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Arrêt sur parcours
Journée nationale de la presse
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 10 - 2014

On célèbre aujourd'hui la Journée nationale de la presse. Quel constat fait-on après 25 années dans le cadre du pluralisme à la faveur de l'ouverture démocratique ? La presse indépendante - dite privée - souffre de lacunes à l'instar de la formation de jeunes journalistes sortis tout droit de l'institut de journalisme.
On célèbre aujourd'hui la Journée nationale de la presse. Quel constat fait-on après 25 années dans le cadre du pluralisme à la faveur de l'ouverture démocratique ? La presse indépendante - dite privée - souffre de lacunes à l'instar de la formation de jeunes journalistes sortis tout droit de l'institut de journalisme.
Le combat de la presse algérienne n'en est pas à ses débuts et se fait de manière quotidienne dans l'attente de voir enfin les doléances socioprofessionnelles des journalistes de la presse privée, en particulier être prises en charge.
Après deux décennies d'existence, la presse algérienne connaît encore beaucoup de lacunes et de problèmes liés notamment au manque de moyens et d'information en raison de l'accès restreint à l'information, pour n'en citer que cela. De plus, en Algérie, les portes de la communication, s'il y a lieu de le dire ainsi, sont fermés aux professionnels du domaine, ce qui donne lieu systématiquement aux spéculations, étant donné l'impossibilité de vérifier certaines informations.
Cette date choisie il y a deux ans de cela par le président Abdelaziz Bouteflika coïncide avec la parution, le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal El- Mouqawama El-Djazaïria ou Résistance algérienne, organe du FLN qui a précédé la publication du quotidien national El Moudjahid.
La corporation des journalistes demeure l'une des corporations les moins régulées en Algérie. De nombreuses entreprises de presse n'assurent pas à leurs employés, quand bien même ils sont "permanisés" une couverture sociale comme l'exige la loi. Une loi sur la publicité dont on attend qu'elle fixe les règles de distribution entre les titres, n'a pas encore vu le jour.
Il existe une floraison de quotidiens, plus d'une soixantaine et des dizaines de publications spécialisées. Mais les revues (hebdos et mensuels) d'analyse politique y sont très rares et beaucoup de publications spécialisées se font toujours avec du papier journal (le même que celui des quotidiens) et dans le même format tabloïd. Faute de statistiques et de sondage, on ne connaît pas le nombre de tirage concernant chaque publication.
La nouvelle loi sur l'information désormais fait obligation aux différents titres de publier leur tirage mais elle donne encore un délai pour s'y conformer. Notons que les titres traditionnels sont actuellement concurrencés par la presse électronique. De plus en plus la Toile est investie par les journaux en ligne s'intéressant au domaine Algérie. Ce qui a poussé de nombreux journaux à générer eux-mêmes du contenu interactif sur leur site web, certains diffusent mêmes des informations en instantané.
L'Algérie à la 121e place
Reporters sans frontières ( RSF), a révélé le classement de la liberté de la presse 2014. L'Algérie est classée derrière le Soudan sud, l'Ouganda, la Guinée et juste devant le Mali. L'Algérie a toutefois gagné quatre points par rapport à l'année dernière, sautant de la 125e place à la 121e!
Le Classement mondial de la liberté de la presse 2014 publié par Reporters sans frontières révèle une dégradation importante de la situation dans des pays aussi divers que les Etats-Unis, la République centrafricaine et le Guatemala, et à l'inverse des améliorations sensibles en Equateur, en Bolivie et en Afrique du Sud.
Si la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège constituent une fois encore le trio de tête, le Turkménistan, la Corée du Nord et l'Erythrée demeurent les pires trous noirs de l'information. "Outil de référence, le Classement mondial de la liberté de la presse de RSF s'articule autour de sept indicateurs : le niveau des exactions, l'étendue du pluralisme, l'indépendance des médias, l'environnement et l'autocensure, le cadre légal, la transparence et les infrastructures.
Il place les gouvernements face à leurs responsabilités en permettant à la société civile de se saisir d'une mesure objective et fournit aux instances internationales un indicateur de bonne gouvernance pour orienter leurs décisions", observe Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Le classement de certains pays, y compris des démocraties, est largement affecté cette année par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale.
Par ailleurs, le classement reflète l'impact négatif des conflits armés sur la liberté de l'information et ses acteurs. Pays le plus dangereux au monde pour les journalistes, la Syrie est classée 177e sur 180 pays", déclare Lucie Morillon, directrice de la recherche de Reporters sans frontières. Quat au rapport mondial 2014 de l'Unesco "Tendances mondiales en matière de liberté d'expression et de développement des médias" offre une perspective nouvelle sur les évolutions récentes en matière de liberté, d'indépendance et de pluralisme des médias et de sécurité des journalistes.
Ces domaines sont examinés au niveau international ainsi que du point de vue du genre et des médias internationaux. La principale tendance que ce rapport a pu observer a trait aux bouleversements provoqués par les avancées technologiques et, dans une moindre mesure, par la crise économique mondiale, et dont les résultats en termes de liberté d'expression et de développement des médias s'avèrent mitigés.
L'Unesco dresse un état des lieux "mitigé" sur la liberté d'expression et le développement des médias, dans "un contexte troublé par la crise économique qui touche le monde entier". Au sujet des libertés d'expression, le document en question met en évidence de "nouvelles formes de restriction, de surveillance et de contrôle", remettant ainsi en question "les libertés d'expression et de développement des médias. Si des nouvelles voix n'ont jamais eu autant de possibilités de s'exprimer, le contexte se caractérise également par des formes inédites de restriction", lit-on dans le rapport.
Le document en question remet aussi en question "l'apport des avancées technologiques" dont les acquis en matière d'indépendance et de liberté des médias ne "sont pas toujours satisfaisants". Les résultats obtenus sont "des ressources clés pour les gouvernements, les médias, le secteur privé et la société civile", ajoute le rapport, précisant que "les informations rapportées sont utiles pour la modernisation et le développement de l'environnement actuel des médias".
En vue de l'amélioration de la situation, le texte suggère la création d'un lien entre les problématiques liées à la liberté d'expression et "la bonne gouvernance, base du développement". Il est également mentionné que la liberté d'expression joue un rôle important dans le développement, d'où l'importance de "l'intégration de la liberté d'expression parmi les objectifs onusiens du développement post-2015".
Le combat de la presse algérienne n'en est pas à ses débuts et se fait de manière quotidienne dans l'attente de voir enfin les doléances socioprofessionnelles des journalistes de la presse privée, en particulier être prises en charge.
Après deux décennies d'existence, la presse algérienne connaît encore beaucoup de lacunes et de problèmes liés notamment au manque de moyens et d'information en raison de l'accès restreint à l'information, pour n'en citer que cela. De plus, en Algérie, les portes de la communication, s'il y a lieu de le dire ainsi, sont fermés aux professionnels du domaine, ce qui donne lieu systématiquement aux spéculations, étant donné l'impossibilité de vérifier certaines informations.
Cette date choisie il y a deux ans de cela par le président Abdelaziz Bouteflika coïncide avec la parution, le 22 octobre 1955, du premier numéro du journal El- Mouqawama El-Djazaïria ou Résistance algérienne, organe du FLN qui a précédé la publication du quotidien national El Moudjahid.
La corporation des journalistes demeure l'une des corporations les moins régulées en Algérie. De nombreuses entreprises de presse n'assurent pas à leurs employés, quand bien même ils sont "permanisés" une couverture sociale comme l'exige la loi. Une loi sur la publicité dont on attend qu'elle fixe les règles de distribution entre les titres, n'a pas encore vu le jour.
Il existe une floraison de quotidiens, plus d'une soixantaine et des dizaines de publications spécialisées. Mais les revues (hebdos et mensuels) d'analyse politique y sont très rares et beaucoup de publications spécialisées se font toujours avec du papier journal (le même que celui des quotidiens) et dans le même format tabloïd. Faute de statistiques et de sondage, on ne connaît pas le nombre de tirage concernant chaque publication.
La nouvelle loi sur l'information désormais fait obligation aux différents titres de publier leur tirage mais elle donne encore un délai pour s'y conformer. Notons que les titres traditionnels sont actuellement concurrencés par la presse électronique. De plus en plus la Toile est investie par les journaux en ligne s'intéressant au domaine Algérie. Ce qui a poussé de nombreux journaux à générer eux-mêmes du contenu interactif sur leur site web, certains diffusent mêmes des informations en instantané.
L'Algérie à la 121e place
Reporters sans frontières ( RSF), a révélé le classement de la liberté de la presse 2014. L'Algérie est classée derrière le Soudan sud, l'Ouganda, la Guinée et juste devant le Mali. L'Algérie a toutefois gagné quatre points par rapport à l'année dernière, sautant de la 125e place à la 121e!
Le Classement mondial de la liberté de la presse 2014 publié par Reporters sans frontières révèle une dégradation importante de la situation dans des pays aussi divers que les Etats-Unis, la République centrafricaine et le Guatemala, et à l'inverse des améliorations sensibles en Equateur, en Bolivie et en Afrique du Sud.
Si la Finlande, les Pays-Bas et la Norvège constituent une fois encore le trio de tête, le Turkménistan, la Corée du Nord et l'Erythrée demeurent les pires trous noirs de l'information. "Outil de référence, le Classement mondial de la liberté de la presse de RSF s'articule autour de sept indicateurs : le niveau des exactions, l'étendue du pluralisme, l'indépendance des médias, l'environnement et l'autocensure, le cadre légal, la transparence et les infrastructures.
Il place les gouvernements face à leurs responsabilités en permettant à la société civile de se saisir d'une mesure objective et fournit aux instances internationales un indicateur de bonne gouvernance pour orienter leurs décisions", observe Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières. "Le classement de certains pays, y compris des démocraties, est largement affecté cette année par une interprétation trop large et abusive du concept de la protection de la sécurité nationale.
Par ailleurs, le classement reflète l'impact négatif des conflits armés sur la liberté de l'information et ses acteurs. Pays le plus dangereux au monde pour les journalistes, la Syrie est classée 177e sur 180 pays", déclare Lucie Morillon, directrice de la recherche de Reporters sans frontières. Quat au rapport mondial 2014 de l'Unesco "Tendances mondiales en matière de liberté d'expression et de développement des médias" offre une perspective nouvelle sur les évolutions récentes en matière de liberté, d'indépendance et de pluralisme des médias et de sécurité des journalistes.
Ces domaines sont examinés au niveau international ainsi que du point de vue du genre et des médias internationaux. La principale tendance que ce rapport a pu observer a trait aux bouleversements provoqués par les avancées technologiques et, dans une moindre mesure, par la crise économique mondiale, et dont les résultats en termes de liberté d'expression et de développement des médias s'avèrent mitigés.
L'Unesco dresse un état des lieux "mitigé" sur la liberté d'expression et le développement des médias, dans "un contexte troublé par la crise économique qui touche le monde entier". Au sujet des libertés d'expression, le document en question met en évidence de "nouvelles formes de restriction, de surveillance et de contrôle", remettant ainsi en question "les libertés d'expression et de développement des médias. Si des nouvelles voix n'ont jamais eu autant de possibilités de s'exprimer, le contexte se caractérise également par des formes inédites de restriction", lit-on dans le rapport.
Le document en question remet aussi en question "l'apport des avancées technologiques" dont les acquis en matière d'indépendance et de liberté des médias ne "sont pas toujours satisfaisants". Les résultats obtenus sont "des ressources clés pour les gouvernements, les médias, le secteur privé et la société civile", ajoute le rapport, précisant que "les informations rapportées sont utiles pour la modernisation et le développement de l'environnement actuel des médias".
En vue de l'amélioration de la situation, le texte suggère la création d'un lien entre les problématiques liées à la liberté d'expression et "la bonne gouvernance, base du développement". Il est également mentionné que la liberté d'expression joue un rôle important dans le développement, d'où l'importance de "l'intégration de la liberté d'expression parmi les objectifs onusiens du développement post-2015".


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