Agriculteurs et citoyens s'élèvent contre le bétonnage systématique de la plaine de la Mitidja. Déjà 60 % de ces terres ont été détournées pour les constructions, transformant ainsi la riche plaine agricole en îlots d'habitations qui ont réduit ces immenses hectares de terres fertiles. Agriculteurs et citoyens s'élèvent contre le bétonnage systématique de la plaine de la Mitidja. Déjà 60 % de ces terres ont été détournées pour les constructions, transformant ainsi la riche plaine agricole en îlots d'habitations qui ont réduit ces immenses hectares de terres fertiles. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. De 1962 à nos jours plus de 150.000 hectares de terres ont été engloutis par le béton selon une source du ministère de l'Agriculture. La Mitidja a perdu, quant à elle, près de 15.000 hectares de ces riches terres au profit d'une construction illimitée de logements. Les riches vergers qui faisaient jadis le bonheur d'une agriculture abondante, se sont vite transformés en bâti allant de l'Atlas blidéen jusqu'aux confins de Tipasa. De l'avis de certains agriculteurs "c'est une véritable perte de nos terres qui ont un grand rendement toute l'année". Les exploitants agricoles restent marqués par ce "gâchis" qui ne dit pas son nom. Ils appellent les autorités à préserver ce qui reste des 70 % des vergers qui ont totalement disparu. Selon une étude l'INRA (Institut de recherche en agronomie) "les surfaces cultivables de la Mitidja ont été victimes d'un dépeçage entre lotissements à construire et des parcelles non exploitées". Ils représentent ainsi un tel dommage que leur réappropriation reste difficile actuellement. Parmi les 11.000 agriculteurs, il n'en existe aujourd'hui que 1.949 exploitations agricoles collectives et individuelles. La plupart de ces exploitants n'arrivent pas à réaliser les mêmes rendements qu'auparavant étant donné que pour faire fleurir une plaine au relief plat il faut baliser les surfaces agricoles utiles. Pour ce qui est du relief montagneux, la chambre agricole de Blida a fait savoir que les périmètres exploités ne sont que pour des petits rendements et qu'il reste à prévoir une extension d'un nouveau territoire agricole à l'Est. Il faut savoir que la vaste plaine de la Mitidja génère la moitié de la production des agrumes et 20 % des rosacées. De plus, les terres de l'Atlas blidéen regorgent d'orangeraies avec une production record il y a 2 ans de 4,2 millions de quintaux. Or, cette production n'a eu de cesse de décliner en raison du rétrécissement des champs d'agrumes. Selon la DSA de Blida, il existait auparavant 27 variétés de ces agrumes dont les fameuses orange Thomson et la Navel qui sont les produits les plus en vue. Mais force de constater que les oranges et les citrons ne suffisent plus à alimenter le marché local. Conséquence : on importe des oranges de l'Europe et on les cède à des prix hors de portée. Pour sauver la mise, les autorités agricoles ont réhabilité 1.422 hectares d'agrumes prévus dans le plan quinquennal. Est-ce suffisant ? Non selon la réponse des différents producteurs qui se disent non satisfaits de la mise en valeur de ces terres. L'autre décision prise par le gouvernement, c'est d'interdire dorénavant toute construction quelqu'en soit le motif sur les terres en jachère. Et pour replanter les surfaces perdues, il faudra attendre des années pour espérer une renaissance de cette plaine qui nourrit tous les Algériens. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. De 1962 à nos jours plus de 150.000 hectares de terres ont été engloutis par le béton selon une source du ministère de l'Agriculture. La Mitidja a perdu, quant à elle, près de 15.000 hectares de ces riches terres au profit d'une construction illimitée de logements. Les riches vergers qui faisaient jadis le bonheur d'une agriculture abondante, se sont vite transformés en bâti allant de l'Atlas blidéen jusqu'aux confins de Tipasa. De l'avis de certains agriculteurs "c'est une véritable perte de nos terres qui ont un grand rendement toute l'année". Les exploitants agricoles restent marqués par ce "gâchis" qui ne dit pas son nom. Ils appellent les autorités à préserver ce qui reste des 70 % des vergers qui ont totalement disparu. Selon une étude l'INRA (Institut de recherche en agronomie) "les surfaces cultivables de la Mitidja ont été victimes d'un dépeçage entre lotissements à construire et des parcelles non exploitées". Ils représentent ainsi un tel dommage que leur réappropriation reste difficile actuellement. Parmi les 11.000 agriculteurs, il n'en existe aujourd'hui que 1.949 exploitations agricoles collectives et individuelles. La plupart de ces exploitants n'arrivent pas à réaliser les mêmes rendements qu'auparavant étant donné que pour faire fleurir une plaine au relief plat il faut baliser les surfaces agricoles utiles. Pour ce qui est du relief montagneux, la chambre agricole de Blida a fait savoir que les périmètres exploités ne sont que pour des petits rendements et qu'il reste à prévoir une extension d'un nouveau territoire agricole à l'Est. Il faut savoir que la vaste plaine de la Mitidja génère la moitié de la production des agrumes et 20 % des rosacées. De plus, les terres de l'Atlas blidéen regorgent d'orangeraies avec une production record il y a 2 ans de 4,2 millions de quintaux. Or, cette production n'a eu de cesse de décliner en raison du rétrécissement des champs d'agrumes. Selon la DSA de Blida, il existait auparavant 27 variétés de ces agrumes dont les fameuses orange Thomson et la Navel qui sont les produits les plus en vue. Mais force de constater que les oranges et les citrons ne suffisent plus à alimenter le marché local. Conséquence : on importe des oranges de l'Europe et on les cède à des prix hors de portée. Pour sauver la mise, les autorités agricoles ont réhabilité 1.422 hectares d'agrumes prévus dans le plan quinquennal. Est-ce suffisant ? Non selon la réponse des différents producteurs qui se disent non satisfaits de la mise en valeur de ces terres. L'autre décision prise par le gouvernement, c'est d'interdire dorénavant toute construction quelqu'en soit le motif sur les terres en jachère. Et pour replanter les surfaces perdues, il faudra attendre des années pour espérer une renaissance de cette plaine qui nourrit tous les Algériens.