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"Nous avons d'autres hémorragies, comme la fuite des cerveaux"
Migration illégale :
Publié dans Le Midi Libre le 21 - 01 - 2019

Le directeur de recherche au Cread (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement), Mohamed Saïb Musette, a affirmé hier que le phénomène des harraga ne représente "qu'un symptôme, qu'une petite hémorragie dans le corps social".
Le directeur de recherche au Cread (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement), Mohamed Saïb Musette, a affirmé hier que le phénomène des harraga ne représente "qu'un symptôme, qu'une petite hémorragie dans le corps social".
La "harga pour moi n'est qu'un symptôme, qu'une petite hémorragiedans le corps social. Nous avons d'autres hémorragies comme la fuite des cerveaux", a affirmé M. Musette dans un entretien accordé à la
chaîne 3 de la Radio nationale. "Ce n'estpas seulement en soignant une petiteplaie, qui fait mal actuellement, qu'onva arrêter le saignement. Il faut traiter lecorps social dans sa totalité, que ce soiten termes de mobilité ou de migrationinternationale", a-t-il estimé. "Est-ceque nous sommes devant un problème demigration illégale internationale, ou sommes-nous devant un phénomène social impliquant directement la jeunesse? Je pense que le phénomène aévolué, nous sommes devant un phénomènede société. La migration irrégulièrene concerne plus que le jeune seulement,des familles sont impliquées età tout âge on voit des personnes quiprennent le risque de partir", a expliquéM. Musette.
Ce dernier a également rappelé que lephénomène des harraga n'est pas nouveau."Depuis l'an 2000, on compte nosmorts et on compte les disparus. Onsavait dejà que les réseaux s'activaient. Les études effectuées démontrent qu'on savait pertinemment bien qu'il y avait des disparus et des morts. Maintenant le problème de migration est devenu international,avec d'autres phénomènes", a indiqué Mohamed Saïb Mussette.Le directeur général du Centre a par ailleurs déploré l'absence de recherches approfondies sur le sujet. "Sur le plan de la harga, on n'a jamais fait de recherche sur le phénomène en Algérie. La première des choses pour moi serait de faire un diagnostic stratégique du phénomène dans toutes ses dimensions.
Une fois fait, on peut sortir avec un plan d'action puis une stratégie de communication", a-t-il préconisé. Hier, le ministre de l'Intérieur, Nourredine Bedoui, a réduit le phénomène de l'immigration aux jeunes qui risquent leur vie, en tentant de traverser la Méditerranée, à bord d'embarcations de fortune, pour rejoindre l'Europe. Il a mis en cause notamment les réseaux sociaux dans le développement du phénomène de l'immigration clandestine, en affirmant que "dans la plupart des cas, les harraga recherchent "l'élévation soc ale et les gains rapides"
La "harga pour moi n'est qu'un symptôme, qu'une petite hémorragiedans le corps social. Nous avons d'autres hémorragies comme la fuite des cerveaux", a affirmé M. Musette dans un entretien accordé à la
chaîne 3 de la Radio nationale. "Ce n'estpas seulement en soignant une petiteplaie, qui fait mal actuellement, qu'onva arrêter le saignement. Il faut traiter lecorps social dans sa totalité, que ce soiten termes de mobilité ou de migrationinternationale", a-t-il estimé. "Est-ceque nous sommes devant un problème demigration illégale internationale, ou sommes-nous devant un phénomène social impliquant directement la jeunesse? Je pense que le phénomène aévolué, nous sommes devant un phénomènede société. La migration irrégulièrene concerne plus que le jeune seulement,des familles sont impliquées età tout âge on voit des personnes quiprennent le risque de partir", a expliquéM. Musette.
Ce dernier a également rappelé que lephénomène des harraga n'est pas nouveau."Depuis l'an 2000, on compte nosmorts et on compte les disparus. Onsavait dejà que les réseaux s'activaient. Les études effectuées démontrent qu'on savait pertinemment bien qu'il y avait des disparus et des morts. Maintenant le problème de migration est devenu international,avec d'autres phénomènes", a indiqué Mohamed Saïb Mussette.Le directeur général du Centre a par ailleurs déploré l'absence de recherches approfondies sur le sujet. "Sur le plan de la harga, on n'a jamais fait de recherche sur le phénomène en Algérie. La première des choses pour moi serait de faire un diagnostic stratégique du phénomène dans toutes ses dimensions.
Une fois fait, on peut sortir avec un plan d'action puis une stratégie de communication", a-t-il préconisé. Hier, le ministre de l'Intérieur, Nourredine Bedoui, a réduit le phénomène de l'immigration aux jeunes qui risquent leur vie, en tentant de traverser la Méditerranée, à bord d'embarcations de fortune, pour rejoindre l'Europe. Il a mis en cause notamment les réseaux sociaux dans le développement du phénomène de l'immigration clandestine, en affirmant que "dans la plupart des cas, les harraga recherchent "l'élévation soc ale et les gains rapides"


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