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Projection de Lotfi en avant-première
Une fiction historique signée Ahmed Rachedi
Publié dans Le Midi Libre le 04 - 04 - 2015

"Lotfi", une fiction historique éponyme dédiée au parcours révolutionnaire, à l'un des symboles de la guerre de Libération tombé au champ d'honneur à l'âge de 26 ans, a été présentée à la presse algéroise.
"Lotfi", une fiction historique éponyme dédiée au parcours révolutionnaire, à l'un des symboles de la guerre de Libération tombé au champ d'honneur à l'âge de 26 ans, a été présentée à la presse algéroise.
D'une durée de 170 minutes, cette oeuvre biographique produite par le ministère des Moudjahidine sur la base d'un scénario coécrit par Sadek Bakhouche et le réalisateur du film et réalisée par Ahmed Rachedi, retrace le parcours du colonel Lotfi, incarné à l'écran par Youcef Sehairi, depuis ses débuts de militant à Tlemcen où, avec ses camarades du lycée franco-musulman, il placardait l'appel du 1er novembre 1954, adressé par le FLN au peuple algérien.
Dans cette première partie, le spectateur découvre un jeune militant - appelé Benali Deghine dans le film - instruit, issu d'une famille lettrée de Tlemcen, et un amoureux de littérature qui fréquente la medersa et le lycée de sa ville. Recherché par la police, Benali Boudghène rejoint le maquis en 1955, à l'âge de 21 ans dans la wilaya V historique (Oranie) dont il assumera très vite le commandement en choisissant le nom de guerre de "Brahim". Les événements du film s'enchaînent à grande vitesse donnant une part importante aux scènes de bataille, au détriment de l'ascension du jeune combattant dans la hiérarchie de l'ALN.
La seconde partie de cette oeuvre tente de dresser un portrait de l'intellectuel et militant qu'était Benali après s'être vu confier le commandement de la Wilaya V historique avec le grade de colonel en 1958. Le colonel Lotfi apparaît sous un autre jour à Oujda aux côtés de grands noms de la révolution, comme Larbi Ben M'hidi, Abdelhafid Boussouf et Houari Boumediene. Membre du Conseil national de la révolution, le jeune colonel brille par ses positions, refusant que "le militaire prenne le pas sur le politique dans la composante même du GPRA (Gouvernement provisoire de République algérienne)", tout comme il regrettera "l'absence de femmes combattantes au sein du commandement".
Une fois ses préoccupations exprimées devant les colonels de la révolution, Lotfi reprend le chemin de Béchar en contournant la ligne Maurice et Challe pour tomber au champ d'honneur le 27 mars 1960 à Djebel Bechar. Même s'il représente un support documentaire supplémentaire, le film donne une vision sur le parcours du combattant dans son volet militaire, accordant, des premiers spectateurs, une "trop grande" importance aux scènes de bataille dont les effets visuels et sonores restent encore peu maîtrisés.
Outre le côté technique, les auteurs du scénario ont adopté un discours direct, jugé explicite - au point de paraître surfait et surjoué par les acteurs - ne laissant aucune place à la lecture personnelle du spectateur. Lotfi, qui est le troisième film du réalisateur, après Mustapha Ben Boulaid (2009) et Krim (2015) traités dans le même veine, reconduit également le même casting (Hassan Kechach, Mustapha Laaribi...), dans un même contexte, ce qui donne au spectateur l'impression de suivre une série enfermée dans un même imaginaire créatif.
De son vrai nom Benali Boudghène, il naquit le 5 mai 1934 à Tlemcen et effectua ses études primaires dans sa ville et obtint le certificat d'études primaires en 1948. Il se rendit au Maroc pour poursuivre ses études secondaires à Oujda mais revint au bout d'une année à Tlemcen pour intégrer l'école franco-musulmane. C'est dans cette école que commença à se former sa prise de conscience politique. Il s'engagea dans les rangs de l'Armée de libération nationale en octobre 1955 dans la Zone V et occupa le poste de secrétaire particulier du martyr Si Jaber. Son épouse finira par le rejoindre au même poste. Il fut ensuite chargé de diriger la section de Tlemcen et Sebdou et mit en place les cellules secrètes du FLN.
Il adopta le surnom révolutionnaire de "Si Brahim" et parvint, grâce à son intelligence et à son sens de l'organisation, à structurer l'activité fidaï (commando) dans la wilaya V dans laquelle le début de l'année 1956 fut marqué par l'intensification de ce type d'opérations contre les objectifs français. Avec la découverte du pétrole dans le Sud algérien en 1956 et le regain d'intérêt de la France pour le Sahara, Si Brahim se porta volontaire durant l'été 1956 pour diriger les opérations militaires dans le Sud et mena plusieurs batailles décisives qui se soldèrent par de lourdes pertes dans les rangs de l'ennemi.
En Janvier 1957, il fut désigné chef de la Zone 8 de la wilaya V avec grade de capitaine puis celui de commandant de la zone d'Aflou sous le nom de Lotfi. Il devint également membre du conseil de direction de la wilaya V. En mai 1958, Lotfi fut promu au grade de colonel et désigné à la tête de la wilaya V. Cette période fut marquée par une lutte française féroce surtout après l'arrivée de de Gaulle et l'édification des lignes Challe et Morice aux frontières Est et Ouest. Ceci amena le colonel Lotfi à déployer davantage d'efforts sur le plan militaire et organisationnel qui ont induit une limitation de l'effort de guerre français.
Il accompagna Ferhat Abbès lors d'une visite que ce dernier effectua en Yougoslavie, en quête d'un appui militaire à la Révolution. A la fin des travaux du Conseil national de la Révolution algérienne tenus à Tripoli au début de l'année 1960, il choisit de revenir avec une troupe réduite afin de ne pas attirer l'attention de l'ennemi qui avait encerclé la Wilaya V. Mais le destin a voulu qu'il tombe au champ d'honneur lors d'une bataille inégale au cours de laquelle les forces colonialistes employèrent l'aviation et l'artillerie lourde. C'était le 27 mars 1960 à Djebel Béchar. Il tomba au champ d'honneur au cours d'une bataille inégale au cours de laquelle les forces colonialistes employèrent l'aviation et l'artillerie lourde. C'était le 27 mars 1960 à Djebel Béchar.
D'une durée de 170 minutes, cette oeuvre biographique produite par le ministère des Moudjahidine sur la base d'un scénario coécrit par Sadek Bakhouche et le réalisateur du film et réalisée par Ahmed Rachedi, retrace le parcours du colonel Lotfi, incarné à l'écran par Youcef Sehairi, depuis ses débuts de militant à Tlemcen où, avec ses camarades du lycée franco-musulman, il placardait l'appel du 1er novembre 1954, adressé par le FLN au peuple algérien.
Dans cette première partie, le spectateur découvre un jeune militant - appelé Benali Deghine dans le film - instruit, issu d'une famille lettrée de Tlemcen, et un amoureux de littérature qui fréquente la medersa et le lycée de sa ville. Recherché par la police, Benali Boudghène rejoint le maquis en 1955, à l'âge de 21 ans dans la wilaya V historique (Oranie) dont il assumera très vite le commandement en choisissant le nom de guerre de "Brahim". Les événements du film s'enchaînent à grande vitesse donnant une part importante aux scènes de bataille, au détriment de l'ascension du jeune combattant dans la hiérarchie de l'ALN.
La seconde partie de cette oeuvre tente de dresser un portrait de l'intellectuel et militant qu'était Benali après s'être vu confier le commandement de la Wilaya V historique avec le grade de colonel en 1958. Le colonel Lotfi apparaît sous un autre jour à Oujda aux côtés de grands noms de la révolution, comme Larbi Ben M'hidi, Abdelhafid Boussouf et Houari Boumediene. Membre du Conseil national de la révolution, le jeune colonel brille par ses positions, refusant que "le militaire prenne le pas sur le politique dans la composante même du GPRA (Gouvernement provisoire de République algérienne)", tout comme il regrettera "l'absence de femmes combattantes au sein du commandement".
Une fois ses préoccupations exprimées devant les colonels de la révolution, Lotfi reprend le chemin de Béchar en contournant la ligne Maurice et Challe pour tomber au champ d'honneur le 27 mars 1960 à Djebel Bechar. Même s'il représente un support documentaire supplémentaire, le film donne une vision sur le parcours du combattant dans son volet militaire, accordant, des premiers spectateurs, une "trop grande" importance aux scènes de bataille dont les effets visuels et sonores restent encore peu maîtrisés.
Outre le côté technique, les auteurs du scénario ont adopté un discours direct, jugé explicite - au point de paraître surfait et surjoué par les acteurs - ne laissant aucune place à la lecture personnelle du spectateur. Lotfi, qui est le troisième film du réalisateur, après Mustapha Ben Boulaid (2009) et Krim (2015) traités dans le même veine, reconduit également le même casting (Hassan Kechach, Mustapha Laaribi...), dans un même contexte, ce qui donne au spectateur l'impression de suivre une série enfermée dans un même imaginaire créatif.
De son vrai nom Benali Boudghène, il naquit le 5 mai 1934 à Tlemcen et effectua ses études primaires dans sa ville et obtint le certificat d'études primaires en 1948. Il se rendit au Maroc pour poursuivre ses études secondaires à Oujda mais revint au bout d'une année à Tlemcen pour intégrer l'école franco-musulmane. C'est dans cette école que commença à se former sa prise de conscience politique. Il s'engagea dans les rangs de l'Armée de libération nationale en octobre 1955 dans la Zone V et occupa le poste de secrétaire particulier du martyr Si Jaber. Son épouse finira par le rejoindre au même poste. Il fut ensuite chargé de diriger la section de Tlemcen et Sebdou et mit en place les cellules secrètes du FLN.
Il adopta le surnom révolutionnaire de "Si Brahim" et parvint, grâce à son intelligence et à son sens de l'organisation, à structurer l'activité fidaï (commando) dans la wilaya V dans laquelle le début de l'année 1956 fut marqué par l'intensification de ce type d'opérations contre les objectifs français. Avec la découverte du pétrole dans le Sud algérien en 1956 et le regain d'intérêt de la France pour le Sahara, Si Brahim se porta volontaire durant l'été 1956 pour diriger les opérations militaires dans le Sud et mena plusieurs batailles décisives qui se soldèrent par de lourdes pertes dans les rangs de l'ennemi.
En Janvier 1957, il fut désigné chef de la Zone 8 de la wilaya V avec grade de capitaine puis celui de commandant de la zone d'Aflou sous le nom de Lotfi. Il devint également membre du conseil de direction de la wilaya V. En mai 1958, Lotfi fut promu au grade de colonel et désigné à la tête de la wilaya V. Cette période fut marquée par une lutte française féroce surtout après l'arrivée de de Gaulle et l'édification des lignes Challe et Morice aux frontières Est et Ouest. Ceci amena le colonel Lotfi à déployer davantage d'efforts sur le plan militaire et organisationnel qui ont induit une limitation de l'effort de guerre français.
Il accompagna Ferhat Abbès lors d'une visite que ce dernier effectua en Yougoslavie, en quête d'un appui militaire à la Révolution. A la fin des travaux du Conseil national de la Révolution algérienne tenus à Tripoli au début de l'année 1960, il choisit de revenir avec une troupe réduite afin de ne pas attirer l'attention de l'ennemi qui avait encerclé la Wilaya V. Mais le destin a voulu qu'il tombe au champ d'honneur lors d'une bataille inégale au cours de laquelle les forces colonialistes employèrent l'aviation et l'artillerie lourde. C'était le 27 mars 1960 à Djebel Béchar. Il tomba au champ d'honneur au cours d'une bataille inégale au cours de laquelle les forces colonialistes employèrent l'aviation et l'artillerie lourde. C'était le 27 mars 1960 à Djebel Béchar.


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