Les marches populaires en Algérie ont fait l'objet de manipulations visibles par desTV étrangères tant européennes qu'arabes. Les marches populaires en Algérie ont fait l'objet de manipulations visibles par desTV étrangères tant européennes qu'arabes. Des images de guerre en boucle et des arrestations massives ont étédiffusées alors que les manifestionspubliques n'ont pas bénéficié d'un traitementobjectif. Sur les écrans de France24 dans sa version arabe et anglaise, lesimages chocs de "casseurs et odeurs defumées" ont été relayées sans discontinuité.Les présentateurs entament leurs sujets par des jeunes en proie à la violence en montrant la mise à sac d'unhôtel et d'une agence bancaire. Desimages qui n'ont montré qu'un aspect desmanifestations publiques qui se sont déroulées dans le calme, de l'aveu de tous les observateurs. Sur la BBC versionarabe, de vieilles images datant d'octobre1988 ont été montrées à l'écran alors quele débat se déroule en 2019. Sous prétextede relancer le processus de démocratisationen Algérie depuis la fin desannées 80, on voyait des images dejeunes de cette époque qui "cassaient lesédifices publics" sous le sobriquet de larévolte des jeunes. La chaîne El Ghad quise singularise dans ces scénarii, préfèredonner la parole à de "jeunes désoeuvrés"ne tenant pas un discours cohérent alorsque le correspondant avait un large choixd'interviews avec des citoyens de toutescatégories. Pour sa part, la chaîne ElDjazira El Moubasher (direct) n'a pas hésité à diffuser les images du CHU deGenève où se soigne le Président Boutefika poussant l'insolence jusqu'à montrer une image dégradante de l'état de santé du chef de l'Etat. Une grave entorse aux règles de l'éthique pousse ces TV à grande audience à jouer sur la fibre sentimentale de ces téléspectateurs algériens. Des entretiens sont aussitôt animés avec des citoyens algériens résidant en Suisse qui se permettent tous les "ragots" et autres infos de "caniveau" sur la personne du Président, sachant que c'est au personnel soignant et aux autorités algériennes d'en informer le public. Sous prétexte de verrouillage de l'information, ces médias "travaillent" selon leurs propres agendas l'opinion publique selon un dosage allant dans le sens du sensationnel et du fait brut en diffusant des images résultant des autres conflits. Une chaîne proche des thèses de la mouvance islamiste recycle les images datant de la tragédie nationale pour illustrer à coup de fake news et de désinformations systématiques sur toute l'actualité brûlante nationale. La palme d'or revient à El Magharibia (chaîne de proximité islamiste) dans la manipulation par des émissions où les raccourcis, les insultes et le parjure sont légion. Les images montrent généralement des quartiers sordides et des terrains vagues pleins de détritus pour illustrer uniquement le côté sombre du pays. En l'absence de toute déontologie, ces chaînes déversent leur fiel sans retenue où l'opinion partiale l'emporte sur le débat objectif et où l'insulte et les accusations gratuites sans fondements sur des personnes s'érigenten dogme. Des images de guerre en boucle et des arrestations massives ont étédiffusées alors que les manifestionspubliques n'ont pas bénéficié d'un traitementobjectif. Sur les écrans de France24 dans sa version arabe et anglaise, lesimages chocs de "casseurs et odeurs defumées" ont été relayées sans discontinuité.Les présentateurs entament leurs sujets par des jeunes en proie à la violence en montrant la mise à sac d'unhôtel et d'une agence bancaire. Desimages qui n'ont montré qu'un aspect desmanifestations publiques qui se sont déroulées dans le calme, de l'aveu de tous les observateurs. Sur la BBC versionarabe, de vieilles images datant d'octobre1988 ont été montrées à l'écran alors quele débat se déroule en 2019. Sous prétextede relancer le processus de démocratisationen Algérie depuis la fin desannées 80, on voyait des images dejeunes de cette époque qui "cassaient lesédifices publics" sous le sobriquet de larévolte des jeunes. La chaîne El Ghad quise singularise dans ces scénarii, préfèredonner la parole à de "jeunes désoeuvrés"ne tenant pas un discours cohérent alorsque le correspondant avait un large choixd'interviews avec des citoyens de toutescatégories. Pour sa part, la chaîne ElDjazira El Moubasher (direct) n'a pas hésité à diffuser les images du CHU deGenève où se soigne le Président Boutefika poussant l'insolence jusqu'à montrer une image dégradante de l'état de santé du chef de l'Etat. Une grave entorse aux règles de l'éthique pousse ces TV à grande audience à jouer sur la fibre sentimentale de ces téléspectateurs algériens. Des entretiens sont aussitôt animés avec des citoyens algériens résidant en Suisse qui se permettent tous les "ragots" et autres infos de "caniveau" sur la personne du Président, sachant que c'est au personnel soignant et aux autorités algériennes d'en informer le public. Sous prétexte de verrouillage de l'information, ces médias "travaillent" selon leurs propres agendas l'opinion publique selon un dosage allant dans le sens du sensationnel et du fait brut en diffusant des images résultant des autres conflits. Une chaîne proche des thèses de la mouvance islamiste recycle les images datant de la tragédie nationale pour illustrer à coup de fake news et de désinformations systématiques sur toute l'actualité brûlante nationale. La palme d'or revient à El Magharibia (chaîne de proximité islamiste) dans la manipulation par des émissions où les raccourcis, les insultes et le parjure sont légion. Les images montrent généralement des quartiers sordides et des terrains vagues pleins de détritus pour illustrer uniquement le côté sombre du pays. En l'absence de toute déontologie, ces chaînes déversent leur fiel sans retenue où l'opinion partiale l'emporte sur le débat objectif et où l'insulte et les accusations gratuites sans fondements sur des personnes s'érigenten dogme.