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"L'Algérie n'enverra pas de soldats au Sahel"
Abdelmadjid Tebboune/
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 03 - 2021

"Aucun soldat algérien n'ira au Sahel". Abdelmadjid Tebboune a fait un plaidoyer pour une présence plus forte de l'Algérie en Afrique, mais sans engagement militaire.
"Aucun soldat algérien n'ira au Sahel". Abdelmadjid Tebboune a fait un plaidoyer pour une présence plus forte de l'Algérie en Afrique, mais sans engagement militaire.
"L'Algérie n'enverra pas (de soldats au Sahel) et si le Président français le demande, nous n'enverrons pas non plus. Je ne vais pas envoyer les enfants du peuple se sacrifier pour d'autres, le Mali, etc... Nous le ferons qu'en cas d'opérations de dissuasion", a déclaré, lundi 1 mars au soir, le président Abdelmadjid Tebboune, lors d'une rencontre avec la presse, diffusée par les chaines de télévision et de radio. "La France pense que sa mission historique est de protéger (les pays du Sahel). Notre vision est d'aider pour qu'il y ait une certaine démocratie et pour que les Etats se construisent. L'Etat ne se réduit pas à son Président", a-t-il dit. Et de poursuivre : "Dernièrement, nous étions les premiers à envoyer un avertissement à Niamey, après les derniers troubles (post électorales). Nous avons dit que nous étions contre la violence. La France est intervenue après. Les Français savent que l'Algérie a une grande influence en Afrique (...) L'Algérie est une puissance en Afrique, qu'on le veuille ou non. Notre armée est puissante. Et nous préservons notre prolongement, en Afrique et ailleurs".
"Demain, le commerce extérieur se fera avec l'Afrique"
Le chef de l'Etat a reproché à la diplomatie algérienne, de ne pas s'intéresser à l'Afrique. "L'Angola, le Zimbabwe et l'Afrique du Sud n'ont que l'Algérie en Afrique. Nous n'avons jamais exploité cette influence, ni sur le plan économique, ni sur le plan politique. Combien de ministres des Affaires étrangères (algériens), ont visité l'Afrique du Sud, ces dix dernières années? Après trente voyage sde l'autre côté de la mer (vers l'Europe), peut être qu'ils iront une fois en Afrique", a-t-il regretté. Selon lui, l'existence naturelle de l'Algérie est en Afrique. "Demain, le commerce extérieur se fera avec l'Afrique. Cela ne veut pas dire que nous allons nous isoler du reste du monde.
Nous sommes une puissance régionale, que les autres reconnaissent. Nous sommes impliqués dans la recherche de solutions pour la Libye, le Mali et le Niger", a-t-il noté. Et d'ajouter : "Au sein de l'Union africaine, les présidents des Etats nous disent, que depuis que l'Algérie s'est absentée ces dix dernières années, ils nous ont mangé, c'est leur expression. Aujourd'hui, l'Algérie se rétablit à l'intérieur et à l'extérieur, sa voix est entendue". Il a estimé, que l'Algérie reprend ses forces dans le respect des autres et leurs droits, "mais sans céder un millimètre, quant ses prérogatives ou sa souveraineté". "Nous ne changerons pas nos positions. Nous n'abandonnerons pas le dossier du Sahara occidental, sans être contre le Maroc", a-t-il insisté. Tebboune a précisé, que l'Algérie a de bonnes relations avec les Etats Unis, l'Union européenne et les pays du Golfe, "malgré quelques divergences".
"Nous ne changerons pas nos positions"
Il a également qualifié de bonnes, les relations avec le président français Emmanuel Macron, ce qui a permis de dépasser "une certaine crispation" dans les positions. "Mais, il y a le pouvoir apparent et il y a les lobbys. En France, il existe des lobbys puissants. Il y a un lobby qui englobe nos voisins et d'autres gens qui cherchent à perturber nos relations avec la France. Et, il y a le lobby constitué de ceux qui ont perdu le Paradis (après l'indépendance de l'Algérie). Cela leur reste en travers de la gorge, eux et leurs descendances. Ce lobby ne laisse personne se rapprocher de l'Algérie", a relevé Abdelmadjid Tebboune.
"La France fait mille calculs pour l'Algérie"
Il a précisé que les Algériens sont attachés à leur mémoire. "Parce que ce que nous avons subi (durant la colonisation) n'est pas moindre. Je n'ai pas le complexe de l'ex-colonisateur. La France fait mille calculs pour l'Algérie. Nous ne sommes pas un protectorat (français), vous parlez d'un autre Etat. Un Etat qui n'est même pas consulté, lorsqu'ils décident pour lui. Il applique et se tait", a-t-il répondu à une question du journaliste d'El Khabar. L'historien français Benjamin Stora, qui a remis le 20 janvier 2021 un rapport sur "la Mémoire de la guerre d'Algérie" au président Emmanuel Macron, a fait l'objet de menaces, selon Tebboune. "Dès qu'il a été désigné, il a reçu des lettres portant des menaces de mort", a-t-il précisé.
"Nous n'abandonnerons jamais notre Mémoire..."
"Il ne peut y avoir de bonnes relations, au détriment de l'Histoire ou de la mémoire. Le Président français le sait. Les choses se règlent avec intelligence et dans le calme, pas avec des slogans. Nous n'abandonnerons jamais notre mémoire, mais sans en faire un fond de commerce. Les restes mortuaires que nous avons récupérés, était un geste. Auparavant, ils refusaient cette restitution", a relevé le chef de l'Etat. Il a rappelé qu'Emmanuel Macron a déclaré, que la colonisation était "un crime contre l'humanité". Cette déclaration a été faite en février 2017 à Alger, lorsque Emmanuel Macron était candidat à l'Election présidentielle. Tebboune a annoncé, que le prochain Sommet arabe, qui doit se tenir en Algérie, se tiendra une fois la pandémie de la Covid 19 dépassée. Il a écarté sa tenue par visioconférences. Le Sommet devait avoir lieu en 2020.
"L'Algérie n'enverra pas (de soldats au Sahel) et si le Président français le demande, nous n'enverrons pas non plus. Je ne vais pas envoyer les enfants du peuple se sacrifier pour d'autres, le Mali, etc... Nous le ferons qu'en cas d'opérations de dissuasion", a déclaré, lundi 1 mars au soir, le président Abdelmadjid Tebboune, lors d'une rencontre avec la presse, diffusée par les chaines de télévision et de radio. "La France pense que sa mission historique est de protéger (les pays du Sahel). Notre vision est d'aider pour qu'il y ait une certaine démocratie et pour que les Etats se construisent. L'Etat ne se réduit pas à son Président", a-t-il dit. Et de poursuivre : "Dernièrement, nous étions les premiers à envoyer un avertissement à Niamey, après les derniers troubles (post électorales). Nous avons dit que nous étions contre la violence. La France est intervenue après. Les Français savent que l'Algérie a une grande influence en Afrique (...) L'Algérie est une puissance en Afrique, qu'on le veuille ou non. Notre armée est puissante. Et nous préservons notre prolongement, en Afrique et ailleurs".
"Demain, le commerce extérieur se fera avec l'Afrique"
Le chef de l'Etat a reproché à la diplomatie algérienne, de ne pas s'intéresser à l'Afrique. "L'Angola, le Zimbabwe et l'Afrique du Sud n'ont que l'Algérie en Afrique. Nous n'avons jamais exploité cette influence, ni sur le plan économique, ni sur le plan politique. Combien de ministres des Affaires étrangères (algériens), ont visité l'Afrique du Sud, ces dix dernières années? Après trente voyage sde l'autre côté de la mer (vers l'Europe), peut être qu'ils iront une fois en Afrique", a-t-il regretté. Selon lui, l'existence naturelle de l'Algérie est en Afrique. "Demain, le commerce extérieur se fera avec l'Afrique. Cela ne veut pas dire que nous allons nous isoler du reste du monde.
Nous sommes une puissance régionale, que les autres reconnaissent. Nous sommes impliqués dans la recherche de solutions pour la Libye, le Mali et le Niger", a-t-il noté. Et d'ajouter : "Au sein de l'Union africaine, les présidents des Etats nous disent, que depuis que l'Algérie s'est absentée ces dix dernières années, ils nous ont mangé, c'est leur expression. Aujourd'hui, l'Algérie se rétablit à l'intérieur et à l'extérieur, sa voix est entendue". Il a estimé, que l'Algérie reprend ses forces dans le respect des autres et leurs droits, "mais sans céder un millimètre, quant ses prérogatives ou sa souveraineté". "Nous ne changerons pas nos positions. Nous n'abandonnerons pas le dossier du Sahara occidental, sans être contre le Maroc", a-t-il insisté. Tebboune a précisé, que l'Algérie a de bonnes relations avec les Etats Unis, l'Union européenne et les pays du Golfe, "malgré quelques divergences".
"Nous ne changerons pas nos positions"
Il a également qualifié de bonnes, les relations avec le président français Emmanuel Macron, ce qui a permis de dépasser "une certaine crispation" dans les positions. "Mais, il y a le pouvoir apparent et il y a les lobbys. En France, il existe des lobbys puissants. Il y a un lobby qui englobe nos voisins et d'autres gens qui cherchent à perturber nos relations avec la France. Et, il y a le lobby constitué de ceux qui ont perdu le Paradis (après l'indépendance de l'Algérie). Cela leur reste en travers de la gorge, eux et leurs descendances. Ce lobby ne laisse personne se rapprocher de l'Algérie", a relevé Abdelmadjid Tebboune.
"La France fait mille calculs pour l'Algérie"
Il a précisé que les Algériens sont attachés à leur mémoire. "Parce que ce que nous avons subi (durant la colonisation) n'est pas moindre. Je n'ai pas le complexe de l'ex-colonisateur. La France fait mille calculs pour l'Algérie. Nous ne sommes pas un protectorat (français), vous parlez d'un autre Etat. Un Etat qui n'est même pas consulté, lorsqu'ils décident pour lui. Il applique et se tait", a-t-il répondu à une question du journaliste d'El Khabar. L'historien français Benjamin Stora, qui a remis le 20 janvier 2021 un rapport sur "la Mémoire de la guerre d'Algérie" au président Emmanuel Macron, a fait l'objet de menaces, selon Tebboune. "Dès qu'il a été désigné, il a reçu des lettres portant des menaces de mort", a-t-il précisé.
"Nous n'abandonnerons jamais notre Mémoire..."
"Il ne peut y avoir de bonnes relations, au détriment de l'Histoire ou de la mémoire. Le Président français le sait. Les choses se règlent avec intelligence et dans le calme, pas avec des slogans. Nous n'abandonnerons jamais notre mémoire, mais sans en faire un fond de commerce. Les restes mortuaires que nous avons récupérés, était un geste. Auparavant, ils refusaient cette restitution", a relevé le chef de l'Etat. Il a rappelé qu'Emmanuel Macron a déclaré, que la colonisation était "un crime contre l'humanité". Cette déclaration a été faite en février 2017 à Alger, lorsque Emmanuel Macron était candidat à l'Election présidentielle. Tebboune a annoncé, que le prochain Sommet arabe, qui doit se tenir en Algérie, se tiendra une fois la pandémie de la Covid 19 dépassée. Il a écarté sa tenue par visioconférences. Le Sommet devait avoir lieu en 2020.


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