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L'Algérie classée comme pays à haut risque
Terrorisme, médecine, état des routes...
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 11 - 2016

Le cabinet Control Risks, spécialisé dans le conseil sur la sécurité dans le monde, et l'organisme de santé SOS International ont publié, hier, l'édition pour 2017 de leur carte mondiale des risques. L'Algérie est classée parmi les pays à haut risque.
Le cabinet Control Risks, spécialisé dans le conseil sur la sécurité dans le monde, et l'organisme de santé SOS International ont publié, hier, l'édition pour 2017 de leur carte mondiale des risques. L'Algérie est classée parmi les pays à haut risque.
Destination à haut risque La carte évalue trois types de risque. Le premier est relatif aux dangers de voyager vers certaines destinations. L'Algérie est divisée en plusieurs régions, avec des risques variables, allant de "moyen" à "élevé".
Par exemple, les grands centres urbains (Alger, Constantine, Oran, Mostaganem, Tlemcen, Annaba, Skikda et Sétif) sont classés dans la zone de risque moyen. Dans le même temps, les régions où l'on produit du gaz et du pétrole, dans les wilayas d'Adrar, Tamanrasset, Illizi, Ouargla et Ghardaïa sont également dans la même catégorie.
Le risque moyen signifie la possibilité d'être confronté à de l'instabilité politique périodique, des manifestations violentes et/ou des actes de terrorisme sporadiques, indiquent les organismes à l'origine du classement. Par ailleurs, les régions Sud de l'Algérie sont jugées à "haut risque". Ceci reflète, selon la même source, des manifestations souvent violentes qui peuvent perturber ou viser des ressortissants étrangers.
Ces événements peuvent être exacerbés par des questions de gouvernance, notamment les capacités des autorités judiciaires et sécuritaires, indique International SOS. Surtout, les crimes violents et le terrorisme sont une menace "directe ou indirecte" pour les voyageurs et les internationaux, précise le cabinet.
Risque médical élevé sur tout le territoire
Le deuxième élément évalué à travers cette carte est le risque médical. L'Algérie est ainsi classée comme pays à haut risque. Dans la description, les auteurs de l'évaluation indiquent que les services d'urgences de base et les soins dentaires "peuvent" être disponibles. Cela dit, l'accès aux soins spécialisés est "limité".
Par ailleurs, les médicaments "de qualité" sont également limités alors que, "dans certains cas", des questions se posent quant à la contrefaçon et l'entreposage des médicaments. Surtout, la menace de "maladies infectieuses graves" telles la typhoïde, le choléra, la dengue et la malaria (paludisme) est présente, selon l'étude.
Les routes sont un "danger réel"
Enfin, la carte en question évalue également le risque routier. À ce titre, l'intégralité de l'Algérie est également classée parmi les territoires à risque "élevé". Ainsi, prendre la route "pose un danger réel" et il faut être prudent en empruntant le réseau routier du pays.
En cause, la mauvaise qualité de la législation et le faible niveau de contrôle et d'application des lois contribuent aux comportements dangereux des automobilistes, indique la même source. Egalement pointés du doigt, les standards de sécurité des véhicules et des infrastructures extrêmement variables, selon les deux organismes.
Ainsi, ces derniers invitent les conducteurs à choisir avec attention leur mode de transport, en privilégiant d'éviter de conduire soi-même. Par exemple, le commentaire appelle les voyageurs à s'assurer de l'état adéquat du véhicule et de la présence de ceinture de sécurité fonctionnelle...
Une méconnaissance flagrante de la réalité du pays
Autant les risques routiers sont un véritable fléau, rendant cette évaluation compréhensible, autant le reste des estimations des organismes reflètent une connaissance très partielle, voire inexistante de la réalité du pays en particulier et de la région en général. En effet, à titre d'exemple, une grande partie de la bande frontalière avec la Libye est classée dans la catégorie de "risque moyen", tandis qu'une petite partie de la frontière avec ce même pays est classé à risque élevé.
Dans le même temps, Control Risks et International SOS indiquent que certaines parties du territoire sont inaccessibles et interdites aux étrangers. Or, les autorités algériennes soumettent effectivement certains déplacements à des autorisations (voire à des escortes des forces de sécurité), mais n'interdisent pas l'accès à ces zones. Il s'agit donc là d'une série d'inexactitudes et d'approximations, révélant une certaine méconnaissance du terrain, de l'évolution de la situation en Algérie et dans la région.
En effet, la comparaison avec d'autres pays est tout aussi surprenante. La Tunisie est classée comme pays à "risque moyen", à l'exception de la région de la frontière libyenne et une partie de la bande frontalière avec l'Algérie (mont Chaâmbi, notamment).
Dans le même temps, le Maroc est classé comme pays à risque "faible", au même titre que l'essentiel des pays de l'Union européenne ou les Etats-Unis et le Canada. Mis à jour selon les données à novembre 2016, cette évaluation ne semble pas prendre en compte les événements ayant touché récemment des pays comme le Maroc (manifestations, démantèlement de cellules liées à Daech...) et la Tunisie.
Destination à haut risque La carte évalue trois types de risque. Le premier est relatif aux dangers de voyager vers certaines destinations. L'Algérie est divisée en plusieurs régions, avec des risques variables, allant de "moyen" à "élevé".
Par exemple, les grands centres urbains (Alger, Constantine, Oran, Mostaganem, Tlemcen, Annaba, Skikda et Sétif) sont classés dans la zone de risque moyen. Dans le même temps, les régions où l'on produit du gaz et du pétrole, dans les wilayas d'Adrar, Tamanrasset, Illizi, Ouargla et Ghardaïa sont également dans la même catégorie.
Le risque moyen signifie la possibilité d'être confronté à de l'instabilité politique périodique, des manifestations violentes et/ou des actes de terrorisme sporadiques, indiquent les organismes à l'origine du classement. Par ailleurs, les régions Sud de l'Algérie sont jugées à "haut risque". Ceci reflète, selon la même source, des manifestations souvent violentes qui peuvent perturber ou viser des ressortissants étrangers.
Ces événements peuvent être exacerbés par des questions de gouvernance, notamment les capacités des autorités judiciaires et sécuritaires, indique International SOS. Surtout, les crimes violents et le terrorisme sont une menace "directe ou indirecte" pour les voyageurs et les internationaux, précise le cabinet.
Risque médical élevé sur tout le territoire
Le deuxième élément évalué à travers cette carte est le risque médical. L'Algérie est ainsi classée comme pays à haut risque. Dans la description, les auteurs de l'évaluation indiquent que les services d'urgences de base et les soins dentaires "peuvent" être disponibles. Cela dit, l'accès aux soins spécialisés est "limité".
Par ailleurs, les médicaments "de qualité" sont également limités alors que, "dans certains cas", des questions se posent quant à la contrefaçon et l'entreposage des médicaments. Surtout, la menace de "maladies infectieuses graves" telles la typhoïde, le choléra, la dengue et la malaria (paludisme) est présente, selon l'étude.
Les routes sont un "danger réel"
Enfin, la carte en question évalue également le risque routier. À ce titre, l'intégralité de l'Algérie est également classée parmi les territoires à risque "élevé". Ainsi, prendre la route "pose un danger réel" et il faut être prudent en empruntant le réseau routier du pays.
En cause, la mauvaise qualité de la législation et le faible niveau de contrôle et d'application des lois contribuent aux comportements dangereux des automobilistes, indique la même source. Egalement pointés du doigt, les standards de sécurité des véhicules et des infrastructures extrêmement variables, selon les deux organismes.
Ainsi, ces derniers invitent les conducteurs à choisir avec attention leur mode de transport, en privilégiant d'éviter de conduire soi-même. Par exemple, le commentaire appelle les voyageurs à s'assurer de l'état adéquat du véhicule et de la présence de ceinture de sécurité fonctionnelle...
Une méconnaissance flagrante de la réalité du pays
Autant les risques routiers sont un véritable fléau, rendant cette évaluation compréhensible, autant le reste des estimations des organismes reflètent une connaissance très partielle, voire inexistante de la réalité du pays en particulier et de la région en général. En effet, à titre d'exemple, une grande partie de la bande frontalière avec la Libye est classée dans la catégorie de "risque moyen", tandis qu'une petite partie de la frontière avec ce même pays est classé à risque élevé.
Dans le même temps, Control Risks et International SOS indiquent que certaines parties du territoire sont inaccessibles et interdites aux étrangers. Or, les autorités algériennes soumettent effectivement certains déplacements à des autorisations (voire à des escortes des forces de sécurité), mais n'interdisent pas l'accès à ces zones. Il s'agit donc là d'une série d'inexactitudes et d'approximations, révélant une certaine méconnaissance du terrain, de l'évolution de la situation en Algérie et dans la région.
En effet, la comparaison avec d'autres pays est tout aussi surprenante. La Tunisie est classée comme pays à "risque moyen", à l'exception de la région de la frontière libyenne et une partie de la bande frontalière avec l'Algérie (mont Chaâmbi, notamment).
Dans le même temps, le Maroc est classé comme pays à risque "faible", au même titre que l'essentiel des pays de l'Union européenne ou les Etats-Unis et le Canada. Mis à jour selon les données à novembre 2016, cette évaluation ne semble pas prendre en compte les événements ayant touché récemment des pays comme le Maroc (manifestations, démantèlement de cellules liées à Daech...) et la Tunisie.


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