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Lamamra fait le bilan
1er anniversaire de la signature de l'accord de paix et de réconciliation au Mali
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 05 - 2016

Ramtane Lamamra, a salué dimanche à Alger, les réformes politiques et institutionnelles réalisées par le Mali à la faveur de la mise en oeuvre de l'Accord paix et de réconciliation dans ce pays.
Ramtane Lamamra, a salué dimanche à Alger, les réformes politiques et institutionnelles réalisées par le Mali à la faveur de la mise en oeuvre de l'Accord paix et de réconciliation dans ce pays.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s'est en effet, dans un entretien accordé à l'APS à l'occasion du premier anniversaire de la signature de cet accord, félicité de la mise en place des Agences de développement régional (ADR), prévues par l'Accord.
Ces "réformes ont également permis la nomination et l'installation des gouverneurs des deux régions nouvellement créées, Taoudénit et Ménaka, de même que l'adoption en cours par l'Assemblée nationale malienne des projets de textes relatifs aux autorités intérimaires, conformément aux dispositions de l'Accord", a expliqué le ministre.
Il a relevé dans le même sens que "la validation, par la Cour constitutionnelle, de la loi relative aux autorités intérimaires contribuera à faciliter la mise en place des autorités intérimaires et à favoriser l'avancement du processus de mise en oeuvre de l'Accord".
Pour le chef de la diplomatie algérienne, ces réformes se traduisent aussi par "l'amorce de la révision constitutionnelle, à travers l'élaboration de projets de décrets destinés à prendre en charge les dispositions de l'Accord relatives à la création de la deuxième chambre du Parlement".
Dans le domaine de la défense et de la sécurité, Lamamra a mis en exergue la création du cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) et la nomination d'un commissaire à la RSS, la création de la Commission nationale désarmement-démobilisationréinsertion (CN-DDR) et de la Commission d'intégration (CI).
Ces avancées se traduisent aussi par l'identification des 24 sites à viabiliser par la Minusma pour le cantonnement des combattants et début de réalisation de trois sites à Likrakar, Fafa et Inegar, ainsi que l'accord pour la construction de cinq autres sites et la réalisation de la première patrouille mixte (Forces armées maliennes, Plateforme et CMA), formule susceptible d'évoluer, selon le voeu des parties elles-mêmes, vers des "unités mixtes", a encore précisé le ministre.
Lamamra a également relevé les "progrès appréciables" enregistrés dans le domaine du développement économique, social et culturel, notamment, a-t-il dit, "la poursuite des actions de développement sur le terrain là où les conditions de sécurité le permettent, à travers des projets et programmes sectoriels".
Il a cité en outre "l'organisation de la Conférence de Paris, le 22 octobre 2015, pour la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en oeuvre de l'Accord (des annonces de contribution ont été faites pour un montant de 3,2 milliards d'euros) ainsi que la réalisation de la Mission d'évaluation conjointe (MIEC) sur le Nord du Mali dont le rapport final vient d'être communiqué aux parties maliennes".
Toujours dans le cadre des progrès enregistrés par l'Accord dans le domaine du développement économique, social et culturel, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué "l'élaboration de la Stratégie spécifique de développement des régions du nord du Mali (SSD/NM), dont la première mouture est déjà prête, précisant que le gouvernement malien envisage d'organiser des missions de sa restitution sur le terrain".
Dans le même sillage, il a rappelé la "tenue d'une concertation (les 24 et 25 mars 2016) sur le financement des infrastructures pour le désenclavement des régions du nord du Mali", soulignant que "cinq projets routiers et 5 cinq autres projets aéroportuaires ont été soumis".
Amélioration des conditions de vie des populations du Nord-Mali
Enclenchant sur le volet portant justice, réconciliation nationale et questions humanitaires, Lamamra a relevé plusieurs initiatives de nature à contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations du nord du Mali.
Il a expliqué que "la relance des services sociaux de base dans les régions du Nord a constitué l'une des priorités majeures de l'action du gouvernement du Mali, à travers, notamment, la réouverture des écoles dans certaines villes dont Kidal et la mise en oeuvre d'une stratégie et d'un plan d'action en faveur du retour des réfugiés et des personnes déplacées".
Lamamra a également relevé le "démarrage effectif des travaux de la Commission Vérité-Justice et Réconciliation (CVJR) pour améliorer le caractère inclusif de cet organe et accroître la représentation des mouvements."
Le ministre a, en outre, évoqué les "préparatifs de la Conférence d'entente nationale", soulignant aussi que "la mise en oeuvre de cet accord a permis d'engranger, la rencontre d'Anefis, suivie d'autres rencontres dans d'autres villes maliennes, entre les représentants du gouvernement malien et les plus hauts dirigeants politico-militaires des mouvements".
"Ce canal de communication a joué un rôle-clé dans le règlement des contentieux inter et intra-communautaires et dans le respect du silence des armes dans les régions du nord du Mali", a-t-il conclu.
Espace sahélo-saharien
L'Algérie assume "pleinement" ses responsabilités de partie prenante au destin de l'espace sahélo-saharien, a souligné également Ramtane Lamamra.
"L'Algérie, dont le rôle positif est souhaité et célébré par toutes les forces et formations politiques maliennes ainsi que par les organisations régionales et internationales, investit son autorité dans l'avenir du Mali en tant qu'acteur important de la paix et de la stabilité dans tout l'espace sahélo-saharien", a indiqué Lamamra .
Sur la possibilité d'une plus-value algérienne pour l'accélération et le succès de l'Accord de paix au Mali, Lamamra a assuré qu'Alger "continue de veiller scrupuleusement à un rapprochement toujours plus grand et à une collaboration toujours plus confiante entre les parties maliennes, gage majeur du succès de la mise en oeuvre de l'Accord".
Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que "c'est dans cet esprit que les mécanismes bilatéraux de coopération algéro-maliens tiennent régulièrement leurs réunions et évaluent donc périodiquement tous les ajustements auxquels il peut être nécessaire de procéder en vue de maximiser les résultats de la coopération bilatérale dans tous les secteurs"
"De nouvelles rencontres sont d'ores et déjà programmées pour l'ensemble de ces mécanismes dans les semaines qui viennent", a-t-il annoncé. Lamamra a souligné que le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, "qui a une connaissance personnelle des réalités maliennes, accorde la plus haute importance aux dynamiques qui concernent cet espace en termes de sécurité et de développement, ces deux sphères étant indissociablement liées".
Il a, dans ce contexte, assuré que l'Algérie "ne ménagera aucun effort pour que l'intérêt de la communauté internationale pour le Mali et pour la région sahélosaharienne s'exprime par des actions substantielles portées par une vision lucide des enjeux". "En somme, l'Accord d'Alger a bien défini toutes les voies que la complexité de la crise impose d'emprunter. Il importe que la communauté internationale aide toutes les parties maliennes à réaliser concrètement les chemins de l'avenir", a-t-il insisté.
Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale s'est en effet, dans un entretien accordé à l'APS à l'occasion du premier anniversaire de la signature de cet accord, félicité de la mise en place des Agences de développement régional (ADR), prévues par l'Accord.
Ces "réformes ont également permis la nomination et l'installation des gouverneurs des deux régions nouvellement créées, Taoudénit et Ménaka, de même que l'adoption en cours par l'Assemblée nationale malienne des projets de textes relatifs aux autorités intérimaires, conformément aux dispositions de l'Accord", a expliqué le ministre.
Il a relevé dans le même sens que "la validation, par la Cour constitutionnelle, de la loi relative aux autorités intérimaires contribuera à faciliter la mise en place des autorités intérimaires et à favoriser l'avancement du processus de mise en oeuvre de l'Accord".
Pour le chef de la diplomatie algérienne, ces réformes se traduisent aussi par "l'amorce de la révision constitutionnelle, à travers l'élaboration de projets de décrets destinés à prendre en charge les dispositions de l'Accord relatives à la création de la deuxième chambre du Parlement".
Dans le domaine de la défense et de la sécurité, Lamamra a mis en exergue la création du cadre institutionnel de la Réforme du Secteur de la Sécurité (RSS) et la nomination d'un commissaire à la RSS, la création de la Commission nationale désarmement-démobilisationréinsertion (CN-DDR) et de la Commission d'intégration (CI).
Ces avancées se traduisent aussi par l'identification des 24 sites à viabiliser par la Minusma pour le cantonnement des combattants et début de réalisation de trois sites à Likrakar, Fafa et Inegar, ainsi que l'accord pour la construction de cinq autres sites et la réalisation de la première patrouille mixte (Forces armées maliennes, Plateforme et CMA), formule susceptible d'évoluer, selon le voeu des parties elles-mêmes, vers des "unités mixtes", a encore précisé le ministre.
Lamamra a également relevé les "progrès appréciables" enregistrés dans le domaine du développement économique, social et culturel, notamment, a-t-il dit, "la poursuite des actions de développement sur le terrain là où les conditions de sécurité le permettent, à travers des projets et programmes sectoriels".
Il a cité en outre "l'organisation de la Conférence de Paris, le 22 octobre 2015, pour la mobilisation des fonds nécessaires à la mise en oeuvre de l'Accord (des annonces de contribution ont été faites pour un montant de 3,2 milliards d'euros) ainsi que la réalisation de la Mission d'évaluation conjointe (MIEC) sur le Nord du Mali dont le rapport final vient d'être communiqué aux parties maliennes".
Toujours dans le cadre des progrès enregistrés par l'Accord dans le domaine du développement économique, social et culturel, le chef de la diplomatie algérienne a évoqué "l'élaboration de la Stratégie spécifique de développement des régions du nord du Mali (SSD/NM), dont la première mouture est déjà prête, précisant que le gouvernement malien envisage d'organiser des missions de sa restitution sur le terrain".
Dans le même sillage, il a rappelé la "tenue d'une concertation (les 24 et 25 mars 2016) sur le financement des infrastructures pour le désenclavement des régions du nord du Mali", soulignant que "cinq projets routiers et 5 cinq autres projets aéroportuaires ont été soumis".
Amélioration des conditions de vie des populations du Nord-Mali
Enclenchant sur le volet portant justice, réconciliation nationale et questions humanitaires, Lamamra a relevé plusieurs initiatives de nature à contribuer à une amélioration des conditions de vie des populations du nord du Mali.
Il a expliqué que "la relance des services sociaux de base dans les régions du Nord a constitué l'une des priorités majeures de l'action du gouvernement du Mali, à travers, notamment, la réouverture des écoles dans certaines villes dont Kidal et la mise en oeuvre d'une stratégie et d'un plan d'action en faveur du retour des réfugiés et des personnes déplacées".
Lamamra a également relevé le "démarrage effectif des travaux de la Commission Vérité-Justice et Réconciliation (CVJR) pour améliorer le caractère inclusif de cet organe et accroître la représentation des mouvements."
Le ministre a, en outre, évoqué les "préparatifs de la Conférence d'entente nationale", soulignant aussi que "la mise en oeuvre de cet accord a permis d'engranger, la rencontre d'Anefis, suivie d'autres rencontres dans d'autres villes maliennes, entre les représentants du gouvernement malien et les plus hauts dirigeants politico-militaires des mouvements".
"Ce canal de communication a joué un rôle-clé dans le règlement des contentieux inter et intra-communautaires et dans le respect du silence des armes dans les régions du nord du Mali", a-t-il conclu.
Espace sahélo-saharien
L'Algérie assume "pleinement" ses responsabilités de partie prenante au destin de l'espace sahélo-saharien, a souligné également Ramtane Lamamra.
"L'Algérie, dont le rôle positif est souhaité et célébré par toutes les forces et formations politiques maliennes ainsi que par les organisations régionales et internationales, investit son autorité dans l'avenir du Mali en tant qu'acteur important de la paix et de la stabilité dans tout l'espace sahélo-saharien", a indiqué Lamamra .
Sur la possibilité d'une plus-value algérienne pour l'accélération et le succès de l'Accord de paix au Mali, Lamamra a assuré qu'Alger "continue de veiller scrupuleusement à un rapprochement toujours plus grand et à une collaboration toujours plus confiante entre les parties maliennes, gage majeur du succès de la mise en oeuvre de l'Accord".
Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé que "c'est dans cet esprit que les mécanismes bilatéraux de coopération algéro-maliens tiennent régulièrement leurs réunions et évaluent donc périodiquement tous les ajustements auxquels il peut être nécessaire de procéder en vue de maximiser les résultats de la coopération bilatérale dans tous les secteurs"
"De nouvelles rencontres sont d'ores et déjà programmées pour l'ensemble de ces mécanismes dans les semaines qui viennent", a-t-il annoncé. Lamamra a souligné que le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, "qui a une connaissance personnelle des réalités maliennes, accorde la plus haute importance aux dynamiques qui concernent cet espace en termes de sécurité et de développement, ces deux sphères étant indissociablement liées".
Il a, dans ce contexte, assuré que l'Algérie "ne ménagera aucun effort pour que l'intérêt de la communauté internationale pour le Mali et pour la région sahélosaharienne s'exprime par des actions substantielles portées par une vision lucide des enjeux". "En somme, l'Accord d'Alger a bien défini toutes les voies que la complexité de la crise impose d'emprunter. Il importe que la communauté internationale aide toutes les parties maliennes à réaliser concrètement les chemins de l'avenir", a-t-il insisté.


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