C'est aujourd'hui que les professionnels des médias célèbrent la Journée mondiale de la liberté de la presse. C'est aujourd'hui que les professionnels des médias célèbrent la Journée mondiale de la liberté de la presse. Le 3 mai de chaque année, en effet, les journalistes, mais pas qu'eux, dressentle bilan conditions inhérentes à l'exercicede leur profession. Et sur ce plan lesavis sont partagés. Il y a d'une part ceux qui estiment qu'il y a une foultitude d'avancées en matière de liberté de la presse dans lepays et, d'autre part, leurs contradicteurs. Le débat est vieux et récurent puisqu'il revient chaque année. Nacer Mehal, ancien ministre de la Communication, préfère mettre enavant les aspects positifs. S'exprimant surles colonnes d'un quotidien national lors d'une interview, Mehal met en avant laliberté de ton par laquelle se caractérise la presse nationale comparativement à d'autres pays où les journalistes subissent les affresde la censure. Il n'a certainement pas entièrement tort, mais cela reste, aux yeux des professionnels, et une partie de l'opposition, encore insuffisant car, selon eux, l'Algérie reste loin des standards internationaux.D'ailleurs, ils n'hésitent pas à invoquerles rapports de certaines organisationsinternationales qui classent l'Algérie dansdes places peu honorables en matière de laliberté de la presse. Des rapports qui sontsouvent rejetés par force par le gouvernement.Ce dernier ne cesse de s'enorgueillir d'avoir banni dans la législation l'emprisonnement des journalistes. Il lui est rétorqué cependant, en guise d'exemple, l'emprisonnement du journaliste Saïd Chitour depuis le mois de juin passé.. Ce dernier, quicorrespondait avec plusieurs journaux, estaccusé dans une affaire d'espionnage. Maisc'est la mort en prison du journaliste Mohamed Tamalt qui est avancé comme preuve pour contredire les déclarations des officiels. Sur un autre pan cette Journée internationale du 3 mai intervient cetteannée dans une conjoncture particulière pour les médias nationaux. IIs font face, en effet, à une difficile conjoncture financière. Le manque flagrant des ressources financières a déjà fait des dégâts. Des dizaines de journaux ont mis la clé sous le paillasson alors que d'autres publications vivent des situations inextricables à cause de la crise financière qui prévaut dans le pays et de ses répercussions sur la publicité qui s'est considérablement raréfiée. Autant dire que la presse vit un sale temps et des dizaines, voire des centaines de journalistes ont été licenciés. Et les perspectives d'avenir ne sont guère reluisantes puisque les clignotants sont très loin d'être au vert. C'est dans ce marasme ambiant que les professionnels des médias exercent leur métier. Leurs conditions socio-professionnelles sont déplorables, ce d'autant qu'ils ne disposent pas de syndicats dignes de ce nom à même de les defender omme c'est le cas d'autres corporations. Dans la foulée on peut aussi évoquer l'absence d'une autorité de régulation pour lapresse écrite qui n'a pas encore été instituée et ce malgré les instructions du president de la République. Ce dernier a, pour rappel, instruit le gouvernement à l'effet d'installer cette instance avant la fin de l'année 2017. En vain. Le secteur de l'audiovisuel n'est pas mieux loti malgré l'existence d'une autorité de régulation, installée il y'a déjà quelques années. Mais cette instance, présidée par Zouaoui Benhamadi, se fait très discrète et ne joue pas le role qui devrait être le sien. Preuve en est la gabegie qui prévaut dans ce secteur où le professionnalisme et le respect de la déontologie sont le dernier des soucis des responsables. Rappelons toutefois que l'arsenal juridique devant être réglementé l'activité de cette autorité de régulation de l'audiovisuel fait encore défaut. En effet des années après son installation et autant d'années après l'adoption de la loi organique sur l'information, plus exactement en 2012, et la loi sur l'audiovisuel en 2014, les textes d'application font encore défaut. C est direque ça navigue à vue. Le 3 mai de chaque année, en effet, les journalistes, mais pas qu'eux, dressentle bilan conditions inhérentes à l'exercicede leur profession. Et sur ce plan lesavis sont partagés. Il y a d'une part ceux qui estiment qu'il y a une foultitude d'avancées en matière de liberté de la presse dans lepays et, d'autre part, leurs contradicteurs. Le débat est vieux et récurent puisqu'il revient chaque année. Nacer Mehal, ancien ministre de la Communication, préfère mettre enavant les aspects positifs. S'exprimant surles colonnes d'un quotidien national lors d'une interview, Mehal met en avant laliberté de ton par laquelle se caractérise la presse nationale comparativement à d'autres pays où les journalistes subissent les affresde la censure. Il n'a certainement pas entièrement tort, mais cela reste, aux yeux des professionnels, et une partie de l'opposition, encore insuffisant car, selon eux, l'Algérie reste loin des standards internationaux.D'ailleurs, ils n'hésitent pas à invoquerles rapports de certaines organisationsinternationales qui classent l'Algérie dansdes places peu honorables en matière de laliberté de la presse. Des rapports qui sontsouvent rejetés par force par le gouvernement.Ce dernier ne cesse de s'enorgueillir d'avoir banni dans la législation l'emprisonnement des journalistes. Il lui est rétorqué cependant, en guise d'exemple, l'emprisonnement du journaliste Saïd Chitour depuis le mois de juin passé.. Ce dernier, quicorrespondait avec plusieurs journaux, estaccusé dans une affaire d'espionnage. Maisc'est la mort en prison du journaliste Mohamed Tamalt qui est avancé comme preuve pour contredire les déclarations des officiels. Sur un autre pan cette Journée internationale du 3 mai intervient cetteannée dans une conjoncture particulière pour les médias nationaux. IIs font face, en effet, à une difficile conjoncture financière. Le manque flagrant des ressources financières a déjà fait des dégâts. Des dizaines de journaux ont mis la clé sous le paillasson alors que d'autres publications vivent des situations inextricables à cause de la crise financière qui prévaut dans le pays et de ses répercussions sur la publicité qui s'est considérablement raréfiée. Autant dire que la presse vit un sale temps et des dizaines, voire des centaines de journalistes ont été licenciés. Et les perspectives d'avenir ne sont guère reluisantes puisque les clignotants sont très loin d'être au vert. C'est dans ce marasme ambiant que les professionnels des médias exercent leur métier. Leurs conditions socio-professionnelles sont déplorables, ce d'autant qu'ils ne disposent pas de syndicats dignes de ce nom à même de les defender omme c'est le cas d'autres corporations. Dans la foulée on peut aussi évoquer l'absence d'une autorité de régulation pour lapresse écrite qui n'a pas encore été instituée et ce malgré les instructions du president de la République. Ce dernier a, pour rappel, instruit le gouvernement à l'effet d'installer cette instance avant la fin de l'année 2017. En vain. Le secteur de l'audiovisuel n'est pas mieux loti malgré l'existence d'une autorité de régulation, installée il y'a déjà quelques années. Mais cette instance, présidée par Zouaoui Benhamadi, se fait très discrète et ne joue pas le role qui devrait être le sien. Preuve en est la gabegie qui prévaut dans ce secteur où le professionnalisme et le respect de la déontologie sont le dernier des soucis des responsables. Rappelons toutefois que l'arsenal juridique devant être réglementé l'activité de cette autorité de régulation de l'audiovisuel fait encore défaut. En effet des années après son installation et autant d'années après l'adoption de la loi organique sur l'information, plus exactement en 2012, et la loi sur l'audiovisuel en 2014, les textes d'application font encore défaut. C est direque ça navigue à vue.