Bac: Sadaoui appelle les candidats à rester confiants et concentrés    Prix du Président de la République pour les jeunes créateurs : les lauréats unanimes sur l'importance de cette distinction et son rôle dans la stimulation et la valorisation des créations des jeunes    In Amenas: arrestation de 3 étrangers armés et saisie de plus de 1,2 mn de psychotropes    L'ONSC salue la position de l'ANC en faveur de la cause sahraouie    Activités variées à l'Ouest du pays à l'occasion de la Journée nationale de l'artiste    Blé dur: la production nationale attendue assurera l'autosuffisance pour l'année 2026    Saihi présente à Tunis l'expérience de l'Algérie dans la mise en œuvre de l'approche "Une seule santé"    Tour du Cameroun: l'Algérien Islam Mansouri nouveau maillot jaune    Saison estivale: des choix multiples pour les voyageurs de/et vers l'Algérie en termes de prix et de services    Signature d'une convention de coopération entre l'APS et la Direction générale des archives nationales    Béjaïa: le FFS plaide pour la préservation de l'unité nationale    Les établissements audiovisuels priés de cesser l'exploitation illégale des œuvres protégées par des droits d'auteur    Meeting International de Seine-et-Marne: les Algériens Bouanani et Hocine en Or    Le chef de l'AIEA appelle l'entité sioniste à la plus grande retenue après ses attaques contre l'Iran    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 55.297 martyrs    L'Algérie préside la Commission de l'application des normes internationales du travail lors de la 113 session de la Conférence internationale du Travail    Décès de l'ancien photographe de l'APS Mahrez Amrouche : le ministre de la Communication présente ses condoléances    Foot/Tournoi amical (U17) /Algérie-Tunisie : la sélection algérienne poursuit sa préparation à Blida    Une équipe technique de la Sonelgaz en Syrie depuis avant-hier jeudi    Rima Hassane libérée !    La dépouille d'un jeune mort par noyade retrouvée    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    L'Algérien Mohamed Meridja réélu à l'exécutif    Comment la diplomatie peut-elle être une solution à l'immigration clandestine ?    La saison 2024/2025 sélectionne son champion    L'Ensemble ''Senâa'' de musique andalouse rend hommage à Mohamed Khaznadji    Des maisons de jeunes mobilisées pour accueillir les candidats durant la période d'examen    Début de la campagne moisson-battage dans les wilayas du nord, indicateurs annonciateurs d'une récolte abondante    La victoire était à la portée des Fennecs !    Les dockers du port de Marseille refusent de les embarquer !    L'AFC veut investir en Algérie    Mascara rend un hommage vibrant au martyr Ali Maâchi    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    Une nouvelle ère de rigueur pour l'investissement    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'autoroute Est-Ouest "ne sera pas payante" !
Volte-face du ministre des transports
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 07 - 2016

Le péage prévu pour l'autoroute Est-Ouest est tombé à l'eau. Boudjemaâ Talai assure qu'aucun paiement n'est à l'ordre du jour confirmant ainsi la gratuité de l'usage des tronçons autoroutiers.
Le péage prévu pour l'autoroute Est-Ouest est tombé à l'eau. Boudjemaâ Talai assure qu'aucun paiement n'est à l'ordre du jour confirmant ainsi la gratuité de l'usage des tronçons autoroutiers.
Le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaâ Talai, a annoncé publiquement que l'autoroute sera gratuite et qu'aucun péage n'est prévu à l'horizon. Une décision qui a été prise et du moins surprenante car son prédécesseur aux Travaux publics avait annoncé le mois de mars dernier que "la tarification pour l'autoroute sera appliquée dès 2017 et qu'elle sera raisonnable et prendra en considération des facteurs socioéconomiques".
Mieux, il avait même indiqué que "cette tarification sera calculée en fonction de la nature du véhicule, de son volume ainsi que des coûts des services assurés aux usagers de l'autoroute". Ajoutons à cela que 48 stations de péage avaient été prévues à cet effet. Mais voilà que cette décision a été pleinement remise en cause sans donner trop d'explications.
Or selon des sources concordantes, il semblerait qu'il y ait plusieurs thèses qui justifieraient le recours à la gratuité parmi les quelles il existerait des différends sur l'application des tarifs de péage. Les propositions sont allées à mettre uniquement le coût au kilomètre pour l'usager qui doit être retenu sur une distance parcourue.
Une étude révèle que le coût au kilomètre reste plus cher si l'on tient compte de certains détails qui ont d'ailleurs révélé que le coût initial au kilomètre serait de 5 DA. Et il faudra que l'automobiliste s'acquitte de 1.350 DAsur une distance entre Alger et Sétif. En revanche selon une autre étude entamée par la Banque mondiale, ce coût se situerait entre 1 et 2 DA le kilomètre si l'on veut atteindre un taux de rentabilité à 20 %.
Mais qu'est ce qui a fait donc fait fléchir le gouvernement ? Il semblerait tout au moins que le montant global de l'investissement autoroutier de 13 milliards de dollars ait fait l'objet de surcoûts faramineux justifiant toujours le recours aux grands groupes étrangers. Mais cette fois, le ministre a agi sur une instruction présidentielle pour ne plus recourir aux étrangers et de confier la réalisation de ce qui reste de l'autoroute aux seules entreprises nationales, ce qui réduirait nettement les budgets en devises.
L'autre alternative dans le choix de la gratuité de l'usage de l'autoroute Est-Ouest serait dans l'augmentation des tarifs du carburant et les prix excessifs des véhicules neufs. Une autre tarification risquerait de porter un coup sérieux aux automobilistes qui se plaignent déjà de factures abondantes (coût revu à la hausse de la vignette, de l'assurance, des frais d'entretien...).
Il faudra ajouter à cela que le budget pour entretenir l'autoroute est aussi important. Il serait financé de certaines taxes que payent les contribuables et il est donc inutile de faire payer plus les usagers de l'autoroute. D'autre part, il faut signaler l'énorme retard pris en matière d'équipements des autoroutes qui sont importés et très coûteux.
On pense au matériel destiné aux centres de péages, à la vidéo surveillance et les 22 centres d'entretiens et les 154 stations de recueil de données sur le trafic routier qui doivent justifier d'équipements modernes et sophistiqués. Avec les restrictions budgétaires décidées, le gouvernement a finalement reporté ces projets jusqu'à 2018.
Le ministre des Transports et des Travaux publics, Boudjemaâ Talai, a annoncé publiquement que l'autoroute sera gratuite et qu'aucun péage n'est prévu à l'horizon. Une décision qui a été prise et du moins surprenante car son prédécesseur aux Travaux publics avait annoncé le mois de mars dernier que "la tarification pour l'autoroute sera appliquée dès 2017 et qu'elle sera raisonnable et prendra en considération des facteurs socioéconomiques".
Mieux, il avait même indiqué que "cette tarification sera calculée en fonction de la nature du véhicule, de son volume ainsi que des coûts des services assurés aux usagers de l'autoroute". Ajoutons à cela que 48 stations de péage avaient été prévues à cet effet. Mais voilà que cette décision a été pleinement remise en cause sans donner trop d'explications.
Or selon des sources concordantes, il semblerait qu'il y ait plusieurs thèses qui justifieraient le recours à la gratuité parmi les quelles il existerait des différends sur l'application des tarifs de péage. Les propositions sont allées à mettre uniquement le coût au kilomètre pour l'usager qui doit être retenu sur une distance parcourue.
Une étude révèle que le coût au kilomètre reste plus cher si l'on tient compte de certains détails qui ont d'ailleurs révélé que le coût initial au kilomètre serait de 5 DA. Et il faudra que l'automobiliste s'acquitte de 1.350 DAsur une distance entre Alger et Sétif. En revanche selon une autre étude entamée par la Banque mondiale, ce coût se situerait entre 1 et 2 DA le kilomètre si l'on veut atteindre un taux de rentabilité à 20 %.
Mais qu'est ce qui a fait donc fait fléchir le gouvernement ? Il semblerait tout au moins que le montant global de l'investissement autoroutier de 13 milliards de dollars ait fait l'objet de surcoûts faramineux justifiant toujours le recours aux grands groupes étrangers. Mais cette fois, le ministre a agi sur une instruction présidentielle pour ne plus recourir aux étrangers et de confier la réalisation de ce qui reste de l'autoroute aux seules entreprises nationales, ce qui réduirait nettement les budgets en devises.
L'autre alternative dans le choix de la gratuité de l'usage de l'autoroute Est-Ouest serait dans l'augmentation des tarifs du carburant et les prix excessifs des véhicules neufs. Une autre tarification risquerait de porter un coup sérieux aux automobilistes qui se plaignent déjà de factures abondantes (coût revu à la hausse de la vignette, de l'assurance, des frais d'entretien...).
Il faudra ajouter à cela que le budget pour entretenir l'autoroute est aussi important. Il serait financé de certaines taxes que payent les contribuables et il est donc inutile de faire payer plus les usagers de l'autoroute. D'autre part, il faut signaler l'énorme retard pris en matière d'équipements des autoroutes qui sont importés et très coûteux.
On pense au matériel destiné aux centres de péages, à la vidéo surveillance et les 22 centres d'entretiens et les 154 stations de recueil de données sur le trafic routier qui doivent justifier d'équipements modernes et sophistiqués. Avec les restrictions budgétaires décidées, le gouvernement a finalement reporté ces projets jusqu'à 2018.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.