«Le non renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb- Europe (GME) est non seulement une décision souveraine mais aussi, un acte responsable pour un pays producteur et exportateur de gaz comme l'Algérie, dans la mesure où ce pays (le Maroc) a manifesté une hostilité croissante vis-à-vis de notre pays jusqu'à menacer l'intégrité nationale », estime l'expert énergétique Mourad Preure, «Le non renouvellement du contrat du gazoduc Maghreb- Europe (GME) est non seulement une décision souveraine mais aussi, un acte responsable pour un pays producteur et exportateur de gaz comme l'Algérie, dans la mesure où ce pays (le Maroc) a manifesté une hostilité croissante vis-à-vis de notre pays jusqu'à menacer l'intégrité nationale », estime l'expert énergétique Mourad Preure, dans l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Selon lui « nous sommes dans une situation de crise avec un pays de transit, comme l'Ukraine est un pays de transit pour la Russie pour le gazoduc qui va vers l'Europe. C'est un acte responsable pour un pays producteur et exportateur de gaz dans la mesure où les intérêts de nos clients nous imposent de considérer à long terme la sécurité de leurs approvisionnements. Le président de la République a ordonné une action logique pour un pays producteur. Si on avait renouvellé le contrat et que la crise s'était aggravée, que serait-il advenu des approvisionnements gaziers de nos clients espagnols ? ». L'expert relève que « l'Algérie avait déjà anticipé cette situation en construisant le Medgaz. Un gazoduc en ligne directe depuis Beni-Saf jusqu'à Almeria en Espagne qui est entré en service en 2011 ». Il rappelle que « l'Algérie dispose également, sur la ligne du GME qui va de Hassi-R'mel jusqu'au Maroc, d'un branchement, au niveau de Laâricha, dans la wilaya de Tlemcen. Il s'agit d'un gasoduc de 197 km qui va jusqu'à Beni-Saf, de façon à pouvoir diriger ce flux vers le Medgaz. Sonatrach et le partenaire espagnol Naturgy ont convenu d'un investissement pour la réalisation d'une station de compression afin de porter le gazoduc Medgaz de 8 à 10,5 milliards m3 par an », indique Mourad Preure. « L'appoint viendra de nos capacités de liquéfaction. Autour de 30 milliards m3 par an répartis sur les trois usines de liquéfaction à Arzew et l'usine de Skikda qui est montée en production », précise l'expert, qui juge ces capacités « suffisantes ». Mourad Preure rassure également sur nos capacités de transport du gaz naturel liquéfié. « L'Algérie a 8 méthaniers : 3 méthaniers de 75 mille m3, le Abbane- Ramdane avec 125 mille m3, le Berge d'Arzew avec 138 mille m3, le Lalla N'Soumer avec 145 mille m3 et le Ougarta et le Tessala avec 172 mille m3, donc, nous avons des capacités d'enlèvement du GNL largement suffisantes, pas seulement pour les besoins de l'Espagne », affirme-t-il. L'Algérie reconnue pour sa fiabilité dans la fourniture de gaz L'expert insiste sur la fiabilité de l'algérie dans la fourniture du gaz à ses clients. « Durant les années 90, même avec le terrorisme, il n'y a jamais eu de rupture d'approvisionnement pour nos clients européens, alors que nous avions 14 mille kilomètres de pipeline que l'Algérie a réussi à sécuriser », relate Mourad Preure. à titre d'exemple, il cite le cas de la Russie qui a connu une rupture d'approvisionnement de 13 jours vis-à-vis de l'Europe. « Du 7 au 20 janvier 2006 avec la crise ukrainienne, l'Europe s'est retrouvée sans gaz pendant 13 jours », rappelle Mourad Preure, avant d'ajouter que « l'Algérie, malgré le terrorisme, n'a jamais rompu ses approvisionnements vers l'Europe, donc ce n'est pas aujourd'hui que l'Algérie va faillir à ses engagements ». L'expert explique également que l'algérie a inclus dans les contrats à long terme de fourniture et de livraison de gaz une clause dite de « destination ». Cette clause interdit aux clients de remettre le gaz algérien sur le marché et de le céder à d'autres clients. dans l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Selon lui « nous sommes dans une situation de crise avec un pays de transit, comme l'Ukraine est un pays de transit pour la Russie pour le gazoduc qui va vers l'Europe. C'est un acte responsable pour un pays producteur et exportateur de gaz dans la mesure où les intérêts de nos clients nous imposent de considérer à long terme la sécurité de leurs approvisionnements. Le président de la République a ordonné une action logique pour un pays producteur. Si on avait renouvellé le contrat et que la crise s'était aggravée, que serait-il advenu des approvisionnements gaziers de nos clients espagnols ? ». L'expert relève que « l'Algérie avait déjà anticipé cette situation en construisant le Medgaz. Un gazoduc en ligne directe depuis Beni-Saf jusqu'à Almeria en Espagne qui est entré en service en 2011 ». Il rappelle que « l'Algérie dispose également, sur la ligne du GME qui va de Hassi-R'mel jusqu'au Maroc, d'un branchement, au niveau de Laâricha, dans la wilaya de Tlemcen. Il s'agit d'un gasoduc de 197 km qui va jusqu'à Beni-Saf, de façon à pouvoir diriger ce flux vers le Medgaz. Sonatrach et le partenaire espagnol Naturgy ont convenu d'un investissement pour la réalisation d'une station de compression afin de porter le gazoduc Medgaz de 8 à 10,5 milliards m3 par an », indique Mourad Preure. « L'appoint viendra de nos capacités de liquéfaction. Autour de 30 milliards m3 par an répartis sur les trois usines de liquéfaction à Arzew et l'usine de Skikda qui est montée en production », précise l'expert, qui juge ces capacités « suffisantes ». Mourad Preure rassure également sur nos capacités de transport du gaz naturel liquéfié. « L'Algérie a 8 méthaniers : 3 méthaniers de 75 mille m3, le Abbane- Ramdane avec 125 mille m3, le Berge d'Arzew avec 138 mille m3, le Lalla N'Soumer avec 145 mille m3 et le Ougarta et le Tessala avec 172 mille m3, donc, nous avons des capacités d'enlèvement du GNL largement suffisantes, pas seulement pour les besoins de l'Espagne », affirme-t-il. L'Algérie reconnue pour sa fiabilité dans la fourniture de gaz L'expert insiste sur la fiabilité de l'algérie dans la fourniture du gaz à ses clients. « Durant les années 90, même avec le terrorisme, il n'y a jamais eu de rupture d'approvisionnement pour nos clients européens, alors que nous avions 14 mille kilomètres de pipeline que l'Algérie a réussi à sécuriser », relate Mourad Preure. à titre d'exemple, il cite le cas de la Russie qui a connu une rupture d'approvisionnement de 13 jours vis-à-vis de l'Europe. « Du 7 au 20 janvier 2006 avec la crise ukrainienne, l'Europe s'est retrouvée sans gaz pendant 13 jours », rappelle Mourad Preure, avant d'ajouter que « l'Algérie, malgré le terrorisme, n'a jamais rompu ses approvisionnements vers l'Europe, donc ce n'est pas aujourd'hui que l'Algérie va faillir à ses engagements ». L'expert explique également que l'algérie a inclus dans les contrats à long terme de fourniture et de livraison de gaz une clause dite de « destination ». Cette clause interdit aux clients de remettre le gaz algérien sur le marché et de le céder à d'autres clients.
