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Le chaos en Libye met en péril les pays du Maghreb
Alerte maximale au Maroc, en Tunisie et en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 08 - 2014

Le renversement du colonel Khadafi a ouvert la boîte de Pandore en Libye. Il y a trois ans, en août 2011, le régime de Maâmmar Kadhafi tombait, suite à l'intervention militaire d'une coalition menée par la France. Aujourd'hui, la Libye est embourbée dans une guerre interne entre les milices qui règnent en maître des lieux. Tripoli, Benghazi et Misrata sont les théâtres de violents affrontements entre fractions rivales qui se disputent le pouvoir, incarnés par un Parlement très fragile et qui n'a aucune capacité de faire régner l'ordre et la sécurité.
Le renversement du colonel Khadafi a ouvert la boîte de Pandore en Libye. Il y a trois ans, en août 2011, le régime de Maâmmar Kadhafi tombait, suite à l'intervention militaire d'une coalition menée par la France. Aujourd'hui, la Libye est embourbée dans une guerre interne entre les milices qui règnent en maître des lieux. Tripoli, Benghazi et Misrata sont les théâtres de violents affrontements entre fractions rivales qui se disputent le pouvoir, incarnés par un Parlement très fragile et qui n'a aucune capacité de faire régner l'ordre et la sécurité.
Le "désordre" qui règne en Lybie fait craindre le pire sur les pays du Maghreb. Le chaos grandissant qui s‘installe dans l‘ex-Jamahiria inquiète sérieusement les responsables maghrébins.
La situation en Libye où les milices font la loi depuis la chute du colonel Kadhafi met les dirigeants des trois pays maghrébins sur les dents. Le récent bombardement de Tripoli par des avions "inconnus" a sonné l‘état d‘alerte maximum en Algérie, au Maroc et en Tunisie. La France et les Etats-Unis ont-ils déjà répondu à l‘appel lancé par le Parlement pour une intervention étrangère en Lybie pour protéger la population civile prise entre les feux des belligérants qui se disputent le pouvoir?
Les deux puissances ont démenti et se sont dits étrangers aux raids qui ont visé la capitale libyenne. Qui a bombardé Tripoli ? Des chasseurs de l‘aviation libyenne ? Peu probable en raison de l‘absence de toutes autorités civiles ou militaires à Tripoli, le pays n‘a plus de gouvernement, depuis des mois, qui puissent ordonner ce genre d‘opérations qui exigent une minutieuse préparation au sol et dans les airs.
Le suspense a été levé avanthier, mardi. Le général Khalifa Hattar, officier libyen dissident, a annoncé être à l‘origine du bombardement de Tripoli. Les autorités libyennes, eux soutiennent que les avions sont étrangers. D‘où viennent, alors, ces avions qui n‘ont pas été signalés ou interceptés par les Libyens où les autorités de pays lorsqu‘ils survolaient l‘espace aérien du ou des pays traversés ?
Les informations parues dans la presse algérienne et tunisienne qui ont évoqué des tunnels creusés en divers endroits des frontières algéro-libyennes et tunisiennes, malgré les démentis par les responsables tunisiens ont fait monter d‘un cran la vigilance et renforcé les dispositifs de sécurité déployés par les pays du Maghreb en particulier au Maroc, en Algérie et en Tunisie, notamment après des informations américaines fournies à la mi-août, aux différentes capitales de ces pays.
Quoiqu‘il en soit, les menaces terroristes sont prises au sérieux par les responsables algériens, marocains et tunisiens. Les rumeurs se multiplient sur des menaces islamistes de djihadistes liés à Al-Qaïda - voire à l‘Etat islamique - qui prépareraient une campagne d‘attentats à partir de la Libye.
Les "Travel warning" concernant les mises en garde émises à leurs ressortissants résidents en Algérie ou envisageant de s‘y rendre par les USA, l‘Italie ou la Canada, reposent-ils sur des considérations d‘objectivité ou sur ces rumeurs qui sont souvent infondées. Des rumeurs aussi et celles-ci sont plus inquiétantes avancent que des djihadistes maghrébins s‘apprêteraient, comme leurs "frères" d‘Irak et de Syrie, à lancer l‘organisation de l‘Etat islamique du Maghreb el-Aqsa sur le modèle de l‘Etat islamique en Irak et au Levant.
L‘information est donnée par un quotidien qui indique que des représentants des djihadistes du "grand" Maghreb (du Maroc à l‘Egypte) et du Sahel (du Soudan au Mali, via le Tchad, le Niger, le nord du Nigeria) s‘apprêteraient à se réunir en "conclave" pour élire leur émir.
Le lieu de cette réunion serait encore secret et mettrait les services de sécurité de la région sur les dents, selon toujours ce journal. La menace terroriste pèse sur le Maroc, affirmait en mai dernier, le département d‘Etat américain dans un rapport, selon lequel de petites cellules indépendantes, radicales et violentes existent encore au Royaume. Ces groupuscules qui adoptent la doctrine djihadiste Al Qaïda, ont malgré tout très peu de moyens, nuançait cette source. La menace virtuelle est devenue sérieusequelques jours plus tard.
Les FAR déploient des missiles à Casablanca
Le Maroc serait sérieusement visé par des attentats terroristes d‘après des sources des services de renseignement, a affirmé récemment Mohamed Hassad, ministre de l‘Intérieur devant le conseil du gouvernement. Le Royaume a même décrété un état d‘alerte maximale pour faire face à cette situation.
L‘état d‘alerte maximale est le niveau de vigilance sécuritaire le plus élevé qui soit. Les informations font état d‘une menace terroriste réelle dirigée contre le Maroc par les membres de l‘Etat islamique, appelé Daesh. Les grands moyens sont employés pour contrecarrer des "attaques" du Daesh.
Les Far (Forces armées royales) ont déployé un vaste dispositif (missiles sol-air, batteries de défense anti-aériennes...) depuis le 15 août, pour s‘assurer de la sécurité des lieux stratégiques. Du matériel militaire est visible près du phare, sur la côte, au centre de Casablanca. Tanger et Marrakech sont aussi ostensiblement gardés.
En Algérie, la menace terroriste inquiète aussi. L‘Algérie au contraire du Maroc partage un long tracé frontalier avec la Libye et la Tunise quoique moindre avec ce dernier pays où une activité terroriste est présente. Le déploiement de forces est certes moins spectaculaire, mais l‘inquiétude est tout aussi perceptible. La gendarmerie et l‘Armée nationale populaire ratissent en particulier les régions frontalières avec la Libye et la Tunisie. L‘état d‘alerte maximale est également au maximum.
Le niveau de vigilance sécuritaire est au plus élevé qui soit sur toute la ligne frontalière de l‘Algérie et la Tunisie. Vigilance toute aussi extrême en Algérie où l‘institution sécuritaire algérienne a appelé les unités de sûreté à plus de vigilance et à renforcer le contrôle au niveau des frontières après avoir obtenu des informations sur des mouvements de certains éléments terroristes dans le sud de la Libye et dans le nord du Mali et du Niger.
L‘Algérie a demandé aux autorités tunisiennes de revoir les mesures de sécurité sur ses frontières terrestres pour combattre la prolifération des armes et de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité. Selon des sources algériennes, le chaos provoqué par la chute du colonel Kadhafi a aidé des groupes armés liés au réseau Al Qaïda à acquérir plus de 3.000 missiles sol-air et plus d‘un million de tonnes d‘armes, munitions et autres pièces d‘armes.
Des sources révèlent aussi que les commandements des armées tunisienne et algérienne se sont mis d‘accord sur des opérations conjointes, dans les régions frontalières communes, contre les terroristes. Les commandements militaires tunisiens et algériens se sont mis d‘accord sur le déploiement de 14.000 soldats, dans des opérations menées dans cinq principales régions frontalières entre les deux pays indiquent ces sources qui expliquent que
Le "désordre" qui règne en Lybie fait craindre le pire sur les pays du Maghreb. Le chaos grandissant qui s‘installe dans l‘ex-Jamahiria inquiète sérieusement les responsables maghrébins.
La situation en Libye où les milices font la loi depuis la chute du colonel Kadhafi met les dirigeants des trois pays maghrébins sur les dents. Le récent bombardement de Tripoli par des avions "inconnus" a sonné l‘état d‘alerte maximum en Algérie, au Maroc et en Tunisie. La France et les Etats-Unis ont-ils déjà répondu à l‘appel lancé par le Parlement pour une intervention étrangère en Lybie pour protéger la population civile prise entre les feux des belligérants qui se disputent le pouvoir?
Les deux puissances ont démenti et se sont dits étrangers aux raids qui ont visé la capitale libyenne. Qui a bombardé Tripoli ? Des chasseurs de l‘aviation libyenne ? Peu probable en raison de l‘absence de toutes autorités civiles ou militaires à Tripoli, le pays n‘a plus de gouvernement, depuis des mois, qui puissent ordonner ce genre d‘opérations qui exigent une minutieuse préparation au sol et dans les airs.
Le suspense a été levé avanthier, mardi. Le général Khalifa Hattar, officier libyen dissident, a annoncé être à l‘origine du bombardement de Tripoli. Les autorités libyennes, eux soutiennent que les avions sont étrangers. D‘où viennent, alors, ces avions qui n‘ont pas été signalés ou interceptés par les Libyens où les autorités de pays lorsqu‘ils survolaient l‘espace aérien du ou des pays traversés ?
Les informations parues dans la presse algérienne et tunisienne qui ont évoqué des tunnels creusés en divers endroits des frontières algéro-libyennes et tunisiennes, malgré les démentis par les responsables tunisiens ont fait monter d‘un cran la vigilance et renforcé les dispositifs de sécurité déployés par les pays du Maghreb en particulier au Maroc, en Algérie et en Tunisie, notamment après des informations américaines fournies à la mi-août, aux différentes capitales de ces pays.
Quoiqu‘il en soit, les menaces terroristes sont prises au sérieux par les responsables algériens, marocains et tunisiens. Les rumeurs se multiplient sur des menaces islamistes de djihadistes liés à Al-Qaïda - voire à l‘Etat islamique - qui prépareraient une campagne d‘attentats à partir de la Libye.
Les "Travel warning" concernant les mises en garde émises à leurs ressortissants résidents en Algérie ou envisageant de s‘y rendre par les USA, l‘Italie ou la Canada, reposent-ils sur des considérations d‘objectivité ou sur ces rumeurs qui sont souvent infondées. Des rumeurs aussi et celles-ci sont plus inquiétantes avancent que des djihadistes maghrébins s‘apprêteraient, comme leurs "frères" d‘Irak et de Syrie, à lancer l‘organisation de l‘Etat islamique du Maghreb el-Aqsa sur le modèle de l‘Etat islamique en Irak et au Levant.
L‘information est donnée par un quotidien qui indique que des représentants des djihadistes du "grand" Maghreb (du Maroc à l‘Egypte) et du Sahel (du Soudan au Mali, via le Tchad, le Niger, le nord du Nigeria) s‘apprêteraient à se réunir en "conclave" pour élire leur émir.
Le lieu de cette réunion serait encore secret et mettrait les services de sécurité de la région sur les dents, selon toujours ce journal. La menace terroriste pèse sur le Maroc, affirmait en mai dernier, le département d‘Etat américain dans un rapport, selon lequel de petites cellules indépendantes, radicales et violentes existent encore au Royaume. Ces groupuscules qui adoptent la doctrine djihadiste Al Qaïda, ont malgré tout très peu de moyens, nuançait cette source. La menace virtuelle est devenue sérieusequelques jours plus tard.
Les FAR déploient des missiles à Casablanca
Le Maroc serait sérieusement visé par des attentats terroristes d‘après des sources des services de renseignement, a affirmé récemment Mohamed Hassad, ministre de l‘Intérieur devant le conseil du gouvernement. Le Royaume a même décrété un état d‘alerte maximale pour faire face à cette situation.
L‘état d‘alerte maximale est le niveau de vigilance sécuritaire le plus élevé qui soit. Les informations font état d‘une menace terroriste réelle dirigée contre le Maroc par les membres de l‘Etat islamique, appelé Daesh. Les grands moyens sont employés pour contrecarrer des "attaques" du Daesh.
Les Far (Forces armées royales) ont déployé un vaste dispositif (missiles sol-air, batteries de défense anti-aériennes...) depuis le 15 août, pour s‘assurer de la sécurité des lieux stratégiques. Du matériel militaire est visible près du phare, sur la côte, au centre de Casablanca. Tanger et Marrakech sont aussi ostensiblement gardés.
En Algérie, la menace terroriste inquiète aussi. L‘Algérie au contraire du Maroc partage un long tracé frontalier avec la Libye et la Tunise quoique moindre avec ce dernier pays où une activité terroriste est présente. Le déploiement de forces est certes moins spectaculaire, mais l‘inquiétude est tout aussi perceptible. La gendarmerie et l‘Armée nationale populaire ratissent en particulier les régions frontalières avec la Libye et la Tunisie. L‘état d‘alerte maximale est également au maximum.
Le niveau de vigilance sécuritaire est au plus élevé qui soit sur toute la ligne frontalière de l‘Algérie et la Tunisie. Vigilance toute aussi extrême en Algérie où l‘institution sécuritaire algérienne a appelé les unités de sûreté à plus de vigilance et à renforcer le contrôle au niveau des frontières après avoir obtenu des informations sur des mouvements de certains éléments terroristes dans le sud de la Libye et dans le nord du Mali et du Niger.
L‘Algérie a demandé aux autorités tunisiennes de revoir les mesures de sécurité sur ses frontières terrestres pour combattre la prolifération des armes et de renforcer la coopération bilatérale en matière de sécurité. Selon des sources algériennes, le chaos provoqué par la chute du colonel Kadhafi a aidé des groupes armés liés au réseau Al Qaïda à acquérir plus de 3.000 missiles sol-air et plus d‘un million de tonnes d‘armes, munitions et autres pièces d‘armes.
Des sources révèlent aussi que les commandements des armées tunisienne et algérienne se sont mis d‘accord sur des opérations conjointes, dans les régions frontalières communes, contre les terroristes. Les commandements militaires tunisiens et algériens se sont mis d‘accord sur le déploiement de 14.000 soldats, dans des opérations menées dans cinq principales régions frontalières entre les deux pays indiquent ces sources qui expliquent que


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