute attente, le nouveau maire socialiste dissident de Montpellier, Philippe Saurel, avait annoncé récemment sa décision d'abandonner le projet de Musée de la France et de l'Algérie, qui deviendra finalement un lieu dédié à l'art contemporain, et ce, sans aucune concertation avec le Conseil scientifique du Musée.
Dans une lettre - dont l'APS a reçu samedi une copie- adressée au président de la Communauté d'agglomération de Montpellier, Philippe Saurel, des chercheurs impliqués bénévolement dans la réalisation du Musée, un projet jugé ambitieux car pouvant, à leurs yeux, participer utilement à l'échelle nationale à un processus de "réconciliation franco-algérien aujourd'hui bien engagé".
Evoquant un "gâchis politique", les contestataires, parmi lesquels Georges Morin, président de l'association Coup de soleil et inspecteur général honoraire de l'Education nationale, et Michel Pierre, historien, ancien conseiller culturel auprès de l'ambassade de France à Alger, estiment que le fait pour Montpellier d'accueillir un musée consacré aux relations avec l'autre rive ne peut que renforcer son positionnement méditerranéen.
"Il sert aussi la politique de coopération transnationale de la ville, qui a pris l'initiative, il y a quelques années, d'un jumelage exemplaire avec Tlemcen", ont-ils rappelé, dénonçant une décision élaborée, selon eux, "sans aucune concertation avec les acteurs du projet ni respect pour leur travail". Fustigeant, par ailleurs, ce qu'ils considèrent être un "gâchis intellectuel", les pétitionnaires regrettent un travail fait depuis plus de deux ans pour élargir la problématique initiale du musée, limitée à un cadre mémoriel étroit, et lui donner une ampleur susceptible de toucher toutes les mémoires associées à l'histoire des relations entre l'Algérie et la France.
Tout en signalant que l'histoire de la colonisation et de la décolonisation est abordée en classes de 4e, 3e, 1re et terminale, et que les programmes encouragent les études de cas centrées sur l'Algérie, ils estiment que le musée peut servir de "support" à cet enseignement avec des visites de collégiens et de lycéens venus de toute la France. Selon les contestataires, pas moins de 15 millions d'euros sur les 22 budgétisés ont déjà été engagés dans le projet, dont trois millions non transférables car ayant servi à enrichir les collections de tableaux, d'objets et de livres sur l'Algérie ou les contrats passés avec les prestataires de services qui travaillent depuis des mois sur le contenu des expositions.
Contre toute attente, le nouveau maire socialiste dissident de Montpellier, Philippe Saurel, avait annoncé récemment sa décision d'abandonner le projet de Musée de la France et de l'Algérie, qui deviendra finalement un lieu dédié à l'art contemporain, et ce, sans aucune concertation avec le Conseil scientifique du Musée.


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