Alors que tout le monde est préoccupé par l'avenir dupays, concernant les joutes électorales du mois d'avrilprochain ; sauf qu'au granddésespoir, les Algériens sontencore une fois rattrapés parl'actualité, qui n'honore pas nos responsables. Alors que tout le monde est préoccupé par l'avenir dupays, concernant les joutes électorales du mois d'avrilprochain ; sauf qu'au granddésespoir, les Algériens sontencore une fois rattrapés parl'actualité, qui n'honore pas nos responsables. En effet, le peuple algérien a appris que la viande asine fera désormaispartie des produits autorisés à l'importation.En tous les cas c'est ce qui a étémentionné dans la nouvelle liste des marchandisessoumises au droit additionnelprovisoire de sauvegarde qui a été fixé à70 % et les taux correspondants diffuséedans le journal officiel du 27 janvier 2019.Sous position tarifaire 02.05, les viandesd'animaux des espèces chevaline et asine,fraîches, réfrigérées ou congelées sont autorisées à l'importation, peut-on constater. Il s'agit notamment des sous-positionstarifaires 0205.00.11.00 (espèces chevalines),0205.00.12.00 (espèces asines oumulassières), 0205.00.21.00 (espèces chevalines)et 0205.00.22.00 (espèces asinesou mulassières). Cette disposition duministère du Commerce algérien estd'autant plus inconcevable que la consommationet la vente de viande d'âne sontinterdites par la religion musulmane et parla loi algérienne. Il n'empêche que cette affaire, qui du reste est qualifiée de - tromperieéconomique - et qui semble-t-il n'aaucune incidence sur la santé des consommateurs, pourrait donner des idées à desgens sans scrupules. Une nouveauté qui n'a pas manqué de souleverl'interrogation de nombreuxcitoyens, qui se demandent à quoi sert laviande d'âne? Ou encore dans quellesassiettes ira-t-elle? Pour les spécialistes du secteur, cette autorisation ne doit pas susciter une grande polémique, étant donné que cette viande servira à "nourrir les animaux des zoos". Cependant, cette réponse ne suffit visiblement pas à faire taire les rumeurs de toutes sortes. Certains ont même avancé quemême les grandes entreprises étrangères peuvent être dans le coup, pour prendre en charge ses milliers de travailleurs ! D'autres prennent ceci pour une blague et qu'il n'y a aucune raison valable qui justifierait l'importation de la viande asine. Mais évidemment, c'est ce qui est très distinctement énoncé. Ce n'est pas la première fois que cette viande est vendue aux consommateurs algériens, à leur insu. Enmatière, les consommateurs algériensont connu pire. L'on se remémore le démantèlement de réseaux de commercialisationde viande d'âne. Alger, Tiaret, Tébessa et bien d'autresvilles du pays ont "goûté" à leur insu de laviande d'âne. En 2011, un importantréseau algérien avait été démantelé à Bir el-Ater, au sud de la wilaya de Tébessa. Lestrafiquants avaient tenté de faire passerplusieurs quintaux de viande d'âne enTunisie et en Libye. En effet, le peuple algérien a appris que la viande asine fera désormaispartie des produits autorisés à l'importation.En tous les cas c'est ce qui a étémentionné dans la nouvelle liste des marchandisessoumises au droit additionnelprovisoire de sauvegarde qui a été fixé à70 % et les taux correspondants diffuséedans le journal officiel du 27 janvier 2019.Sous position tarifaire 02.05, les viandesd'animaux des espèces chevaline et asine,fraîches, réfrigérées ou congelées sont autorisées à l'importation, peut-on constater. Il s'agit notamment des sous-positionstarifaires 0205.00.11.00 (espèces chevalines),0205.00.12.00 (espèces asines oumulassières), 0205.00.21.00 (espèces chevalines)et 0205.00.22.00 (espèces asinesou mulassières). Cette disposition duministère du Commerce algérien estd'autant plus inconcevable que la consommationet la vente de viande d'âne sontinterdites par la religion musulmane et parla loi algérienne. Il n'empêche que cette affaire, qui du reste est qualifiée de - tromperieéconomique - et qui semble-t-il n'aaucune incidence sur la santé des consommateurs, pourrait donner des idées à desgens sans scrupules. Une nouveauté qui n'a pas manqué de souleverl'interrogation de nombreuxcitoyens, qui se demandent à quoi sert laviande d'âne? Ou encore dans quellesassiettes ira-t-elle? Pour les spécialistes du secteur, cette autorisation ne doit pas susciter une grande polémique, étant donné que cette viande servira à "nourrir les animaux des zoos". Cependant, cette réponse ne suffit visiblement pas à faire taire les rumeurs de toutes sortes. Certains ont même avancé quemême les grandes entreprises étrangères peuvent être dans le coup, pour prendre en charge ses milliers de travailleurs ! D'autres prennent ceci pour une blague et qu'il n'y a aucune raison valable qui justifierait l'importation de la viande asine. Mais évidemment, c'est ce qui est très distinctement énoncé. Ce n'est pas la première fois que cette viande est vendue aux consommateurs algériens, à leur insu. Enmatière, les consommateurs algériensont connu pire. L'on se remémore le démantèlement de réseaux de commercialisationde viande d'âne. Alger, Tiaret, Tébessa et bien d'autresvilles du pays ont "goûté" à leur insu de laviande d'âne. En 2011, un importantréseau algérien avait été démantelé à Bir el-Ater, au sud de la wilaya de Tébessa. Lestrafiquants avaient tenté de faire passerplusieurs quintaux de viande d'âne enTunisie et en Libye.