«L'esprit d'une Afrique ambitieuse»    Exportation du premier chargement de produits pharmaceutiques vers la Chine et le Sultanat d'Oman    Les détenteurs tenus de déclarer leurs appareils avant le 30 avril prochain    L'Assemblée générale adopte cinq résolutions en faveur de la Palestine    Des colons israéliens attaquent des Palestiniens    Vladimir Poutine en Inde : Le Kremlin renforce la coopération avec New Delhi    JSK-USMH et MCA-USMK, les duels majeurs des 1/16es de finale    L'athlétisme algérien avec 16 représentants en Angola    Le Maroc surpris par une équipe d'Oman solide    Campagne de sensibilisation sur le sida à l'université Ahmed Ben Bella    Les préparatifs vont bon train    Le rôle du théâtre dans le soutien des causes justes de libération mis en avant    Ouverture officielle de la 12e édition    Le secrétaire général du FLN préside une rencontre avec les militants du parti    Premiercolloque national « Emir Abdelkader » des doyens et des pionniers des Scouts musulmans algériens    Un réseau spécialisé dans le trafic de psychotropes neutralisé à Mazouna    Le ''MAK'' perd ses cadres    « Restons vigilants !»    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Objet de polémiques et de controverses
Quid du nouveau code du travail ?
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 04 - 2016

Le nouveau code du travail, qui a suscité tant d'intérêts et de polémiques, semble être remis aux calendes grecques. On n'en parle plus depuis un an alors que le ministère du Travail promettait de débattre de son contenu avec les acteurs du monde du travail.
Le nouveau code du travail, qui a suscité tant d'intérêts et de polémiques, semble être remis aux calendes grecques. On n'en parle plus depuis un an alors que le ministère du Travail promettait de débattre de son contenu avec les acteurs du monde du travail.
Ce nouveau code du travail sous forme d'avant-projet est toujours dans le flou. Des esquisses de ce projet ont été rendues publiques avec des bribes d'informations autour des "relations du travail, la nature des contrats et les droits fondamentaux des travailleurs".
Dans ce cadre, il a été indiqué par des organisations syndicales que le nouveau code du travail est "régressif" car il remet en cause la relation durable du salarié dans l'entreprise en consacrant la "légalisation des CDD" au détriment des CDI qui seront abrogés. L'un des points d'achoppement de ce nouveau code est de "rendre flexible et malléable certaines lois" selon les informations autour des articles 26 et 27.
D'un côté, les organisations patronales veulent un code plus libéral. Le président du FCE avait déclaré que : "L'élaboration du futur code du travail doit être adapté aux évolutions du marché du travail et à l'émergence de nouvelles technologies".
De l'autre côté, les syndicats, surtout autonomes, crient à "la précarité du travail et à l'abandon des acquis sociaux édifiés dans la loi 90-11 du 11 avril 1990". Entre les patrons et les syndicats, c'est donc la guerre annoncée. Mais pour l'heure, le débat incisif attendu entre les deux parties a été reporté sine die sans aucune échéance sur sa programmation à l'assemblée. `
Le contexte socio-économique actuel qui traverse un vent contestataire sur le front social ne permet pas d'en discuter le contenu. Toutefois, il semble dangereux pour les syndicats d'accorder des concessions de trop au patronat notamment dans le volet des CDD qui doivent représenter le plus gros taux dans les futurs recrutements.
D'ailleurs l'ONS dans ces estimations parle de 30 % des postes permanents qui sont valables de nos jours. L'autre point de discorde est celui du droit de grève qui selon des indiscrétions sera reformulé autrement dans la prochaine mouture. Les pouvoirs publics semblent réticents et accorde l'assurance que "les acquis ne seront pas touchés". C'est le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, qui le rappelle en chaque occasion.
Mais là, les syndicalistes ne semblent pas rassurés sur d'autres points, notamment une des dispositions qui selon eux prévoir "de larges pouvoirs pour les employeurs pour le recrutement, la discipline, les compressions d'effectifs et le droit de grève". Certaines organisations syndicales reprochent au ministère du travail la confection d'un texte juridique aux antipodes de l'ancienne loi sur le travail qui assure jusque-là la protection des salariés notamment en matière de préservation des postes de travail.
L'avenir des travailleurs dans le flou
Il est à souligner que l'inquiétude est grandissante lorsqu'il s'agit d'autres dispositions sur le rôle des syndicats à venir.
Des syndicats prennent comme argument l'article 28 de cet avant-projet qui stipule que le "contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée à temps partiel dans les cas où le volume de travail disponible ne permet pas de recourir aux services à plein temps d'un travailleur et sur demande du travailleur en activité pour des raisons familiales ou de convenance personnelle et acceptée par l'employeur".
En outre, le syndicat se trouve "minimisé" dans son action pour la stabilité des travailleurs dans leur poste. Leur "activité sera réduite", selon d'anciens activistes syndicaux. Ils s'insurgent aussi sur la "remise en cause du droit à la grève" même si le nouveau code promet que "les travailleurs jouissent des droits fondamentaux, dont celui de l'exercice du droit de grève".
Mais tout porte à croire que ce droit sera plus restrictif dans les faits. Les employés en CDD n'auront pas la possibilité de faire grève du moment que leur statut sera précaire. Il y a donc deux visions sur les droits du travail qui s'affrontent. L'une est d'assurer le maximum de "flexibilité et d'adaptation" et l'autre qui "veut assurer le maximum de sécurité aux travailleurs". En tous cas, le débat s'il sera convoqué, ne sera pas de tout repos pour les rédacteurs de ce nouveau projet.
Ce nouveau code du travail sous forme d'avant-projet est toujours dans le flou. Des esquisses de ce projet ont été rendues publiques avec des bribes d'informations autour des "relations du travail, la nature des contrats et les droits fondamentaux des travailleurs".
Dans ce cadre, il a été indiqué par des organisations syndicales que le nouveau code du travail est "régressif" car il remet en cause la relation durable du salarié dans l'entreprise en consacrant la "légalisation des CDD" au détriment des CDI qui seront abrogés. L'un des points d'achoppement de ce nouveau code est de "rendre flexible et malléable certaines lois" selon les informations autour des articles 26 et 27.
D'un côté, les organisations patronales veulent un code plus libéral. Le président du FCE avait déclaré que : "L'élaboration du futur code du travail doit être adapté aux évolutions du marché du travail et à l'émergence de nouvelles technologies".
De l'autre côté, les syndicats, surtout autonomes, crient à "la précarité du travail et à l'abandon des acquis sociaux édifiés dans la loi 90-11 du 11 avril 1990". Entre les patrons et les syndicats, c'est donc la guerre annoncée. Mais pour l'heure, le débat incisif attendu entre les deux parties a été reporté sine die sans aucune échéance sur sa programmation à l'assemblée. `
Le contexte socio-économique actuel qui traverse un vent contestataire sur le front social ne permet pas d'en discuter le contenu. Toutefois, il semble dangereux pour les syndicats d'accorder des concessions de trop au patronat notamment dans le volet des CDD qui doivent représenter le plus gros taux dans les futurs recrutements.
D'ailleurs l'ONS dans ces estimations parle de 30 % des postes permanents qui sont valables de nos jours. L'autre point de discorde est celui du droit de grève qui selon des indiscrétions sera reformulé autrement dans la prochaine mouture. Les pouvoirs publics semblent réticents et accorde l'assurance que "les acquis ne seront pas touchés". C'est le ministre du Travail, Mohamed El Ghazi, qui le rappelle en chaque occasion.
Mais là, les syndicalistes ne semblent pas rassurés sur d'autres points, notamment une des dispositions qui selon eux prévoir "de larges pouvoirs pour les employeurs pour le recrutement, la discipline, les compressions d'effectifs et le droit de grève". Certaines organisations syndicales reprochent au ministère du travail la confection d'un texte juridique aux antipodes de l'ancienne loi sur le travail qui assure jusque-là la protection des salariés notamment en matière de préservation des postes de travail.
L'avenir des travailleurs dans le flou
Il est à souligner que l'inquiétude est grandissante lorsqu'il s'agit d'autres dispositions sur le rôle des syndicats à venir.
Des syndicats prennent comme argument l'article 28 de cet avant-projet qui stipule que le "contrat de travail peut être conclu pour une durée déterminée à temps partiel dans les cas où le volume de travail disponible ne permet pas de recourir aux services à plein temps d'un travailleur et sur demande du travailleur en activité pour des raisons familiales ou de convenance personnelle et acceptée par l'employeur".
En outre, le syndicat se trouve "minimisé" dans son action pour la stabilité des travailleurs dans leur poste. Leur "activité sera réduite", selon d'anciens activistes syndicaux. Ils s'insurgent aussi sur la "remise en cause du droit à la grève" même si le nouveau code promet que "les travailleurs jouissent des droits fondamentaux, dont celui de l'exercice du droit de grève".
Mais tout porte à croire que ce droit sera plus restrictif dans les faits. Les employés en CDD n'auront pas la possibilité de faire grève du moment que leur statut sera précaire. Il y a donc deux visions sur les droits du travail qui s'affrontent. L'une est d'assurer le maximum de "flexibilité et d'adaptation" et l'autre qui "veut assurer le maximum de sécurité aux travailleurs". En tous cas, le débat s'il sera convoqué, ne sera pas de tout repos pour les rédacteurs de ce nouveau projet.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.