A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, les responsables à tous les niveaux « bougent » pour assurer un ramadhan « apaisé », en matière de prix s'entend. Il est de tradition que la plupart des marchands de légumes, que ce soit ceux au halles centrales ou les détaillants, saisissent cette occasion pour relever les prix des fruits et légumes A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, les responsables à tous les niveaux « bougent » pour assurer un ramadhan « apaisé », en matière de prix s'entend. Il est de tradition que la plupart des marchands de légumes, que ce soit ceux au halles centrales ou les détaillants, saisissent cette occasion pour relever les prix des fruits et légumes Il n'y a pas de raison(s) que le mois sacré qui arrive (fin juin ou début juillet) échappe à la cupidité des commerçants. La mercuriale sur tous les marchés à travers le territoire national donne des signes de nervosité. Le risque est grand de la voir encore une fois chamboulée par la flambée subite des prix des fruits et des légumes, du moins pour les deux premières semaines. Les vendeurs et grossistes continuent de faire ce qu'ils veulent et comme ils le veulent. Ils ignorent superbement les appels à la raison des autorités publiques, des syndicats qui sont censés les représenter et même des religieux qui leurs promettent la Géhenne s'ils s'autorisent à ne pas respecter les préceptes de l'Islam dans leurs pratiques commerciales. Pour eux, (les commerçants), le seul précepte qu'il faut observer est la saco-sainte loi de l'offre et la demande. Et là encore, nos commerçants ne l'appliquent que dans un seul sens : lorsque la tendance est à la hausse. Du côté des autorités, on se prépare fébrilement. Une bonne nouvelle pour rassurer les consommateurs. Elle est balancée à la fin du mois de mai dernier par l'APS qui donne des chiffres sur l'inflation depuis le début de l'année en cours. Selon l'Office national algérien des statistiques (ONS), le rythme de l'inflation annuel de l'Algérie a poursuivi sa tendance baissière pour s'établir à 2,7 % en janvier, 2,3 % en février, 2 % en mars et enfin 1,8 % le mois d'avril 2014. Ce recul s'explique essentiellement par une baisse de 0,6 % des prix à la consommation en avril dernier par rapport au mois de mars, soit un taux proche de celui enregistré le même mois (avril) de l'année dernière qui était de 0,4 %. Le consommateur lit-il les dépêches de l'Agence de presse algérienne ? On s'en doute. Mais, ils (les ménages) ont les yeux grands ouverts devant les prix affichés pour les produits qui remplissent leur couffin. Ils ne sont pas concernés par les techniques inflationnistes. Mais il sont très souvent malmenés par la vérité des prix du marché du fait des pratiques spéculatives des commerçants lorsque la dérégulation du marché autorise bien des dépassements. Les mois de Ramadhan se suivent et se ressemblent pour les Algériens : les viandes rouges et blanches prennent déjà des couleurs, les produits frais ne veulent pas rester dans leurs limites actuelles et sont otages du diktat des grossistes et des détaillants qui ne se priveront pas d'augmenter leurs marges bénéficiaires, synonymes d'un grand dérèglement du marché, comme il est de tradition en cette période du mois sacré. Le nouveau ministre en charge du secteur du Commerce, Amara Benyounès prend les devants au cas où les choses virent au rouge. Il a prédit que pour les deux ou trois premiers jours du Ramadhan, les prix augmentent comme chaque année, lors d'une rencontre d'évaluation de l'activité des services extérieurs tenue avec l'ensemble des cadres centraux du ministère et les directeurs régionaux du commerce. Le ministre était préoccupé par une éventuelle pénurie de certains produits de large consommation durant le mois de carême. Il charge la bureaucratie qui dresse des obstacles aux importateurs. « Laissez les opérateurs travailler », a-t-il appelé pour finir s'interroger ! « Pourquoi interdire les importations si c'est une solution aux pénuries de certains produits essentiels », a-t-il tonné. Le ministre du Commerce rassure tout de même que les produits alimentaires de large consommation seront disponibles durant le mois du Ramadhan. Le ministre table sur les quelque 30.000 tonnes de viandes rouges importées par des opérateurs privés et publics. Il s'agit de viandes rouges congelées en provenance d'Inde et du Brésil et qui doivent être écoulées durant le mois sacré à des prix allant de 400 à 600 DA/kg. Ceci est valable pour les produits importés dont le ministère maîtrise et les chiffres et la disponibilité. Qu'en est-il des produits frais de la production locale, du lait et ses dérivés et même de la baguette qui disparaît pour être remplacée par d'autres formes de pain plus amélioré Il n'y a pas de raison(s) que le mois sacré qui arrive (fin juin ou début juillet) échappe à la cupidité des commerçants. La mercuriale sur tous les marchés à travers le territoire national donne des signes de nervosité. Le risque est grand de la voir encore une fois chamboulée par la flambée subite des prix des fruits et des légumes, du moins pour les deux premières semaines. Les vendeurs et grossistes continuent de faire ce qu'ils veulent et comme ils le veulent. Ils ignorent superbement les appels à la raison des autorités publiques, des syndicats qui sont censés les représenter et même des religieux qui leurs promettent la Géhenne s'ils s'autorisent à ne pas respecter les préceptes de l'Islam dans leurs pratiques commerciales. Pour eux, (les commerçants), le seul précepte qu'il faut observer est la saco-sainte loi de l'offre et la demande. Et là encore, nos commerçants ne l'appliquent que dans un seul sens : lorsque la tendance est à la hausse. Du côté des autorités, on se prépare fébrilement. Une bonne nouvelle pour rassurer les consommateurs. Elle est balancée à la fin du mois de mai dernier par l'APS qui donne des chiffres sur l'inflation depuis le début de l'année en cours. Selon l'Office national algérien des statistiques (ONS), le rythme de l'inflation annuel de l'Algérie a poursuivi sa tendance baissière pour s'établir à 2,7 % en janvier, 2,3 % en février, 2 % en mars et enfin 1,8 % le mois d'avril 2014. Ce recul s'explique essentiellement par une baisse de 0,6 % des prix à la consommation en avril dernier par rapport au mois de mars, soit un taux proche de celui enregistré le même mois (avril) de l'année dernière qui était de 0,4 %. Le consommateur lit-il les dépêches de l'Agence de presse algérienne ? On s'en doute. Mais, ils (les ménages) ont les yeux grands ouverts devant les prix affichés pour les produits qui remplissent leur couffin. Ils ne sont pas concernés par les techniques inflationnistes. Mais il sont très souvent malmenés par la vérité des prix du marché du fait des pratiques spéculatives des commerçants lorsque la dérégulation du marché autorise bien des dépassements. Les mois de Ramadhan se suivent et se ressemblent pour les Algériens : les viandes rouges et blanches prennent déjà des couleurs, les produits frais ne veulent pas rester dans leurs limites actuelles et sont otages du diktat des grossistes et des détaillants qui ne se priveront pas d'augmenter leurs marges bénéficiaires, synonymes d'un grand dérèglement du marché, comme il est de tradition en cette période du mois sacré. Le nouveau ministre en charge du secteur du Commerce, Amara Benyounès prend les devants au cas où les choses virent au rouge. Il a prédit que pour les deux ou trois premiers jours du Ramadhan, les prix augmentent comme chaque année, lors d'une rencontre d'évaluation de l'activité des services extérieurs tenue avec l'ensemble des cadres centraux du ministère et les directeurs régionaux du commerce. Le ministre était préoccupé par une éventuelle pénurie de certains produits de large consommation durant le mois de carême. Il charge la bureaucratie qui dresse des obstacles aux importateurs. « Laissez les opérateurs travailler », a-t-il appelé pour finir s'interroger ! « Pourquoi interdire les importations si c'est une solution aux pénuries de certains produits essentiels », a-t-il tonné. Le ministre du Commerce rassure tout de même que les produits alimentaires de large consommation seront disponibles durant le mois du Ramadhan. Le ministre table sur les quelque 30.000 tonnes de viandes rouges importées par des opérateurs privés et publics. Il s'agit de viandes rouges congelées en provenance d'Inde et du Brésil et qui doivent être écoulées durant le mois sacré à des prix allant de 400 à 600 DA/kg. Ceci est valable pour les produits importés dont le ministère maîtrise et les chiffres et la disponibilité. Qu'en est-il des produits frais de la production locale, du lait et ses dérivés et même de la baguette qui disparaît pour être remplacée par d'autres formes de pain plus amélioré