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Une fête endeuillée par le covid
Aïd El-Adha en Algérie
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 07 - 2021

En Algérie, la fête religieuse est survenue cette année encore dans des conditions très particulières : Covid galopant et ses drames, grosses chaleurs, incendies, coupures d'eau, cherté des fruits et légumes et du mouton. C'est le quatrièmeAïd, le deuxièmeAïd el- Adha, que les Algériens célèbrent depuis l'apparition de la pandémie.
En Algérie, la fête religieuse est survenue cette année encore dans des conditions très particulières : Covid galopant et ses drames, grosses chaleurs, incendies, coupures d'eau, cherté des fruits et légumes et du mouton. C'est le quatrièmeAïd, le deuxièmeAïd el- Adha, que les Algériens célèbrent depuis l'apparition de la pandémie.
Les restrictions, sur les visites familiales notamment, ne sont nullement une nouveauté mais sont plus drastiques cette année. La vague en cours est plus dévastatrice que les précédentes avec des pics des contaminations quotidiennes jamais enregistrés, des hôpitaux saturés. En cause, un variant, le delta, qu'on dit plus virulent et plus contagieux que la souche qu'il vient remplacer. Il touche même les plus jeunes, jusque-là épargnés. En plus des malades, des décès et des restrictions, il y a cette psychose collective des lendemains incertains. Jusqu'où ira cette vague ? Connaîtrons-nous une situation similaire à celle de la Tunisie ou d'autres pays plus lointains comme l'Inde ou le Brésil ? Les gens s'interrogent et pour beaucoup, la tête n'était franchement pas à la fête. Cela est d'aut nt plus vrai pour tous ceux qui ont un proche décédé ou seulement touché, hospitalisé ou pas, en manque d'oxygène ou bien pris en charge.
Chaque jour, sur les réseaux sociaux, on apprend le décès des soignants, de gens anonymes ou connus, emportés par le Covid-19. D'autres personnes sont dans les services de réanimation, entre la vie et la mort. Ce lundi, Chafaa Bouaiche, secrétaire national chargé de la communication du FFS a été emporté par le Covid-19, à l'âge de 47 ans. Il y a quelques jours, le docteurn Larbi effahi, psychiatre connu à Sétif pour sa générosité et sa proximité avec ses patients, a succombé au Covid-19, après plus eurs jours de lutte. Il avait 59 ans. Cette vague a fait trop de morts. L'Algérie est passée d'une moyenne de 2 ou 3 décès par jour à une quinzaine de morts quotidiennement. Les contaminations ont dépassé les 1.200 cas par jour alors qu'elles étaient descendues sous la barre des 100 il y a quelques mois. Et ce n'estque la face visible de l'iceberg pour reprendre l'expression d'un éminent spécialiste.
Un Aïd sans les visites familiales perd toute sa substance, tout son charme, mais la situation ne laisse guère le choix. La gravité de la situation impose de les limiter et d'observer strictement les mesuresbarrières. Les spécialistes sont unanimes à imputer la flambée en cours à l'abandon des mesures de protection ces derniers mois, en plus bien sûr de la virulence du nouveau variant. Un Aïd sans visites, sans mouton et même sans eau Comme si la situation n'était pas suffisamment compliquée par le Covid, beaucoup d'Algériens ont dû se passer d'un autre élément qui fait le charme de l'Aïd, le mouton. Cette année, il a eu carrément les ailes. Ajouter à cela, la baisse continue du pouvoir d'achat dans une conjoncture économique difficile et le fameux ovin devient un luxe que seule une catégorie restreinte des Algériens peut s'offrir. Loin d'être une surprise ou une nouveauté, la flambée comme chaque année des prix des fruits et légumes est venue rendre l'Aïd encore plus insipide pour beaucoup de familles, déjà durement éprouvées par la crise sanitaire et ses retombées économiques.
En pleine saison de chaleurs, rien ne justifie la hausse vertigineuse de certains légumes et fruits, sinon la spéculation et la cupidité de certains producteurs et commerçants. Mais ça, c'est une constante à l'approche de chaque fête religieuse et les Algériens ont appris à vivre avec. Cette année, une autre question a taraudé les esprits des pères de famille et des ménagères à la veille de l'Aïd, notamment ceux qui ont la chance et les moyens de s'offrir un mouton : l'eau coulera-t-elle ou pas dans les robinets ? Depuis la fin du printemps et le début de l'été, l'eau est rationnée dans la majorité des villes algériennes, y compris dans la capitale. La crise est telle que les semaines qui ont précédé cet Aïd ont été marquées par des protestations et des coupures de routes jusqu'au coeur d'Alger. Il est arrivé que des quartiers restent sans eau pendant plusieurs jours et leurs habitants n'on plus d'alternative que d'investir la rue pour se faire entendre. L'année passée, l'eau avait été coupée dans de vastes secteurs d'Alger le jour-même de l'Aïd el-Adha, prenant de court les habitants.
L'incident avait été expliqué par une panne dans une station à l'ouest de la capitale. Ayant coïncidé avec de nombreux autres incidents curieux (feux de forêts, pénurie de liquidités dans les bureaux de poste...), la coupure d'eau avait donné lieu à des soupçons de sabotage et une enquête avait été ordonnée, et dont les résultats n'ont pas été rendus publics. L'Aïd de cette année est survenu donc dans des conditions loin d'être normales. Les autorités ont sans doute bien fait de reporter l'annonce des résultats du Bac pour après l'Aïd. Au moins, les familles des recalés pourront le passer sans le chagrin de l'échec en plus.
Les restrictions, sur les visites familiales notamment, ne sont nullement une nouveauté mais sont plus drastiques cette année. La vague en cours est plus dévastatrice que les précédentes avec des pics des contaminations quotidiennes jamais enregistrés, des hôpitaux saturés. En cause, un variant, le delta, qu'on dit plus virulent et plus contagieux que la souche qu'il vient remplacer. Il touche même les plus jeunes, jusque-là épargnés. En plus des malades, des décès et des restrictions, il y a cette psychose collective des lendemains incertains. Jusqu'où ira cette vague ? Connaîtrons-nous une situation similaire à celle de la Tunisie ou d'autres pays plus lointains comme l'Inde ou le Brésil ? Les gens s'interrogent et pour beaucoup, la tête n'était franchement pas à la fête. Cela est d'aut nt plus vrai pour tous ceux qui ont un proche décédé ou seulement touché, hospitalisé ou pas, en manque d'oxygène ou bien pris en charge.
Chaque jour, sur les réseaux sociaux, on apprend le décès des soignants, de gens anonymes ou connus, emportés par le Covid-19. D'autres personnes sont dans les services de réanimation, entre la vie et la mort. Ce lundi, Chafaa Bouaiche, secrétaire national chargé de la communication du FFS a été emporté par le Covid-19, à l'âge de 47 ans. Il y a quelques jours, le docteurn Larbi effahi, psychiatre connu à Sétif pour sa générosité et sa proximité avec ses patients, a succombé au Covid-19, après plus eurs jours de lutte. Il avait 59 ans. Cette vague a fait trop de morts. L'Algérie est passée d'une moyenne de 2 ou 3 décès par jour à une quinzaine de morts quotidiennement. Les contaminations ont dépassé les 1.200 cas par jour alors qu'elles étaient descendues sous la barre des 100 il y a quelques mois. Et ce n'estque la face visible de l'iceberg pour reprendre l'expression d'un éminent spécialiste.
Un Aïd sans les visites familiales perd toute sa substance, tout son charme, mais la situation ne laisse guère le choix. La gravité de la situation impose de les limiter et d'observer strictement les mesuresbarrières. Les spécialistes sont unanimes à imputer la flambée en cours à l'abandon des mesures de protection ces derniers mois, en plus bien sûr de la virulence du nouveau variant. Un Aïd sans visites, sans mouton et même sans eau Comme si la situation n'était pas suffisamment compliquée par le Covid, beaucoup d'Algériens ont dû se passer d'un autre élément qui fait le charme de l'Aïd, le mouton. Cette année, il a eu carrément les ailes. Ajouter à cela, la baisse continue du pouvoir d'achat dans une conjoncture économique difficile et le fameux ovin devient un luxe que seule une catégorie restreinte des Algériens peut s'offrir. Loin d'être une surprise ou une nouveauté, la flambée comme chaque année des prix des fruits et légumes est venue rendre l'Aïd encore plus insipide pour beaucoup de familles, déjà durement éprouvées par la crise sanitaire et ses retombées économiques.
En pleine saison de chaleurs, rien ne justifie la hausse vertigineuse de certains légumes et fruits, sinon la spéculation et la cupidité de certains producteurs et commerçants. Mais ça, c'est une constante à l'approche de chaque fête religieuse et les Algériens ont appris à vivre avec. Cette année, une autre question a taraudé les esprits des pères de famille et des ménagères à la veille de l'Aïd, notamment ceux qui ont la chance et les moyens de s'offrir un mouton : l'eau coulera-t-elle ou pas dans les robinets ? Depuis la fin du printemps et le début de l'été, l'eau est rationnée dans la majorité des villes algériennes, y compris dans la capitale. La crise est telle que les semaines qui ont précédé cet Aïd ont été marquées par des protestations et des coupures de routes jusqu'au coeur d'Alger. Il est arrivé que des quartiers restent sans eau pendant plusieurs jours et leurs habitants n'on plus d'alternative que d'investir la rue pour se faire entendre. L'année passée, l'eau avait été coupée dans de vastes secteurs d'Alger le jour-même de l'Aïd el-Adha, prenant de court les habitants.
L'incident avait été expliqué par une panne dans une station à l'ouest de la capitale. Ayant coïncidé avec de nombreux autres incidents curieux (feux de forêts, pénurie de liquidités dans les bureaux de poste...), la coupure d'eau avait donné lieu à des soupçons de sabotage et une enquête avait été ordonnée, et dont les résultats n'ont pas été rendus publics. L'Aïd de cette année est survenu donc dans des conditions loin d'être normales. Les autorités ont sans doute bien fait de reporter l'annonce des résultats du Bac pour après l'Aïd. Au moins, les familles des recalés pourront le passer sans le chagrin de l'échec en plus.


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