«Notre économie est saine et florissante»    Quelle est la fonction de la Cour des comptes en Algérie ?    Les TECNO Glory Night Awards célèbrent la créativité    L'occupation sioniste poursuit ses violations avec des bombardements aériens    Plus de 1.200 civils supplémentaires ont fui le Kordofan en raison de l'insécurité    Près de 60 millions de pilules de drogue de synthèse saisis en une année    Le zugzwang pour l'UE    Les Verts pour un objectif historique qui inspire le présent    Ligue 1 Mobilis : Le MC Alger sacré champion d'hiver    Les matchs JSK-MBR et MCA-CSC avancés au lundi 5 janvier    Avancée considérable vers une sécurité hydrique durable pour l'ouest du pays    Arnaque via les réseaux sociaux à Mostaganem Démantèlement d'un réseau spécialisé    Une femme décède et deux autres blessés à Zemmora    Un groupe de moudjahidine ayant pris aux manifestations honoré    Pour Disclosure Day, Steven Spielberg retrouve David Koepp au scénario    La pièce de théâtre tunisienne ''El Haribate'' présentée à Alger    M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé ce mardi que l'Algérie ne renoncera pas au caractère social de l'Etat    Le projet de loi organique relative aux partis politiques approuvé    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le quitus du Conseil constitutionnel
Révision de la constitution
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 01 - 2016

Le projet de loi, portant révision constitutionnelle, ne passera pas par la voie référendaire. Le Conseil constitutionnel en a décidé ainsi...
Le projet de loi, portant révision constitutionnelle, ne passera pas par la voie référendaire. Le Conseil constitutionnel en a décidé ainsi...
Le "verdit" est tombé dans la soirée d'avant-hier jeudi. L'institution que préside Mourad Medelci a, comme attendu et sans aucune surprise donc, validé la voie parlementaire entérinant par là même le choix du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le chef de l'Etat n'a pas, pour rappel et dès le début, fait mystère de sa préférence pour la voie parlementaire. Ainsi donc, saisi par le président Bouteflika le 11 janvier dernier, le Conseil constitutionnel a rendu un avis motivé. Il lui a fallu donc juste 18 jours pour approuver le projet de loi en question.
Le projet de loi portant révision constitutionnelle "ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'Homme et du citoyen, ni affecte d'aucune manière, les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles" indique en effet le Conseil constitutionnel dans le communiqué rendu public jeudi.
Cette institution s'est basée sur l'article 176 de la Constitution pour émettre son avis motivé. Que dit cet article ? L'article 176 de la Constitution stipule que "lorsqu'un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'Homme et du citoyen, ni n'affecte d'aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle obtient les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement".
Cet avis motivé du Conseil constitutionnel sera, conformément à la législation, promulgué au Journal officiel. C'est donc sans aucune surprise que l'institution de Mourad Medelci a validé le projet de loi dans son ensemble. Car, en plus d'avoir tranchée sur la manière avec laquelle le projet devrait être adopté, le Conseil Constitutionnel a aussi validé les autres dispositions, notamment celles qui ont fait polémique, à l'exemple de l'article 51.
"L'égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi. La nationalité algérienne est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques" stipule l'article 51. Cet article a suscité une grande polémique et a même été rejeté par le FLN qui y a vu une flagrante discrimination vis-à-vis des binationaux.
Cette levée de boucliers a amené le président Bouteflika à "rectifier" quelque peu le tir. Il a ainsi ordonné, lors du Conseil des ministres du 11 janvier dernier qui a validé le projet de loi en question, d'élargir cet article en y ajoutant "La loi déterminera la liste des hautes fonctions de l'Etat". Cela dit après le quitus du Conseil constitutionnel le président Bouteflika va donc convoquer le Parlement pour adopter le projet de loi.
Les deux chambres du Parlement, à savoir l'APN et le Conseil de la nation, vont donc tenir un congrès extraordinaire et le projet doit obtenir le nombre de voix requises pour qu'il soit adopté. Cet exercice, qui devrait probablement avoir lieu la première quinzaine du mois de février, ne risque pas d'être compliqué puisque, malgré le rejet du projet de loi par les députés de l'opposition, leurs pairs des partis du FLN, du RND, de Taj, du MPA, d'autres partis politiques ainsi que des indépendants sont là pour veiller au grain et faire passer le texte comme une lettre à la poste.
Le "verdit" est tombé dans la soirée d'avant-hier jeudi. L'institution que préside Mourad Medelci a, comme attendu et sans aucune surprise donc, validé la voie parlementaire entérinant par là même le choix du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Le chef de l'Etat n'a pas, pour rappel et dès le début, fait mystère de sa préférence pour la voie parlementaire. Ainsi donc, saisi par le président Bouteflika le 11 janvier dernier, le Conseil constitutionnel a rendu un avis motivé. Il lui a fallu donc juste 18 jours pour approuver le projet de loi en question.
Le projet de loi portant révision constitutionnelle "ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'Homme et du citoyen, ni affecte d'aucune manière, les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles" indique en effet le Conseil constitutionnel dans le communiqué rendu public jeudi.
Cette institution s'est basée sur l'article 176 de la Constitution pour émettre son avis motivé. Que dit cet article ? L'article 176 de la Constitution stipule que "lorsqu'un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l'Homme et du citoyen, ni n'affecte d'aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la soumettre à référendum populaire si elle obtient les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement".
Cet avis motivé du Conseil constitutionnel sera, conformément à la législation, promulgué au Journal officiel. C'est donc sans aucune surprise que l'institution de Mourad Medelci a validé le projet de loi dans son ensemble. Car, en plus d'avoir tranchée sur la manière avec laquelle le projet devrait être adopté, le Conseil Constitutionnel a aussi validé les autres dispositions, notamment celles qui ont fait polémique, à l'exemple de l'article 51.
"L'égal accès aux fonctions et aux emplois au sein de l'Etat, est garanti à tous les citoyens, sans autres conditions que celles fixées par la loi. La nationalité algérienne est requise pour l'accès aux hautes responsabilités de l'Etat et aux fonctions politiques" stipule l'article 51. Cet article a suscité une grande polémique et a même été rejeté par le FLN qui y a vu une flagrante discrimination vis-à-vis des binationaux.
Cette levée de boucliers a amené le président Bouteflika à "rectifier" quelque peu le tir. Il a ainsi ordonné, lors du Conseil des ministres du 11 janvier dernier qui a validé le projet de loi en question, d'élargir cet article en y ajoutant "La loi déterminera la liste des hautes fonctions de l'Etat". Cela dit après le quitus du Conseil constitutionnel le président Bouteflika va donc convoquer le Parlement pour adopter le projet de loi.
Les deux chambres du Parlement, à savoir l'APN et le Conseil de la nation, vont donc tenir un congrès extraordinaire et le projet doit obtenir le nombre de voix requises pour qu'il soit adopté. Cet exercice, qui devrait probablement avoir lieu la première quinzaine du mois de février, ne risque pas d'être compliqué puisque, malgré le rejet du projet de loi par les députés de l'opposition, leurs pairs des partis du FLN, du RND, de Taj, du MPA, d'autres partis politiques ainsi que des indépendants sont là pour veiller au grain et faire passer le texte comme une lettre à la poste.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.