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Bouteflika reprend en main le vieux parti
Belkhadem persona non grata au gouvernement et au FLN
Publié dans Le Midi Libre le 27 - 08 - 2014

l'approche de la rentrée sociale, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, met de l'ordre dans la maison FLN. Double sanction pour l'ex-secrétaire général qui ambitionnait de reprendre du service au sein du parti majoritaire à l'APN.
l'approche de la rentrée sociale, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, met de l'ordre dans la maison FLN. Double sanction pour l'ex-secrétaire général qui ambitionnait de reprendre du service au sein du parti majoritaire à l'APN.
Il est débarqué des structures de l'Etat et interdit de participer à toutes les activités du FLN. Une décision qui met un terme à l'agitation au sein du parti et entretenue par deux ailes qui se chamaillaient pour prendre les commandes.
Abdelaziz Bouteflika a finalement tranché dans le conflit qui oppose deux tendances au sein du FLN. Celle incarnée par Amar Saïdani, actuel secrétaire général du parti suite au plébiscite du CC du 30 août 2013, sept mois après l'éviction de Belkhadem et celle de ce dernier, qui s'est vu retirer à la majorité la confiance lors de la session du 31 janvier 2013 du comité central. La soudaine décision du chef de l'Etat signe la mort politique de celui qui a gravi les échelons de la hiérarchie gouvernementale et partisane de manière fulgurante.
La main de Bouteflika s'est abattue lourdement sur le corps frêle de Belkhadem. La source de la présidence n'a pas fait dans le détail dans la mise à mort du désormais ex-ministre d'Etat, ministre conseiller à la présidence de la République. « Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin, mardi matin, aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem », a appris l'APS de source relevant de la présidence de la République.
Le président Bouteflika « a pris un décret en vertu duquel il a mis fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem en qualité de ministre d'Etat, conseiller spécial à la présidence de la République, ainsi qu'à toutes ses activités en relation avec l'ensemble des structures de l'Etat », a indiqué cette source. En filigrane, Abdelaziz Bekhadem a été débarqué et pour longtemps des structures de l'Etat.
Plus de doute, l'ex conseillé n'a pas bénéficié d'aucune « grâce » même pas celle qui est employé généralement « mis fin à ses fonctions » accompagné de « appelé à d'autres fonctions » pour faire passer la pilule au concerné. Pire, Abdelaziz aura bu le calice jusqu'à la lie avec la sanction prise à son encontre par Bouteflika, président d'honneur du FLN, faut-il le rappeler.
Sous cette casquette le chef de l'Etat a instruit le secrétaire général du FLN à l'effet de prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l'ensemble de ses structures. La crise, qui déchirait les rangs du FLN, va faire partie des souvenirs ayant jalonné la vie du parti.
Il en est un qui est sorti vainqueur du bras de fer qui a opposé les deux hommes durant de longs mois et qui a causé des dégâts immenses dans la notoriété, la crédibilité et l'image du FLN renvoyées aux militants, sympathisants, classe politique ou simple citoyens très attachés aux valeurs fondateurs du parti. Amar Saïdani est conforté dans son poste de secrétaire général du FLN.
Il a les coudées franches pour imposer ses visions et sa démarche pour remettre le FLN sur rail après les dérives d'ordre organique. Le groupe Belayat est dans le collimateur. Qui oserait élever la voix pour contester Saïdani, maintenant qu'il jouit du parapluie de la présidence de la République.
Certainement pas ceux qui ont pris faits et cause pour Belkhadem lors de la session du comité central qui a vu Saïdani intronisé secrétaire général du FLN à l'hôtel Aurassi. Les jeux sont faits et l'opacité, qui a entouré les intentions de Bouteflika sur le devenir du FLN, sont levées. Il faut dire que la tension était électrique entre le clan de Saïdani et celui de Belkhadem.
La scission était largement consommée. Le point de non retour a été atteint en juin lorsque l'ex-secrétaire général du FLN a été refoulé, lors d'une réunion organisée par le comité central du parti, à l'hôtel Aurassi. Une dispute a éclaté en pleine session ordinaire, alors qu'elle se déroulait en présence de 272 membres et 10 autres par procuration, sur 341 personnes convoquées.
Alors qu'il tentait d'accéder à la salle avec un certain nombre de ses partisans, Belkhadem a été stoppé net par ses adversaires, « Un tel comportement relève d'une tentative d'accaparer le parti », avait-il déclaré à la presse. Il reste à savoir ce qui a motivé le président de la République de le déclarer « personna non grata au sein des structures de l'Etat et au sein du FLN ?». La rentrée sociale s'annonce lourde de tensions ? Les partis de l'opposition et les personnalités politiques qui pressent le chef de l'Etat à « amorcer » une transition politique consensuelle ?
Les défis régionaux ? Il y a un peu de tout cela ! Le chef de l'Etat souhaite s'appuyer sur un « Front » fort à l'intérieur du pays après la défection du MSP. Le RND est entre de bonnes mains et sûr de sa loyauté envers le président de la République. Abdelaziz Bouteflika vient d'enlever une grosse épine du pied du FLN qui sera un appareil à son seul service pour les échéances et les défis à venir tant au niveau national que régional.
Il est débarqué des structures de l'Etat et interdit de participer à toutes les activités du FLN. Une décision qui met un terme à l'agitation au sein du parti et entretenue par deux ailes qui se chamaillaient pour prendre les commandes.
Abdelaziz Bouteflika a finalement tranché dans le conflit qui oppose deux tendances au sein du FLN. Celle incarnée par Amar Saïdani, actuel secrétaire général du parti suite au plébiscite du CC du 30 août 2013, sept mois après l'éviction de Belkhadem et celle de ce dernier, qui s'est vu retirer à la majorité la confiance lors de la session du 31 janvier 2013 du comité central. La soudaine décision du chef de l'Etat signe la mort politique de celui qui a gravi les échelons de la hiérarchie gouvernementale et partisane de manière fulgurante.
La main de Bouteflika s'est abattue lourdement sur le corps frêle de Belkhadem. La source de la présidence n'a pas fait dans le détail dans la mise à mort du désormais ex-ministre d'Etat, ministre conseiller à la présidence de la République. « Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a mis fin, mardi matin, aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem », a appris l'APS de source relevant de la présidence de la République.
Le président Bouteflika « a pris un décret en vertu duquel il a mis fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem en qualité de ministre d'Etat, conseiller spécial à la présidence de la République, ainsi qu'à toutes ses activités en relation avec l'ensemble des structures de l'Etat », a indiqué cette source. En filigrane, Abdelaziz Bekhadem a été débarqué et pour longtemps des structures de l'Etat.
Plus de doute, l'ex conseillé n'a pas bénéficié d'aucune « grâce » même pas celle qui est employé généralement « mis fin à ses fonctions » accompagné de « appelé à d'autres fonctions » pour faire passer la pilule au concerné. Pire, Abdelaziz aura bu le calice jusqu'à la lie avec la sanction prise à son encontre par Bouteflika, président d'honneur du FLN, faut-il le rappeler.
Sous cette casquette le chef de l'Etat a instruit le secrétaire général du FLN à l'effet de prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l'ensemble de ses structures. La crise, qui déchirait les rangs du FLN, va faire partie des souvenirs ayant jalonné la vie du parti.
Il en est un qui est sorti vainqueur du bras de fer qui a opposé les deux hommes durant de longs mois et qui a causé des dégâts immenses dans la notoriété, la crédibilité et l'image du FLN renvoyées aux militants, sympathisants, classe politique ou simple citoyens très attachés aux valeurs fondateurs du parti. Amar Saïdani est conforté dans son poste de secrétaire général du FLN.
Il a les coudées franches pour imposer ses visions et sa démarche pour remettre le FLN sur rail après les dérives d'ordre organique. Le groupe Belayat est dans le collimateur. Qui oserait élever la voix pour contester Saïdani, maintenant qu'il jouit du parapluie de la présidence de la République.
Certainement pas ceux qui ont pris faits et cause pour Belkhadem lors de la session du comité central qui a vu Saïdani intronisé secrétaire général du FLN à l'hôtel Aurassi. Les jeux sont faits et l'opacité, qui a entouré les intentions de Bouteflika sur le devenir du FLN, sont levées. Il faut dire que la tension était électrique entre le clan de Saïdani et celui de Belkhadem.
La scission était largement consommée. Le point de non retour a été atteint en juin lorsque l'ex-secrétaire général du FLN a été refoulé, lors d'une réunion organisée par le comité central du parti, à l'hôtel Aurassi. Une dispute a éclaté en pleine session ordinaire, alors qu'elle se déroulait en présence de 272 membres et 10 autres par procuration, sur 341 personnes convoquées.
Alors qu'il tentait d'accéder à la salle avec un certain nombre de ses partisans, Belkhadem a été stoppé net par ses adversaires, « Un tel comportement relève d'une tentative d'accaparer le parti », avait-il déclaré à la presse. Il reste à savoir ce qui a motivé le président de la République de le déclarer « personna non grata au sein des structures de l'Etat et au sein du FLN ?». La rentrée sociale s'annonce lourde de tensions ? Les partis de l'opposition et les personnalités politiques qui pressent le chef de l'Etat à « amorcer » une transition politique consensuelle ?
Les défis régionaux ? Il y a un peu de tout cela ! Le chef de l'Etat souhaite s'appuyer sur un « Front » fort à l'intérieur du pays après la défection du MSP. Le RND est entre de bonnes mains et sûr de sa loyauté envers le président de la République. Abdelaziz Bouteflika vient d'enlever une grosse épine du pied du FLN qui sera un appareil à son seul service pour les échéances et les défis à venir tant au niveau national que régional.


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