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Crise cardiaque, ce qui augmente les risques
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 07 - 2014

Le journaliste Benoît Duquesne est décédé d'une crise cardiaque à quelques jours de ses 57 ans. Un choc pour beaucoup de monde car, comme le rappelle la Fédération française de cardiologie : « Pour le grand public, les maladies cardiaques sont associées à la vieillesse ».
Le journaliste Benoît Duquesne est décédé d'une crise cardiaque à quelques jours de ses 57 ans. Un choc pour beaucoup de monde car, comme le rappelle la Fédération française de cardiologie : « Pour le grand public, les maladies cardiaques sont associées à la vieillesse ».
C'est pourtant la 2e cause de mortalité chez les hommes (juste après le cancer) et la 1re cause chez les femmes. Il y a dix fois plus de mort par arrêt cardiaque que de tués sur la route. Enfin, la crise cardiaque peut survenit à tout âge, du fait de l'augmentation des risques que sont le tabac, l'obésité et le stress.
Parmi les autres risques connus, on trouve :
- Une consommation excessive de sucre raffiné : les personnes qui consomment un quart de leurs calories quotidiennes en sucre ajouté ont trois fois plus de risque de mourir d'une maladie cardiovasculaire que les personnes qui en mangent moins
- La solitude : selon la Fédération française de cardiologie, les personnes seules ont deux fois plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire.
Tout simplement parce que le sentiment d'isolement et la solitude affaiblissent notre système immunitaire et nous rendent plus vulnérables
- La sédentarité : être debout et bouger permet de mieux éliminer le sucre dans le sang.
- Le stress : pression au travail, tensions familiales ou problèmes financiers multiplient par deux le risque de crise cardiaque.
4 mutations rares d'un gène qui réduirait de 40% le risque de maladie coronarienne
On le sait, les graisses qui circulent dans le sang sont liées aux risques de maladies cardiovasculaires. Ce gras prend plusieurs formes, dont le mauvais cholestérol (LDL), le bon cholestérol (HDL) et les triglycérides. C'est sur le rôle particulier des triglycérides que des chercheurs américains se sont penchés, bouleversant par leurs travaux des années de certitudes médicales.
En effet, pendant des années, les personnes soucieuses de leur santé cardiaque ont veillé à ce que leur taux de bon cholestérol (HDL) reste élevé et que leur taux de mauvais cholestérol (LDL) reste au plus bas. Or, le docteur Sekar Kathiresan, directeur du service de cardiologie préventive au Massachusetts General Hospital (Etats-Unis) et son équipe ont découvert que c'est un taux trop élevé en triglycérides qui serait le facteur important dans les maladies cardiovasculaires, et non un taux trop faible de bon cholestérol (HDL).
Des recherches génétiques massives menées sur l'ADN de plus de 4.000 personnes ont démontré que les personnes porteuses d'une mutation du gène appelé "APOC3" avaient des niveaux de triglycérides plus bas. Et que ces mêmes personnes réduisaient de 40 % leur risque de maladie coronarienne par rapport aux personnes qui ne sont pas porteuses d'un gène mutant.
"Cette découverte pourrait permettre d'imaginer de nouveaux traitements qui diminueront le taux de triglycérides afin de prévenir le risque d'infarctus ou d'AVC" a déclaré le Dr Kathiresan. Pour ces recherches, les médecins ont profité de la révolution dans la technologie de séquençage du génome humain. Ils ont ainsi découvert qu'environ une personne sur 150 est porteuse d'une mutation sur le gène APOC3, qui inhibe la circulation des triglycérides dans le sang.
Pollution sonore, un impact sur notre santé
Un récent rapport de l'OMS montre que la pollution sonore présente un risque réel pour notre santé, notamment dans les grandes villes. Entre les coups de klaxon, les éclats de voix, les sirènes de pompiers et les bruits d'échappement, il n'est pas toujours facile d'être au calme, surtout en ville.
Mais si la pollution sonore est surtout désagréable, elle a aussi un réel impact négatif sur notre santé : c'est en tout cas la conclusion d'un récent rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui-ci classe d'ailleurs le bruit à la deuxième place des causes environnementales de morbidité, juste derrière la pollution atmosphérique.
En s'exposant à longueur de journée aux bruits de la circulation, on augmente considérablement notre taux de stress : du coup, nos chances de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus ou encore des troubles cardiaques sont maximisées. Par ailleurs, au-dessus de 40 dB, impossible de dormir : c'est la porte ouverte aux troubles du sommeil et à l'insomnie. Enfin, un bruit aigu et persistant (la perceuse du voisin, par exemple) peut causer des acouphènes. Bref, la pollution sonore, c'est mauvais pour notre santé !
Limiter le bruit dans les grandes villes
Pour limiter l'impact santé de cette dernière, les experts de l'OMS se sont donc réunis autour d'une table avec des représentants de l'industrie automobile américaine, des universitaires et des politiques. Le but : développer davantage de murs anti-bruit dans les grandes villes, réfléchir à des moyens de transport silencieux et effectuer un travail de prévention chez les riverains... En 2010, une enquête, menée dans 75 villes européennes, avait par ailleurs révélé que le bruit était un problème pour près de la moitié des participants.
C'est pourtant la 2e cause de mortalité chez les hommes (juste après le cancer) et la 1re cause chez les femmes. Il y a dix fois plus de mort par arrêt cardiaque que de tués sur la route. Enfin, la crise cardiaque peut survenit à tout âge, du fait de l'augmentation des risques que sont le tabac, l'obésité et le stress.
Parmi les autres risques connus, on trouve :
- Une consommation excessive de sucre raffiné : les personnes qui consomment un quart de leurs calories quotidiennes en sucre ajouté ont trois fois plus de risque de mourir d'une maladie cardiovasculaire que les personnes qui en mangent moins
- La solitude : selon la Fédération française de cardiologie, les personnes seules ont deux fois plus de risques de développer une maladie cardiovasculaire.
Tout simplement parce que le sentiment d'isolement et la solitude affaiblissent notre système immunitaire et nous rendent plus vulnérables
- La sédentarité : être debout et bouger permet de mieux éliminer le sucre dans le sang.
- Le stress : pression au travail, tensions familiales ou problèmes financiers multiplient par deux le risque de crise cardiaque.
4 mutations rares d'un gène qui réduirait de 40% le risque de maladie coronarienne
On le sait, les graisses qui circulent dans le sang sont liées aux risques de maladies cardiovasculaires. Ce gras prend plusieurs formes, dont le mauvais cholestérol (LDL), le bon cholestérol (HDL) et les triglycérides. C'est sur le rôle particulier des triglycérides que des chercheurs américains se sont penchés, bouleversant par leurs travaux des années de certitudes médicales.
En effet, pendant des années, les personnes soucieuses de leur santé cardiaque ont veillé à ce que leur taux de bon cholestérol (HDL) reste élevé et que leur taux de mauvais cholestérol (LDL) reste au plus bas. Or, le docteur Sekar Kathiresan, directeur du service de cardiologie préventive au Massachusetts General Hospital (Etats-Unis) et son équipe ont découvert que c'est un taux trop élevé en triglycérides qui serait le facteur important dans les maladies cardiovasculaires, et non un taux trop faible de bon cholestérol (HDL).
Des recherches génétiques massives menées sur l'ADN de plus de 4.000 personnes ont démontré que les personnes porteuses d'une mutation du gène appelé "APOC3" avaient des niveaux de triglycérides plus bas. Et que ces mêmes personnes réduisaient de 40 % leur risque de maladie coronarienne par rapport aux personnes qui ne sont pas porteuses d'un gène mutant.
"Cette découverte pourrait permettre d'imaginer de nouveaux traitements qui diminueront le taux de triglycérides afin de prévenir le risque d'infarctus ou d'AVC" a déclaré le Dr Kathiresan. Pour ces recherches, les médecins ont profité de la révolution dans la technologie de séquençage du génome humain. Ils ont ainsi découvert qu'environ une personne sur 150 est porteuse d'une mutation sur le gène APOC3, qui inhibe la circulation des triglycérides dans le sang.
Pollution sonore, un impact sur notre santé
Un récent rapport de l'OMS montre que la pollution sonore présente un risque réel pour notre santé, notamment dans les grandes villes. Entre les coups de klaxon, les éclats de voix, les sirènes de pompiers et les bruits d'échappement, il n'est pas toujours facile d'être au calme, surtout en ville.
Mais si la pollution sonore est surtout désagréable, elle a aussi un réel impact négatif sur notre santé : c'est en tout cas la conclusion d'un récent rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Celui-ci classe d'ailleurs le bruit à la deuxième place des causes environnementales de morbidité, juste derrière la pollution atmosphérique.
En s'exposant à longueur de journée aux bruits de la circulation, on augmente considérablement notre taux de stress : du coup, nos chances de subir un accident vasculaire cérébral (AVC), un infarctus ou encore des troubles cardiaques sont maximisées. Par ailleurs, au-dessus de 40 dB, impossible de dormir : c'est la porte ouverte aux troubles du sommeil et à l'insomnie. Enfin, un bruit aigu et persistant (la perceuse du voisin, par exemple) peut causer des acouphènes. Bref, la pollution sonore, c'est mauvais pour notre santé !
Limiter le bruit dans les grandes villes
Pour limiter l'impact santé de cette dernière, les experts de l'OMS se sont donc réunis autour d'une table avec des représentants de l'industrie automobile américaine, des universitaires et des politiques. Le but : développer davantage de murs anti-bruit dans les grandes villes, réfléchir à des moyens de transport silencieux et effectuer un travail de prévention chez les riverains... En 2010, une enquête, menée dans 75 villes européennes, avait par ailleurs révélé que le bruit était un problème pour près de la moitié des participants.


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