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Le gouvernement dit non à l'UGTA
Retraite anticipèe
Publié dans Le Midi Libre le 31 - 01 - 2021

Le régime de la retraite ne risque pas de connaître des changements de sitôt. En effet, le gouvernement a exclu toute possibilité de revoir le dispositif actuel. Et c'est le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale El Hachemi Djaâboub, qui aexprimé cette position de l'exécutif.
Le régime de la retraite ne risque pas de connaître des changements de sitôt. En effet, le gouvernement a exclu toute possibilité de revoir le dispositif actuel. Et c'est le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale El Hachemi Djaâboub, qui aexprimé cette position de l'exécutif.
Une position qui sonne comme une réponse directe à la revendication de l'Union générale des travailleurs algérienne (UGTA). Par la voix de son secrétaire général, la centrale syndicale, a, en effet, remis sur latable la question sensible du droit pour tout travailleur de bénéficier de la retraite anticipée proportionnelle. C'est de la tribune de l'Assemblée populaire nationale que le ministre du Travail a dit non à la demande de l'UGTA. "Le retour à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge est pour l'heure exclu", a déclaré le ministre du Travail. Pour le représentant du gouvernement, c'est le déficit de la Caisse nationale de retraite (CNR) qui empêche le gouvernement d'envisager le retour à la retraite anticipée. Pour Djaâboub la décision du recours à la retraite proportionnelle, institué pour rappel en 1997 est intervenu "dans un contexte de situation économique particulière.
L'application du programme du FMI avait causé la fermeture de nombreuses entreprises et le licenciement d'un grand nombre de travailleurs", a soutenu le ministre. Avec plus de détails, El Hachemi Djaboub a indiqué que cette procédure a profité à "plus d'un (1) million de personnes, ce qui a entraîné un certain déséquilibre financier à la CNR et créé, dès 2013, un déficit structurel". Une situation qui a fait que la CNR "sollicite l'aide de différentes caisses de la Sécurité sociale et du Fonds national d'investissement (FNI) pour assurer le versement des pensions de retraite". Il faut dire que le gouvernement ne cesse d'alerter sur le déficit de la CNR qui vient pénaliser lourdement le budget de l'Etat alors en proie à d'énormes difficultés financières. En effet, selon les déclarations de tous les responsables, ce déficit se chiffre annuellement à 1 milliard de dinars. Une somme faramineuse dans un contexte difficile et qui met en péril jusqu'à l'existence de la CNR. En tout cas, c'est l'argument présenté par le gouvernement pour dire non à la doléance de la centrale syndicale. Salim Labatcha, le secrétaire général de l'UGTA, a appelé lundi dernier à larévision de la loi actuelle sur la retraite appliquée depuis le début de l'année 2017, estimant qu'elle était "injuste" à l'égard de certaines catégories professionnelles.
Le successeur de Sidi Saïd, qui s'exprimait lors d'un meeting tenu dans la wilaya de Mascara , a ajouté que cette loi est "un droit pour les travailleurs ayant assumé leur rôle à l'égard de leur employeur avant de se retrouver devant des conditions sévères pour un travailleur qui a accompli 32 ans de services et qui ne peut pas bénéficer de sa retraite que s'il atteint les 60 ans". Plus que ça, quand ce travailleur" ajoute quelques années de travail à sa carrière, il est surpris de ne pas bénéficier de ces années en plus des 32 ans de services qu'il a accomplis", ajoute également le même intervenant. Salim Labatcha critique ainsi la disposition selon laquelle un travailleur même s'il a accompli 32 ans de travail ne peut prétendre à la retraite s'il n'a pas atteint l'âge de 60 ans. Une disposition jugée très injuste il est vrai par tous les analystes.
Une position qui sonne comme une réponse directe à la revendication de l'Union générale des travailleurs algérienne (UGTA). Par la voix de son secrétaire général, la centrale syndicale, a, en effet, remis sur latable la question sensible du droit pour tout travailleur de bénéficier de la retraite anticipée proportionnelle. C'est de la tribune de l'Assemblée populaire nationale que le ministre du Travail a dit non à la demande de l'UGTA. "Le retour à la retraite proportionnelle et sans condition d'âge est pour l'heure exclu", a déclaré le ministre du Travail. Pour le représentant du gouvernement, c'est le déficit de la Caisse nationale de retraite (CNR) qui empêche le gouvernement d'envisager le retour à la retraite anticipée. Pour Djaâboub la décision du recours à la retraite proportionnelle, institué pour rappel en 1997 est intervenu "dans un contexte de situation économique particulière.
L'application du programme du FMI avait causé la fermeture de nombreuses entreprises et le licenciement d'un grand nombre de travailleurs", a soutenu le ministre. Avec plus de détails, El Hachemi Djaboub a indiqué que cette procédure a profité à "plus d'un (1) million de personnes, ce qui a entraîné un certain déséquilibre financier à la CNR et créé, dès 2013, un déficit structurel". Une situation qui a fait que la CNR "sollicite l'aide de différentes caisses de la Sécurité sociale et du Fonds national d'investissement (FNI) pour assurer le versement des pensions de retraite". Il faut dire que le gouvernement ne cesse d'alerter sur le déficit de la CNR qui vient pénaliser lourdement le budget de l'Etat alors en proie à d'énormes difficultés financières. En effet, selon les déclarations de tous les responsables, ce déficit se chiffre annuellement à 1 milliard de dinars. Une somme faramineuse dans un contexte difficile et qui met en péril jusqu'à l'existence de la CNR. En tout cas, c'est l'argument présenté par le gouvernement pour dire non à la doléance de la centrale syndicale. Salim Labatcha, le secrétaire général de l'UGTA, a appelé lundi dernier à larévision de la loi actuelle sur la retraite appliquée depuis le début de l'année 2017, estimant qu'elle était "injuste" à l'égard de certaines catégories professionnelles.
Le successeur de Sidi Saïd, qui s'exprimait lors d'un meeting tenu dans la wilaya de Mascara , a ajouté que cette loi est "un droit pour les travailleurs ayant assumé leur rôle à l'égard de leur employeur avant de se retrouver devant des conditions sévères pour un travailleur qui a accompli 32 ans de services et qui ne peut pas bénéficer de sa retraite que s'il atteint les 60 ans". Plus que ça, quand ce travailleur" ajoute quelques années de travail à sa carrière, il est surpris de ne pas bénéficier de ces années en plus des 32 ans de services qu'il a accomplis", ajoute également le même intervenant. Salim Labatcha critique ainsi la disposition selon laquelle un travailleur même s'il a accompli 32 ans de travail ne peut prétendre à la retraite s'il n'a pas atteint l'âge de 60 ans. Une disposition jugée très injuste il est vrai par tous les analystes.


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