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"Il faut s'attendre à une augmentation des contaminations"
Covid-19 en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 07 - 2020

La situation épidémique dans le pays n'inquiète pas outre mesure, a déclaré le Pr Idir Bitam, expert des maladies transmissibles et des pathologies tropicales.
La situation épidémique dans le pays n'inquiète pas outre mesure, a déclaré le Pr Idir Bitam, expert des maladies transmissibles et des pathologies tropicales.
"Ce qui est très important, c'est le nombre de décès. Nous sommes toujours stables (à moins de 10), c'est cela le chiffre réel. S'agissant des contaminations, les chiffres annoncés ne sont pas réels. On aura des chiffres réels lorsqu'on atteindra les 3.000-3.500 tests par jour, c'est ce qui permettra d'avoir une vraie situation épidémiologique", a expliqué l'expert dans une déclaration hier à TSA.
Le rebond des contaminations s'explique, selon lui, notamment par la multiplication des dépistages. "Au début du mois de février, l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) ne faisait pas plus de 60 diagnostics par jour. Aujourd'hui, nous sommes à 29 laboratoires (de diagnostic), entre les annexes de l'IPA, les services hospitaliers et les universités", a rappelé ce spécialiste des maladies infectieuses. Dans une déclaration à l'APS, le 26 juincourant, le DG de l'Institut Pasteur d'Algérie, le Dr Fawzi Derrar, avait en effet indiqué que 2.500 tests de dépistage du coronavirus par jour étaient réalisés, sur l'ensemble du pays. Un nombre qui demeure toutefois insuffisant pour avoir une idée globale de la situation épidémique dans le pays, juge le Pr Bitam qui n'exclut pas une augmentation des cas dans les jours à venir. "Les chiffres réels (des contaminations) sont beaucoup plus importants que ceux annoncés. Donc, il faut s'attendre à une augmentation du nombre de cas dans les jours à venir, ce qui est tout à fait logique", relève le spécialiste.
Des médecins qui ne croient pas...
Le Pr Bitam déplore le "manque de civisme de la population", qui fait fi des mesures barrières pour lutter contre l'épidémie du coronavirus. "Les gens défilent sans bavettes. C'est dommage et c'est malheureux", note-t-il. Un autre aspect suscite aussi des regrets chez Pr Bitam. "Ce sont ces médecins qui ne croient pas à la Covid-19". Un constat relevé aussi auprès d'une frange non négligeable de la population. "C'est très difficilede sensibiliser des gens qui ne croient pas du tout à cette épidémie", estime le Pr Bitam, qui prône pour un travail de sensibilisation au contact direct avec la population.
"Les spots dans les TV et sur les chaînes radios, je ne crois pas que ça aboutisse à grand-chose. Par contre, il faut que ça soit une sensibilisation physique. La personne chargée de la sensibilisation doit se déplacer auprès de la population. Qu'elle explique comment le virus se transmet et surtout prouver qu'il existe", insiste Pr Bitam. Il déplore qu'en matière de sensibilisation, "on est retourné à la case de départ". Dans ce contexte, l'expert se dit favorable à l'usage de la force publique pour faire respecter les mesures barrières.
La souche du virus en Algérie est moins virulente
Interrogé sur le manque de conscience, voire le déni de la réalité, observé chez une grande partie de la population vis-à-vis de l'épidémie, le Pr Bitam fait remarquer, qu'il y a "une certaine aisance, voire un sentiment de sécurité, qui se sont installés chez la population par rapport au virus". Ce sentiment de sécurité est conforté, selon le Pr Bitam, par des informations souvent fausses. "Il y a beaucoup de gens qui disent que la chaleur détruit le virus. Ce n'est pas vrai du tout. Ce sont les rayons solaires, les UV, qui détruisent le virus Covid", corrige le spécialiste.
Le Pr Idir Bitam fait remarquer que la souche du virus Covid qui existe en Algérie, est moins virulente que celle en France, ou encore à Wuhan (Chine). "Il y a eu une mutation du virus qui a fait qu'il soit beaucoup moins virulent", a-t-il indiqué. Comment ? "Il faut savoir que depuis le mois de février jusqu'à l'heure actuelle, il n'y a pas eu beaucoup de pluie. On a eu en revanche beaucoup de soleil. Ce qui nous a sauvé", explique l'infectiologue. "Même si les gens se font contaminer, ce ne sera pas avec une charge virale excessivement importante", précise le Pr Bitam.
"Ce qui est très important, c'est le nombre de décès. Nous sommes toujours stables (à moins de 10), c'est cela le chiffre réel. S'agissant des contaminations, les chiffres annoncés ne sont pas réels. On aura des chiffres réels lorsqu'on atteindra les 3.000-3.500 tests par jour, c'est ce qui permettra d'avoir une vraie situation épidémiologique", a expliqué l'expert dans une déclaration hier à TSA.
Le rebond des contaminations s'explique, selon lui, notamment par la multiplication des dépistages. "Au début du mois de février, l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA) ne faisait pas plus de 60 diagnostics par jour. Aujourd'hui, nous sommes à 29 laboratoires (de diagnostic), entre les annexes de l'IPA, les services hospitaliers et les universités", a rappelé ce spécialiste des maladies infectieuses. Dans une déclaration à l'APS, le 26 juincourant, le DG de l'Institut Pasteur d'Algérie, le Dr Fawzi Derrar, avait en effet indiqué que 2.500 tests de dépistage du coronavirus par jour étaient réalisés, sur l'ensemble du pays. Un nombre qui demeure toutefois insuffisant pour avoir une idée globale de la situation épidémique dans le pays, juge le Pr Bitam qui n'exclut pas une augmentation des cas dans les jours à venir. "Les chiffres réels (des contaminations) sont beaucoup plus importants que ceux annoncés. Donc, il faut s'attendre à une augmentation du nombre de cas dans les jours à venir, ce qui est tout à fait logique", relève le spécialiste.
Des médecins qui ne croient pas...
Le Pr Bitam déplore le "manque de civisme de la population", qui fait fi des mesures barrières pour lutter contre l'épidémie du coronavirus. "Les gens défilent sans bavettes. C'est dommage et c'est malheureux", note-t-il. Un autre aspect suscite aussi des regrets chez Pr Bitam. "Ce sont ces médecins qui ne croient pas à la Covid-19". Un constat relevé aussi auprès d'une frange non négligeable de la population. "C'est très difficilede sensibiliser des gens qui ne croient pas du tout à cette épidémie", estime le Pr Bitam, qui prône pour un travail de sensibilisation au contact direct avec la population.
"Les spots dans les TV et sur les chaînes radios, je ne crois pas que ça aboutisse à grand-chose. Par contre, il faut que ça soit une sensibilisation physique. La personne chargée de la sensibilisation doit se déplacer auprès de la population. Qu'elle explique comment le virus se transmet et surtout prouver qu'il existe", insiste Pr Bitam. Il déplore qu'en matière de sensibilisation, "on est retourné à la case de départ". Dans ce contexte, l'expert se dit favorable à l'usage de la force publique pour faire respecter les mesures barrières.
La souche du virus en Algérie est moins virulente
Interrogé sur le manque de conscience, voire le déni de la réalité, observé chez une grande partie de la population vis-à-vis de l'épidémie, le Pr Bitam fait remarquer, qu'il y a "une certaine aisance, voire un sentiment de sécurité, qui se sont installés chez la population par rapport au virus". Ce sentiment de sécurité est conforté, selon le Pr Bitam, par des informations souvent fausses. "Il y a beaucoup de gens qui disent que la chaleur détruit le virus. Ce n'est pas vrai du tout. Ce sont les rayons solaires, les UV, qui détruisent le virus Covid", corrige le spécialiste.
Le Pr Idir Bitam fait remarquer que la souche du virus Covid qui existe en Algérie, est moins virulente que celle en France, ou encore à Wuhan (Chine). "Il y a eu une mutation du virus qui a fait qu'il soit beaucoup moins virulent", a-t-il indiqué. Comment ? "Il faut savoir que depuis le mois de février jusqu'à l'heure actuelle, il n'y a pas eu beaucoup de pluie. On a eu en revanche beaucoup de soleil. Ce qui nous a sauvé", explique l'infectiologue. "Même si les gens se font contaminer, ce ne sera pas avec une charge virale excessivement importante", précise le Pr Bitam.


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