Des APC sont sujettes aux pires dérives de gestion. Il est temps d'y mettre de l'ordre. Les mairies algériennes seront désormais sous le contrôle de l'autorité centrale. Des APC sont sujettes aux pires dérives de gestion. Il est temps d'y mettre de l'ordre. Les mairies algériennes seront désormais sous le contrôle de l'autorité centrale. Ces APC qui vivent un marasme budgétaire, suite aux lourdes dettes et déficits chroniques, seront encadrées dorénavant par l'autorité du wali.Les nouveaux élus devront s'acclimater. Les communes traversent une grave crise qui affecte leurs activités et hypothèque leurs projets. Bien qu'il y ait un code communal comme nouvel outil de gouvernance locale, les élus semblent perdus dans le gouffre des dettes qui les accable, les fait pointer du doigt et parfois les jette en pâture. Les scandales finissent à ternir pour de bon la réputation des maires en quête de reconnaissance ou de crédibilité, ceci malgré l'indifférence et le mépris affichés par les citoyens à leur égard. Sur le plan de la gestion, les 1.541 communes que comptent l'Algérie ne semblent pas être au diapason de ce qui se fait ailleurs. Beaucoup de communes souffrent de « pauvreté de moyens » alors que d'autres plus « riches » n'arrivent pas à exploiter leurs ressources à bon escient et font souvent le frais d'une « incompétence caractérisée » selon la formule d'un expert en management. Cela va du détournement des deniers publics, subtilisation frauduleuse de foncier, abus de biens sociaux, irrégularité dans la passation de marchés... C'est ainsi que la chronique quotidienne alimente les faits où les maires sont devenus suspicieux envers leurs électeurs qui ne leur épargnent pas leurs moqueries. Mais, signalons au départ que 440 communes sont classées comme les plus déshéritées et 1.249 autres sont carrément déficitaires. Cette situation chaotique ne fait que cumuler les mauvais points dans un contexte où il est difficile de faire dans la répartition équitable des budgets entre les différentes communes. Pire, les communes des grandes agglomérations, censées être des sinécures, vu l'importance démographique (collectes de taxes et recettes fiscales de commerçants ou des entreprises) semblent être à bout de souffle attendu le déficit chronique de leurs trésoreries. Comme à l'accoutumée, les autorités ne trouvent la solution ultime que dans les subventions sans proposer un plan de gouvernance, précisant le rôle de ces assemblées en imposant une surveillance budgétaire qui minimiserait les dérives. A cela s'ajoute la sempiternelle question du pouvoir des élus locaux. Dans quelle mesure peuvent-ils s'affranchir de la tutelle et des pesanteurs bureaucratiques ? Comment peuvent-ils se démarquer des «lobbies d'affairistes» et des groupes de pression bien organisés qui imposent leur diktat ? Deux questions qui résument toute la problématique des présidents d'APC confrontés aux pratiques frauduleuses de toutes sortes et dépourvus de soutien lorsqu'ils se font entendre (ils sont rares) pour dénoncer les abus. Pourtant, les magistrats municipaux font fi de la compétence judiciaire dont ils sont investis lorsqu'ils viennent à constater des impairs à leur niveau. C'est là où le bât blesse. Ces APC qui vivent un marasme budgétaire, suite aux lourdes dettes et déficits chroniques, seront encadrées dorénavant par l'autorité du wali.Les nouveaux élus devront s'acclimater. Les communes traversent une grave crise qui affecte leurs activités et hypothèque leurs projets. Bien qu'il y ait un code communal comme nouvel outil de gouvernance locale, les élus semblent perdus dans le gouffre des dettes qui les accable, les fait pointer du doigt et parfois les jette en pâture. Les scandales finissent à ternir pour de bon la réputation des maires en quête de reconnaissance ou de crédibilité, ceci malgré l'indifférence et le mépris affichés par les citoyens à leur égard. Sur le plan de la gestion, les 1.541 communes que comptent l'Algérie ne semblent pas être au diapason de ce qui se fait ailleurs. Beaucoup de communes souffrent de « pauvreté de moyens » alors que d'autres plus « riches » n'arrivent pas à exploiter leurs ressources à bon escient et font souvent le frais d'une « incompétence caractérisée » selon la formule d'un expert en management. Cela va du détournement des deniers publics, subtilisation frauduleuse de foncier, abus de biens sociaux, irrégularité dans la passation de marchés... C'est ainsi que la chronique quotidienne alimente les faits où les maires sont devenus suspicieux envers leurs électeurs qui ne leur épargnent pas leurs moqueries. Mais, signalons au départ que 440 communes sont classées comme les plus déshéritées et 1.249 autres sont carrément déficitaires. Cette situation chaotique ne fait que cumuler les mauvais points dans un contexte où il est difficile de faire dans la répartition équitable des budgets entre les différentes communes. Pire, les communes des grandes agglomérations, censées être des sinécures, vu l'importance démographique (collectes de taxes et recettes fiscales de commerçants ou des entreprises) semblent être à bout de souffle attendu le déficit chronique de leurs trésoreries. Comme à l'accoutumée, les autorités ne trouvent la solution ultime que dans les subventions sans proposer un plan de gouvernance, précisant le rôle de ces assemblées en imposant une surveillance budgétaire qui minimiserait les dérives. A cela s'ajoute la sempiternelle question du pouvoir des élus locaux. Dans quelle mesure peuvent-ils s'affranchir de la tutelle et des pesanteurs bureaucratiques ? Comment peuvent-ils se démarquer des «lobbies d'affairistes» et des groupes de pression bien organisés qui imposent leur diktat ? Deux questions qui résument toute la problématique des présidents d'APC confrontés aux pratiques frauduleuses de toutes sortes et dépourvus de soutien lorsqu'ils se font entendre (ils sont rares) pour dénoncer les abus. Pourtant, les magistrats municipaux font fi de la compétence judiciaire dont ils sont investis lorsqu'ils viennent à constater des impairs à leur niveau. C'est là où le bât blesse.