Pour lui, l'homme est au service de la cause et non pas l'inverse. Un homme intègre et honnête. Et c'est tout le monde qui l'avoue à l'unanimité, qui résume en quelques mots la lettre et l'esprit de son combat. Pour lui, l'homme est au service de la cause et non pas l'inverse. Un homme intègre et honnête. Et c'est tout le monde qui l'avoue à l'unanimité, qui résume en quelques mots la lettre et l'esprit de son combat. «La gauche algérienne a perduré grâce à des hommes de sa trempe, attaché toute sa vie à cet idéal. Il y a des hommes à part et il en fait partie. Pour ses camarades de lutte, c'est le « Ché Guevara » national, car, il symbolise l'engagement dans l'humilité. L'oubli qui menace les sacrifiés et les autres morts anonymes est différent de celui dans lequel aussi peuvent sombrer les héros coureurs d'idéal et porteurs de messages éternels. Mais au-delà du sujet individuel admiré, c'est la valeur dont il est porteur que les citoyens saluent et vénèrent. De qui s'agit-il ? "Modestement vôtre", comme il aimait le dire, c'est Mustapha Bacha, un militant intègre dont le nom est inscrit en lettres d'or. Ce militant politique est décédé le 8 août 1994. C'était au moment où l'Algérie, le combat identitaire et la démocratie avaient le plus besoin d'hommes de sa trempe. On se rend compte que le temps passe tellement vite. à chaque fois qu'on commémore l'anniversaire d'un homme qui a marqué l'histoire de l'Algérie dans divers contextes. Dans le cas de Mustapha Bacha, c'est le cas de le dire, il s'agit d'un nom qui restera éternellement associé au combat identitaire en Algérie au moment où le pays traversait des moments très difficiles. Le combat de Mustapha Bacha a été subitement freiné suite à un arrêt cardiaque. Il n'en demeure pas moins qu'il avait déjà à son actif un long parcours de militant dévoué et sincère. Son combat fut d'abord mené à l'époque du parti unique durant les années 1980 avant de se poursuivre après les événements du 5 octobre 1988. Quand il s'agissait de se battre pour une « Algérie meilleure et pour une démocratie majeure» (comme le clamait Matoub), Mustapha Bacha était sur tous les fronts: le Mouvement culturel berbère (MCB), le Mouvement pour la république (MPR), le Rassemblement pour la culture et la démocratie authentique, l'Union démocratique des travailleurs (UDT), l'un des premiers syndicats autonomes et démocratiques. A l'époque du parti unique, et jeune étudiant à Alger, Mustapha Bacha a été au devant de la scène quand le printemps berbère d'avril 1980 éclata. Il faisait partie des 24 détenus à l'instar d'Arezki Abbout, Idir Ahmed Zaïd, Mouloud Lounaouci, Djamel Zenati, Arezki Aït Larbi, Saïd Khellil, etc. Il est détenu pendant une année jusqu'à 1982. En dépit de ces persécutions, Mustapha Bacha ne lâchera pas prise. Son combat s'est poursuivi jusqu'au dernier souffle. Rappelons enfin que Mustapha Bacha est né au village Tassaft Ouguemoun (village natal du colonel Amirouche) dans la région d'Iboudrarène, où il y passa son enfance avant de s'envoler pour la capitale afin d'y suivre des études supérieures. Aujourd'hui, son village se prépare activement pour accueillir le week-end prochain les activités commémoratives du 22e anniversaire du décès de l'un des plus grands militants de la cause amazighe et de la démocratie en Algérie, Mustapha Bacha. Al'occasion de cet anniversaire, de nombreuses activités sont prévues. Cette commémoration aura un cachet particulier cette année puisqu'elle aura lieu sous l'égide de la fondation qui porte son nom dont l'objectif est de défendre celui que tout le monde qualifiait de défenseur des causes justes. «La gauche algérienne a perduré grâce à des hommes de sa trempe, attaché toute sa vie à cet idéal. Il y a des hommes à part et il en fait partie. Pour ses camarades de lutte, c'est le « Ché Guevara » national, car, il symbolise l'engagement dans l'humilité. L'oubli qui menace les sacrifiés et les autres morts anonymes est différent de celui dans lequel aussi peuvent sombrer les héros coureurs d'idéal et porteurs de messages éternels. Mais au-delà du sujet individuel admiré, c'est la valeur dont il est porteur que les citoyens saluent et vénèrent. De qui s'agit-il ? "Modestement vôtre", comme il aimait le dire, c'est Mustapha Bacha, un militant intègre dont le nom est inscrit en lettres d'or. Ce militant politique est décédé le 8 août 1994. C'était au moment où l'Algérie, le combat identitaire et la démocratie avaient le plus besoin d'hommes de sa trempe. On se rend compte que le temps passe tellement vite. à chaque fois qu'on commémore l'anniversaire d'un homme qui a marqué l'histoire de l'Algérie dans divers contextes. Dans le cas de Mustapha Bacha, c'est le cas de le dire, il s'agit d'un nom qui restera éternellement associé au combat identitaire en Algérie au moment où le pays traversait des moments très difficiles. Le combat de Mustapha Bacha a été subitement freiné suite à un arrêt cardiaque. Il n'en demeure pas moins qu'il avait déjà à son actif un long parcours de militant dévoué et sincère. Son combat fut d'abord mené à l'époque du parti unique durant les années 1980 avant de se poursuivre après les événements du 5 octobre 1988. Quand il s'agissait de se battre pour une « Algérie meilleure et pour une démocratie majeure» (comme le clamait Matoub), Mustapha Bacha était sur tous les fronts: le Mouvement culturel berbère (MCB), le Mouvement pour la république (MPR), le Rassemblement pour la culture et la démocratie authentique, l'Union démocratique des travailleurs (UDT), l'un des premiers syndicats autonomes et démocratiques. A l'époque du parti unique, et jeune étudiant à Alger, Mustapha Bacha a été au devant de la scène quand le printemps berbère d'avril 1980 éclata. Il faisait partie des 24 détenus à l'instar d'Arezki Abbout, Idir Ahmed Zaïd, Mouloud Lounaouci, Djamel Zenati, Arezki Aït Larbi, Saïd Khellil, etc. Il est détenu pendant une année jusqu'à 1982. En dépit de ces persécutions, Mustapha Bacha ne lâchera pas prise. Son combat s'est poursuivi jusqu'au dernier souffle. Rappelons enfin que Mustapha Bacha est né au village Tassaft Ouguemoun (village natal du colonel Amirouche) dans la région d'Iboudrarène, où il y passa son enfance avant de s'envoler pour la capitale afin d'y suivre des études supérieures. Aujourd'hui, son village se prépare activement pour accueillir le week-end prochain les activités commémoratives du 22e anniversaire du décès de l'un des plus grands militants de la cause amazighe et de la démocratie en Algérie, Mustapha Bacha. Al'occasion de cet anniversaire, de nombreuses activités sont prévues. Cette commémoration aura un cachet particulier cette année puisqu'elle aura lieu sous l'égide de la fondation qui porte son nom dont l'objectif est de défendre celui que tout le monde qualifiait de défenseur des causes justes.