Le récent scandale sur le café non-conforme à laconsommation a fait réagir leministère du Commerce. Ilvient de déposer plaintedevant la justice, contrecertaines entreprisesimpliquées dans ce trafic. Lestorréfacteurs, complices de cette vente, ne seront pas nonplus épargnés. Le récent scandale sur le café non-conforme à laconsommation a fait réagir leministère du Commerce. Ilvient de déposer plaintedevant la justice, contrecertaines entreprisesimpliquées dans ce trafic. Lestorréfacteurs, complices de cette vente, ne seront pas nonplus épargnés. Finalement, le ministère du Commerce a préféré la voie judiciaire contre ceuxqui sont responsables "d'empoisonnement"des consommateurs algériens.En effet, selon des échos du département deSaïd Djellab, une plainte a été instruite auniveau de la justice contre 12 entreprisesspécialisées dans la commercialisation ducafé.Ces dernières sont accusées, selon leministère, de "surdosage en sucre des produitsde café", d'après les échantillonsd'analyses fournies par les laboratoires decontrôle et de vérification de la qualité. Après le scandale retentissant révélé parl'Association nationale de défense desconsommateurs, précisant que 84% du caféest non-conforme, le ministère va encoreapprofondir l'enquête sur tous le réseaucommercial du café, qui inclut les torréfacteursqui se sont multipliés ces dernierstemps.Il s'est avéré que 5 marques, sur les 12,sont conformes puisqu'elles ne dépassentpas le taux autorisé de 3% de sucre ajoutécomme ingrédient dans la fabrication ducafé.Quant aux autres, elles font fi de la réglementationen la matière, ajoutant jusqu'à5% de sucre.Une source du département de contrôle dela qualité du ministère a indiqué, dernièrement, que des inspections seront entaméesd'ici peu, pour "s'enquérir de cesréseaux de vente, et de procéder à d'autresanalyses sur le café écoulé". On retient,d'ores et déjà, que la plupart des torréfacteursn'indiquent pas dans leur étiquetage,les ingrédients et encore moins, la spécificité du café selon lequel il s'agit de Robusta ou d'Arabica, deux références mondiales dans les transactions du café.Pis encore, il existerait des matières dangereuseset cancérigènes, dans certaines marques de café qui s'emploient à introduiredes extraits non autorisés. L'article 21 du décret n° 17-99 de février 2017, le précise clairement : "Les ingrédients demélange d'extraits doivent être indiquéspar ordre décroissant", ajoutant que "ladénomination du café doit être suivie d'une mention faisant connaître la nature et la proportion de la matière étrangère au café,constituant son enrobage".Ces mentions, qui doivent être impérativementindiquées au consommateur, ne lesont pas dans la plupart des cas, alors queles marques qui font des matraquagespublicitaires de leurs produits, sont peuregardantes sur le respect de ces normes. Et depuis, les craintes du consommateur sur le "café frelaté", n'ont pas cessé dès lors que, les Algériens sont réputés d'en être de grands consommateurs. Finalement, le ministère du Commerce a préféré la voie judiciaire contre ceuxqui sont responsables "d'empoisonnement"des consommateurs algériens.En effet, selon des échos du département deSaïd Djellab, une plainte a été instruite auniveau de la justice contre 12 entreprisesspécialisées dans la commercialisation ducafé.Ces dernières sont accusées, selon leministère, de "surdosage en sucre des produitsde café", d'après les échantillonsd'analyses fournies par les laboratoires decontrôle et de vérification de la qualité. Après le scandale retentissant révélé parl'Association nationale de défense desconsommateurs, précisant que 84% du caféest non-conforme, le ministère va encoreapprofondir l'enquête sur tous le réseaucommercial du café, qui inclut les torréfacteursqui se sont multipliés ces dernierstemps.Il s'est avéré que 5 marques, sur les 12,sont conformes puisqu'elles ne dépassentpas le taux autorisé de 3% de sucre ajoutécomme ingrédient dans la fabrication ducafé.Quant aux autres, elles font fi de la réglementationen la matière, ajoutant jusqu'à5% de sucre.Une source du département de contrôle dela qualité du ministère a indiqué, dernièrement, que des inspections seront entaméesd'ici peu, pour "s'enquérir de cesréseaux de vente, et de procéder à d'autresanalyses sur le café écoulé". On retient,d'ores et déjà, que la plupart des torréfacteursn'indiquent pas dans leur étiquetage,les ingrédients et encore moins, la spécificité du café selon lequel il s'agit de Robusta ou d'Arabica, deux références mondiales dans les transactions du café.Pis encore, il existerait des matières dangereuseset cancérigènes, dans certaines marques de café qui s'emploient à introduiredes extraits non autorisés. L'article 21 du décret n° 17-99 de février 2017, le précise clairement : "Les ingrédients demélange d'extraits doivent être indiquéspar ordre décroissant", ajoutant que "ladénomination du café doit être suivie d'une mention faisant connaître la nature et la proportion de la matière étrangère au café,constituant son enrobage".Ces mentions, qui doivent être impérativementindiquées au consommateur, ne lesont pas dans la plupart des cas, alors queles marques qui font des matraquagespublicitaires de leurs produits, sont peuregardantes sur le respect de ces normes. Et depuis, les craintes du consommateur sur le "café frelaté", n'ont pas cessé dès lors que, les Algériens sont réputés d'en être de grands consommateurs.