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Quand la transparence fait défaut
Les communes en mal de gouvernance
Publié dans Le Midi Libre le 23 - 07 - 2013

Dettes lourdes, déficits de budgets et manque de prérogatives pour les élus. Les communes traversent une grave crise qui affecte leurs activités et hypothèquent leurs projets.
Dettes lourdes, déficits de budgets et manque de prérogatives pour les élus. Les communes traversent une grave crise qui affecte leurs activités et hypothèquent leurs projets.
Bien qu‘il y ait un code communal comme nouvel outil de gouvernance locale, les élus semblent perdus à jamais dans le gouffre des dettes qui les accablent et les pointent du doigt et parfois les jettent en pâture.
Les histoires de scandales finissent à ternir pour de bon les maires en quête d‘une reconnaissance ou d‘une crédibilité qu‘ils veulent obtenir malgré l‘indifférence et le mépris affichés par les citoyens à leur égard. Sur le plan de la gestion, les 1541 communes que comptent l‘Algérie ne semblent pas être au diapason de ce qui se fait ailleurs.
Beaucoup de communes souffrent de «pauvreté de moyens» alors que d‘autres plus «riches» n‘arrivent pas à exploiter les ressources à bon escient et font souvent le frais d‘une «incompétence caractérisée» selon la formule d‘un expert en management. Pis encore, une étude d‘un grand spécialiste révèle que 1650 élus locaux ont été poursuivis en justice pour plusieurs faits délictuels. Cela va du détournement des deniers publics, subtilisation frauduleuse de foncier, abus de biens sociaux, irrégularité dans la passation de marchés...
C‘est ainsi que le chronique quotidienne alimente les faits où les maires sont devenus suspects envers leurs masses d‘électeurs qui ne les épargnent pas de risées et moqueries et souvent d‘un rapport de méfiance. Mais, signalons au départ que 440 communes sont classées comme les plus déshéritées et 1249 autres sont carrément déficitaires.
Cette situation chaotique ne fait que cumuler les mauvais points dans un contexte où il est difficile de faire dans la répartition équitable des budgets entre les différentes communes. Pire, les communes des grandes agglomérations censées être des sinécures vu l‘importance démographique (collectes de taxes et recettes fiscales de commerçants ou des entreprises) semblent être à bout de souffle étant le déficit chronique de leur trésorerie et les distorsions de leur gestion.
Comme à l‘accoutumée, les autorités ne trouvent la solution ultime que dans les subventions sans proposer un plan de gouvernance en précisant le rôle de ces assemblées et d‘imposer une surveillance budgétaire qui minimiserait les dérives. A cela s‘ajoute la sempiternelle question du pouvoir des élus locaux. Dans quelle mesure peuvent-ils s‘affranchir de la tutelle et des pesanteurs bureaucratiques ?
Comment peuvent-ils se démarquer des «lobbies d‘affairistes» et des groupes de pression bien organisés qui imposent leur diktat ? Deux questions qui résument toute la problématique de présidents d‘APC confrontés aux pratiques frauduleuses de toutes sortes et dépourvus de soutien lorsqu‘ils se font entendre (ils sont rares) pour dénoncer les abus au niveau de leur temple.
Pourtant, les magistrats municipaux comme il est indiqué ne souffrent pas de la compétence judiciaire dont ils sont pourvus lorsqu‘ils viennent à constater les impairs à leur niveau. C‘est là que le bât blesse.
Bien qu‘il y ait un code communal comme nouvel outil de gouvernance locale, les élus semblent perdus à jamais dans le gouffre des dettes qui les accablent et les pointent du doigt et parfois les jettent en pâture.
Les histoires de scandales finissent à ternir pour de bon les maires en quête d‘une reconnaissance ou d‘une crédibilité qu‘ils veulent obtenir malgré l‘indifférence et le mépris affichés par les citoyens à leur égard. Sur le plan de la gestion, les 1541 communes que comptent l‘Algérie ne semblent pas être au diapason de ce qui se fait ailleurs.
Beaucoup de communes souffrent de «pauvreté de moyens» alors que d‘autres plus «riches» n‘arrivent pas à exploiter les ressources à bon escient et font souvent le frais d‘une «incompétence caractérisée» selon la formule d‘un expert en management. Pis encore, une étude d‘un grand spécialiste révèle que 1650 élus locaux ont été poursuivis en justice pour plusieurs faits délictuels. Cela va du détournement des deniers publics, subtilisation frauduleuse de foncier, abus de biens sociaux, irrégularité dans la passation de marchés...
C‘est ainsi que le chronique quotidienne alimente les faits où les maires sont devenus suspects envers leurs masses d‘électeurs qui ne les épargnent pas de risées et moqueries et souvent d‘un rapport de méfiance. Mais, signalons au départ que 440 communes sont classées comme les plus déshéritées et 1249 autres sont carrément déficitaires.
Cette situation chaotique ne fait que cumuler les mauvais points dans un contexte où il est difficile de faire dans la répartition équitable des budgets entre les différentes communes. Pire, les communes des grandes agglomérations censées être des sinécures vu l‘importance démographique (collectes de taxes et recettes fiscales de commerçants ou des entreprises) semblent être à bout de souffle étant le déficit chronique de leur trésorerie et les distorsions de leur gestion.
Comme à l‘accoutumée, les autorités ne trouvent la solution ultime que dans les subventions sans proposer un plan de gouvernance en précisant le rôle de ces assemblées et d‘imposer une surveillance budgétaire qui minimiserait les dérives. A cela s‘ajoute la sempiternelle question du pouvoir des élus locaux. Dans quelle mesure peuvent-ils s‘affranchir de la tutelle et des pesanteurs bureaucratiques ?
Comment peuvent-ils se démarquer des «lobbies d‘affairistes» et des groupes de pression bien organisés qui imposent leur diktat ? Deux questions qui résument toute la problématique de présidents d‘APC confrontés aux pratiques frauduleuses de toutes sortes et dépourvus de soutien lorsqu‘ils se font entendre (ils sont rares) pour dénoncer les abus au niveau de leur temple.
Pourtant, les magistrats municipaux comme il est indiqué ne souffrent pas de la compétence judiciaire dont ils sont pourvus lorsqu‘ils viennent à constater les impairs à leur niveau. C‘est là que le bât blesse.


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