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Ouyahia dit "non" à l'opposition
Période de transition, role de l'armée, conférence nationale...
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 06 - 2014

Le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui mène les consultations sur le projet de révision de la Constitution, a dit non aux revendications formulées par l'opposition, spécialement celle ayant boycotté la démarche du pouvoir.Ouyahia a toutefois indiqué que les portes de la présidence de la République restent « toujours ouvertes ».
Le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, qui mène les consultations sur le projet de révision de la Constitution, a dit non aux revendications formulées par l'opposition, spécialement celle ayant boycotté la démarche du pouvoir.Ouyahia a toutefois indiqué que les portes de la présidence de la République restent « toujours ouvertes ».
Ahmed Ouyahia, dont c'est la première apparition médiatique depuis sa nomination au poste de directeur de cabinet et surtout depuis le début des consultations sur la révision de la Constitution avec les partis, les personnalités et les organisations de la société civile, a saisi l'opportunité de la conférence de presse animée hier pour faire, d'abord, une première évaluation mais surtout pour répondre à l'opposition et dire non à ses revendications.
C'est principalement cette question qui a constitué l'essentiel de ce rendez- vous médiatique, même si Ahmed Ouyahia a aussi évoqué d'autres questions, à l'exemple du retour de l'ex-FIS, de la réconciliation nationale, de l'amnistie général, etc.
A l'évidence Ouyahia parlait de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLRD), qui a réussi à organiser une conference et à regrouper l'ensemble de l'opposition le 10 juin dernier à Zeralda et que le conférencier a qualifié de « groupe de boycotteurs ». Cette opposition a boycotté, en effet, les consultations sur le projet de révision de la Constitution.
« Nous disons au non du peuple algérien que nous sommes contre la période de transition » a indiqué Ahmed Ouyahia, qui a tenu à préciser, chiffres à l'appui, que les « boycotteurs sont minoritaires puisqu'ils ne sont que 12 partis seulement sur 64 invités à avoir décliné l'invitation aux consultations ».
Cela en plus du fait « qu'ils ne représentent aussi qu'une minorité dans les assemblées élues ». Sur justement la période de transition, revendiquée avec force par la CLTD, Ouyahia dira que cette question constitue « le plus grave différend » entre cette partie de l'opposition et le pouvoir.
« Ce mur a été détruit le 16 novembre 1995 » dira le conférencier faisant référence à la date de l'élection de l'exprésident de la République, Liamine Zeroual, qui a mis fin à la période de transition entamée après l'arrêt du processus électoral en 1991 et « la démission » du président de la République de l'époque , feu Chadli Bendjedid. « L'Algérie a des institutions » martèle le conférencier en évoquant l'élection présidentielle du 17 avril dernier où, selon Ouyahia, le peuple a de nouveau réitéré sa confiance au président Bouteflika qui a présenté un « sacrifice » pour ce quatrième mandat.
Ce point de divergences avec le groupe des boycotteurs n'est pas le seul puisque Ouyahia a évoqué trois questions sur lesquelles le pouvoir et cette opposition sont en désaccord. Il a ainsi réfuté la thèse des « boycotteurs » selon laquelle l'Algérie est dans une situation catastrophique. « Certes nous avons des problèmes, mais aujourd'hui la sécurité est garantie et l'Algérie est indépendante financièrement » soutient Ouyahia ajoutant que « cette sérénité encourage l'opposition et le pouvoir à oeuvrer ensemble et je pense que le président a tendu la main à tous ».
Ouyahia dira en outre qu'un des points de divergences a trait aux priorités et, à ce propos, il dira : « La mission du président de la République, n'est pas la mission d'un chef de gare. Je pense que la démocratie passe par la consultation et le dialogue ».
Le directeur de cabinet de la présidence s'est aussi arrêté sur la proposition de l'association de l'armée à la période de transition, une revendication soutenue par quelques partis d'opposition et des personnalités, dont, notamment, Mouloud Hammrouche qui a lui aussi boycotté les consultations et a pris part à la conférence de Zeralda.
« L'armée est au service de l'Algérie et non au services des manoeuvres politiques. L'armée à une mission constitutionnelle claire. L'armée est sur le devant de la lutte contre le terrorisme et la protection des frontières. la démocratie pluraliste relève de la responsabilité des politiciens » a affirmé Ouyahia .
Comme quoi l'armée ne doit nullement être impliquée dans le champ politique. Cela dit Ouyahia a mis en garde contre ceux qui évoquent le recours à la rue pour imposer le changement. « Je ne dirais pas que nos amis sont devenus des anarchistes, je rappelle que l'Etat est là et les enfants de l'Algérie ne doivent pas servir de carburant » pour le désordre.
Il a lancé un appel aux boycotteurs en indiquant « qu'ils sont les bienvenus » mais a rejeté la plateforme de Zeralda car « c'est de la surenchère politique ». Refusant de même, par conséquent, toute idée de conference nationale, comme demandé par cette partie de l'opposition, il a cependant indiqué avoir l'assentiment du président de la République pour dire que pour « toutes ces rencontres sont les bienvenues à condition qu'elles se déroulent dans le respect des constantes de la nation et dans le cadre des libertés. La porte de la présidence de la République demeure ouverte et ils seront chez eux et ils peuvent se présenter à tout moment ».
Ahmed Ouyahia, dont c'est la première apparition médiatique depuis sa nomination au poste de directeur de cabinet et surtout depuis le début des consultations sur la révision de la Constitution avec les partis, les personnalités et les organisations de la société civile, a saisi l'opportunité de la conférence de presse animée hier pour faire, d'abord, une première évaluation mais surtout pour répondre à l'opposition et dire non à ses revendications.
C'est principalement cette question qui a constitué l'essentiel de ce rendez- vous médiatique, même si Ahmed Ouyahia a aussi évoqué d'autres questions, à l'exemple du retour de l'ex-FIS, de la réconciliation nationale, de l'amnistie général, etc.
A l'évidence Ouyahia parlait de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLRD), qui a réussi à organiser une conference et à regrouper l'ensemble de l'opposition le 10 juin dernier à Zeralda et que le conférencier a qualifié de « groupe de boycotteurs ». Cette opposition a boycotté, en effet, les consultations sur le projet de révision de la Constitution.
« Nous disons au non du peuple algérien que nous sommes contre la période de transition » a indiqué Ahmed Ouyahia, qui a tenu à préciser, chiffres à l'appui, que les « boycotteurs sont minoritaires puisqu'ils ne sont que 12 partis seulement sur 64 invités à avoir décliné l'invitation aux consultations ».
Cela en plus du fait « qu'ils ne représentent aussi qu'une minorité dans les assemblées élues ». Sur justement la période de transition, revendiquée avec force par la CLTD, Ouyahia dira que cette question constitue « le plus grave différend » entre cette partie de l'opposition et le pouvoir.
« Ce mur a été détruit le 16 novembre 1995 » dira le conférencier faisant référence à la date de l'élection de l'exprésident de la République, Liamine Zeroual, qui a mis fin à la période de transition entamée après l'arrêt du processus électoral en 1991 et « la démission » du président de la République de l'époque , feu Chadli Bendjedid. « L'Algérie a des institutions » martèle le conférencier en évoquant l'élection présidentielle du 17 avril dernier où, selon Ouyahia, le peuple a de nouveau réitéré sa confiance au président Bouteflika qui a présenté un « sacrifice » pour ce quatrième mandat.
Ce point de divergences avec le groupe des boycotteurs n'est pas le seul puisque Ouyahia a évoqué trois questions sur lesquelles le pouvoir et cette opposition sont en désaccord. Il a ainsi réfuté la thèse des « boycotteurs » selon laquelle l'Algérie est dans une situation catastrophique. « Certes nous avons des problèmes, mais aujourd'hui la sécurité est garantie et l'Algérie est indépendante financièrement » soutient Ouyahia ajoutant que « cette sérénité encourage l'opposition et le pouvoir à oeuvrer ensemble et je pense que le président a tendu la main à tous ».
Ouyahia dira en outre qu'un des points de divergences a trait aux priorités et, à ce propos, il dira : « La mission du président de la République, n'est pas la mission d'un chef de gare. Je pense que la démocratie passe par la consultation et le dialogue ».
Le directeur de cabinet de la présidence s'est aussi arrêté sur la proposition de l'association de l'armée à la période de transition, une revendication soutenue par quelques partis d'opposition et des personnalités, dont, notamment, Mouloud Hammrouche qui a lui aussi boycotté les consultations et a pris part à la conférence de Zeralda.
« L'armée est au service de l'Algérie et non au services des manoeuvres politiques. L'armée à une mission constitutionnelle claire. L'armée est sur le devant de la lutte contre le terrorisme et la protection des frontières. la démocratie pluraliste relève de la responsabilité des politiciens » a affirmé Ouyahia .
Comme quoi l'armée ne doit nullement être impliquée dans le champ politique. Cela dit Ouyahia a mis en garde contre ceux qui évoquent le recours à la rue pour imposer le changement. « Je ne dirais pas que nos amis sont devenus des anarchistes, je rappelle que l'Etat est là et les enfants de l'Algérie ne doivent pas servir de carburant » pour le désordre.
Il a lancé un appel aux boycotteurs en indiquant « qu'ils sont les bienvenus » mais a rejeté la plateforme de Zeralda car « c'est de la surenchère politique ». Refusant de même, par conséquent, toute idée de conference nationale, comme demandé par cette partie de l'opposition, il a cependant indiqué avoir l'assentiment du président de la République pour dire que pour « toutes ces rencontres sont les bienvenues à condition qu'elles se déroulent dans le respect des constantes de la nation et dans le cadre des libertés. La porte de la présidence de la République demeure ouverte et ils seront chez eux et ils peuvent se présenter à tout moment ».


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