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La magie de la musique universelle à un public homogène
6e festival de musique symphonique à Alger
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 09 - 2014

Vendredi prochain, s'achèvera la 6e Festival de musique symphonique Alger Jusque-là tout se passe pour le mieux. Depuis sa création, le Festival connaît un succès continu. Sa popularité croissante, ainsi que la renommée de ses invités.
Vendredi prochain, s'achèvera la 6e Festival de musique symphonique Alger Jusque-là tout se passe pour le mieux. Depuis sa création, le Festival connaît un succès continu. Sa popularité croissante, ainsi que la renommée de ses invités.
Un trio italien, un ensemble à cordes français et l'Orchestre symphonique tunisien étaient au programme, lundi dernier sur les planches du théâtre national «Mahiedine Bachtarzi »à Alger, du 6e Festival culturel international de musique symphonique, gratifiant le public de trois modes d'orchestration différents de la musique classique universelle.
Premier à apparaître était, le trio italien, représenté par Maria Teresa Strappati à la clarinette, Anna Caterina Cornacchini, cantatrice à la voix soprane et Marco Flumeri au piano, interprétant une dizaine de pièces dont celles de Giacomo.Puccini, Giuseppe Verdi (avec trois extraits de la "Traviata") et Gioachino Rossini,dans des versions réarrangées.
Le trio a exécuté son programme dans la joie et le plaisir de transmettre la douceur et la magie de la musique universelle à un public homogène, venu en nombre apprécier le jeu des instrumentistes marqué par la maîtrise et la rigueur académique. L'Orchestre français à cordes du conservatoire de Lyon, comptant seize jeunes musiciens dirigés par Alain Jacquon, a, par la suite présenté des oeuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Claude Debussy, Gustav Mahler et Benjamin Britten.
Les douze violonistes, dont neuf au premier pupitre et trois altistes, les deux violoncellistes, le contrebassiste et la harpiste ont reproduit le génie et la pureté des grands compositeurs universels, dans leurs conceptions mélodiques aux aspects évidents et parfaits. Sous la direction de Hafedh Makni, l'Orchestre symphonique tunisien présent avec une quarantaine de musiciens dont Bassem Makni au piano, est intervenu en dernier, exécutant un programme ambitieux, comprenant des pièces d'Edward Elgar, Edvar Grieg, J.Ayad et Mohamed Makni avec "Suite arabe".
Dans un jeu imprégné de délicatesse et de sobriété, l'ensemble tunisien, usant des percussions arabes ainsi que du quart de ton qui caractérise les musiques orientales, a généré de belles émotions alliant la romance à la gaité du coeur et à la joie de vivre. Durant près de deux heures de temps, les différentes formations ont livré des prestations pleines, de haute qualité, faisant montre de maîtrise technique et de belles envolées phrastiques, sur un support harmonique où le contre point (superposition décalée d'une ou plusieurs mélodies à l'air principal) a prévalu.
Pour rappel, le duo suisse, quintette allemand et orchestre de chambre égyptien ont offert dimanche dernier une soirée colorée où musiques classiques, romantiques et contemporaines ont captivé le public venu nombreux. Gabriel Fauré, Johannes Brahms, Franz Anton Hoffmeister, George Onslow, Edward Grieg et Antonin Leopold Dvorak composaient le menu de cette troisième journée du Festival culturel international de musique symphonique qui s'est achevé sur une touche de musique contemporaine avec la "Passacaglia pour luth, piano et orchestre de cordes" écrite en 1993 par le compositeur égyptien Rageh Daoud.
Sous la direction du maestro égyptien Nayer Nagui qui s'est déjà produit plusieurs fois en Algérie à la direction de l'orchestre national, l'orchestre de chambre de la bibliothèque d'Alexandrie a clos la soirée par cette moderne passacaille qui a uni avec bonheur le luth oriental de Hisham Essam , l'orgue de Attika Khodja et les instruments à cordes de l'orchestre. En Algérie pour la première fois, les membres de la formation égyptienne ont su partager l'allégresse et le rythme sautillant des danses paysannes qui ont tant inspiré le compositeur norvégien Edvard Grieg (1843/1907).
Douceur et volutes chatoyantes ont également caractérisé l'interprétation égyptienne d'une "Valse" du compositeur tchèque Antonin Dvorak. Le quintette allemand Klang Essenz a interprété des pièces du compositeur allemand Franz Anton Hoffmeister (1754/1812) et du français George Onslow (1784/1853). Basson et violoncelle ont dialogué avec le hautbois et les violons avec une grande virtuosité.
Le duo suisse Katia Michel au piano et Peter Schmidt au violoncelle a ouvert la soirée par une "Romance" de Gabriel Fauré (1845/1924) et de nombreuses pièces de Johannes Brahms (1833/1897). Les phrasés déterminés de la pianiste ont mis en relief le jeu sombre et grave du violoncelliste. Dix neuf pays prennent part au 6e Festival culturel international de musique symphonique qui se poursuit jusqu'au 19 septembre au TNA avec également la programmation parallèle de cinq concerts dans d'autres régions d'Algérie.
Un trio italien, un ensemble à cordes français et l'Orchestre symphonique tunisien étaient au programme, lundi dernier sur les planches du théâtre national «Mahiedine Bachtarzi »à Alger, du 6e Festival culturel international de musique symphonique, gratifiant le public de trois modes d'orchestration différents de la musique classique universelle.
Premier à apparaître était, le trio italien, représenté par Maria Teresa Strappati à la clarinette, Anna Caterina Cornacchini, cantatrice à la voix soprane et Marco Flumeri au piano, interprétant une dizaine de pièces dont celles de Giacomo.Puccini, Giuseppe Verdi (avec trois extraits de la "Traviata") et Gioachino Rossini,dans des versions réarrangées.
Le trio a exécuté son programme dans la joie et le plaisir de transmettre la douceur et la magie de la musique universelle à un public homogène, venu en nombre apprécier le jeu des instrumentistes marqué par la maîtrise et la rigueur académique. L'Orchestre français à cordes du conservatoire de Lyon, comptant seize jeunes musiciens dirigés par Alain Jacquon, a, par la suite présenté des oeuvres de Wolfgang Amadeus Mozart, Claude Debussy, Gustav Mahler et Benjamin Britten.
Les douze violonistes, dont neuf au premier pupitre et trois altistes, les deux violoncellistes, le contrebassiste et la harpiste ont reproduit le génie et la pureté des grands compositeurs universels, dans leurs conceptions mélodiques aux aspects évidents et parfaits. Sous la direction de Hafedh Makni, l'Orchestre symphonique tunisien présent avec une quarantaine de musiciens dont Bassem Makni au piano, est intervenu en dernier, exécutant un programme ambitieux, comprenant des pièces d'Edward Elgar, Edvar Grieg, J.Ayad et Mohamed Makni avec "Suite arabe".
Dans un jeu imprégné de délicatesse et de sobriété, l'ensemble tunisien, usant des percussions arabes ainsi que du quart de ton qui caractérise les musiques orientales, a généré de belles émotions alliant la romance à la gaité du coeur et à la joie de vivre. Durant près de deux heures de temps, les différentes formations ont livré des prestations pleines, de haute qualité, faisant montre de maîtrise technique et de belles envolées phrastiques, sur un support harmonique où le contre point (superposition décalée d'une ou plusieurs mélodies à l'air principal) a prévalu.
Pour rappel, le duo suisse, quintette allemand et orchestre de chambre égyptien ont offert dimanche dernier une soirée colorée où musiques classiques, romantiques et contemporaines ont captivé le public venu nombreux. Gabriel Fauré, Johannes Brahms, Franz Anton Hoffmeister, George Onslow, Edward Grieg et Antonin Leopold Dvorak composaient le menu de cette troisième journée du Festival culturel international de musique symphonique qui s'est achevé sur une touche de musique contemporaine avec la "Passacaglia pour luth, piano et orchestre de cordes" écrite en 1993 par le compositeur égyptien Rageh Daoud.
Sous la direction du maestro égyptien Nayer Nagui qui s'est déjà produit plusieurs fois en Algérie à la direction de l'orchestre national, l'orchestre de chambre de la bibliothèque d'Alexandrie a clos la soirée par cette moderne passacaille qui a uni avec bonheur le luth oriental de Hisham Essam , l'orgue de Attika Khodja et les instruments à cordes de l'orchestre. En Algérie pour la première fois, les membres de la formation égyptienne ont su partager l'allégresse et le rythme sautillant des danses paysannes qui ont tant inspiré le compositeur norvégien Edvard Grieg (1843/1907).
Douceur et volutes chatoyantes ont également caractérisé l'interprétation égyptienne d'une "Valse" du compositeur tchèque Antonin Dvorak. Le quintette allemand Klang Essenz a interprété des pièces du compositeur allemand Franz Anton Hoffmeister (1754/1812) et du français George Onslow (1784/1853). Basson et violoncelle ont dialogué avec le hautbois et les violons avec une grande virtuosité.
Le duo suisse Katia Michel au piano et Peter Schmidt au violoncelle a ouvert la soirée par une "Romance" de Gabriel Fauré (1845/1924) et de nombreuses pièces de Johannes Brahms (1833/1897). Les phrasés déterminés de la pianiste ont mis en relief le jeu sombre et grave du violoncelliste. Dix neuf pays prennent part au 6e Festival culturel international de musique symphonique qui se poursuit jusqu'au 19 septembre au TNA avec également la programmation parallèle de cinq concerts dans d'autres régions d'Algérie.


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