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Les autorités attendent un diagnostic
Risque d'effondrement d'un immeuble à Bir-Mourad-Raïs
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 11 - 2021

Comme à chaque début de saison hivernale, les premières précipitations mettent à nu les conséquences de la politique du bricolage à tous les niveaux.
Comme à chaque début de saison hivernale, les premières précipitations mettent à nu les conséquences de la politique du bricolage à tous les niveaux.
L'exemple le plus parlant, c'est l'immeuble de Bir-Mourad-Raïs à Alger. Sa construction soulève moult interrogations. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le président du Club algérien des risques majeurs Abdelkrim Chelghoum dénonce le non-respect de la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre d développement durable. D'ailleurs, il estime que "si cette loi n'est pas appliquée de façon draconienne, l'Algérie va connaître des catastrophes qu'elle ne pourra pas gérer".
À ce propos, il met l'accent sur une gestion qui devra être entamée au niveau local avant d'arriver au sommet de la pyramide de la gouvernance. En effet, il affirme que "la mairie représente la colonne vertébrale dans l'organisation de toute prévention contre les risques majeurs, comme stipulé dans la loi 04-20. Or, ce que nous vivions aujourd'hui en Algérie, ce sont les conséquences des défaillances, des carences majeures et de l'impréparation des mairies dans la gestion des risques sur leur territoire". Pourtant, les dernières précipitations, "qui ont paralysé 57 communes de la capitale", n'ont pas été assez diluviennes pour engendrer de tels incidents. Dans ce sens, l'invité de la Radio souligne que "les pluies saisonnières qui étaient certes fortes (environ 400 mm de précipitations en une semaine) n'étaient pas diluviennes". La loi 04-20 a été élaborée juste après le séisme de Boumerdès où des milliers de sites dans cette zone sinistrée ont été expertisés. Les conclusions ont montré que la cause de 80% des effondrements était le mauvais choix des sols. Or cette loi n'est pas du tout appliquée.
Au niveau de la capitale, à titre d'exemple, l'incident le plus relayé et le plus grave n'est autre que celui de l'immeuble de plus de dix étages, en cours d construction en bord de falaise à Bir- Mourad-Raïs et qui menace de s'effondrer depuis les dernières pluies. À ce propos, Abdelkrim Chelghoum s'est étonné du fait que le promoteur soit en possession de tous les documents légaux lui permettant de construire sur ce terrain. Plus loin, il explique que "si l'on se réfère à la loi 04- 20, ce promoteur n'aurait pas dû obtenir de permis de construire" Le danger que représente cette promotion immobilière est clairement apparent. De par sa longue expérience dans ce domaine, ce spécialiste s'attend à son effondrement imminent."Depuis 40 ans que je calcule les ouvrages et que je simule les sols, je peux vous dire que ce bâtiment ne peut pas tenir", a-t-il précisé. Comme seule solution de son point de vue, l'invité de la Radio propose de "procéder au plus vite à son démembrement technique de façon à ne pas toucher le voisinage".
D'ailleurs, il affirme que la loi 04-20, parue en 2004, n'a pas été appliquée, car "il lui manque encore une trentaine de textes d'application que nous avons proposés et qui sont restés lettre morte". le délégué national aux risques majeurs au ministère de l'Intérieur, Hamid Afra souligne le danger que représente cette construction. En plus de la forte saturation du sol, explique-t-il, "tous les facteurs aggravants sont réunis pour déclencher un glissement de terrain". Le responsable explique, cependant, que seuls les résultats de l'expertise définiront la démarche à suivre. L'expertise de la bâtisse de Bir-Mourad-Raïs, selon lui, "va déterminer le degré de vulnérabilité de ces constructions, pour décider soit de leur évacuation immédiate, soit de leur démolition, ou de leur renforcement". Les assurances des autorités Selon le directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger, Abderrahmane Rahmani, a voulu se montrer rassurant sur le risque d'effondrement de cet immeuble. "La falaise est loin de la route. Il n y a pas vraiment un risque imminent. Nous attendons les solutions techniques qui seront dégagées par une équipe spécialisée après le diagnostic qui est en cours d'établissement".
En attendant le verdict de l'expertise, les riverains appréhendant le retour annoncé des pluies et ses probables répercussions sur cette falaise déstabilisée. Pour rappel, dans la soirée du 16 novembre, un effondrement rocheux d'une falaise a eu lieu au niveau de la station de transport des voyageurs de Bir-Mourad Raïs. Cette falaise est surmontée d'une construction en cours de réalisation, de sept étages en surface et de quatre à cinq étages en sous-sol. Suite à cet incident, les services de la wilaya d'Alger ont procédé à la fermeture provisoire de la station de transports de voyageurs de Bir-Mourad-Raïs, par souci de protéger les citoyens. L'arrêt des bus a été transféré à la rue adjacente avec interdiction aux autres véhicules d'emprunter cette voie et la mise en double sens de la route parallèle menant vers l'avenue Mohamedi.
L'exemple le plus parlant, c'est l'immeuble de Bir-Mourad-Raïs à Alger. Sa construction soulève moult interrogations. Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale, le président du Club algérien des risques majeurs Abdelkrim Chelghoum dénonce le non-respect de la loi 04-20 relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre d développement durable. D'ailleurs, il estime que "si cette loi n'est pas appliquée de façon draconienne, l'Algérie va connaître des catastrophes qu'elle ne pourra pas gérer".
À ce propos, il met l'accent sur une gestion qui devra être entamée au niveau local avant d'arriver au sommet de la pyramide de la gouvernance. En effet, il affirme que "la mairie représente la colonne vertébrale dans l'organisation de toute prévention contre les risques majeurs, comme stipulé dans la loi 04-20. Or, ce que nous vivions aujourd'hui en Algérie, ce sont les conséquences des défaillances, des carences majeures et de l'impréparation des mairies dans la gestion des risques sur leur territoire". Pourtant, les dernières précipitations, "qui ont paralysé 57 communes de la capitale", n'ont pas été assez diluviennes pour engendrer de tels incidents. Dans ce sens, l'invité de la Radio souligne que "les pluies saisonnières qui étaient certes fortes (environ 400 mm de précipitations en une semaine) n'étaient pas diluviennes". La loi 04-20 a été élaborée juste après le séisme de Boumerdès où des milliers de sites dans cette zone sinistrée ont été expertisés. Les conclusions ont montré que la cause de 80% des effondrements était le mauvais choix des sols. Or cette loi n'est pas du tout appliquée.
Au niveau de la capitale, à titre d'exemple, l'incident le plus relayé et le plus grave n'est autre que celui de l'immeuble de plus de dix étages, en cours d construction en bord de falaise à Bir- Mourad-Raïs et qui menace de s'effondrer depuis les dernières pluies. À ce propos, Abdelkrim Chelghoum s'est étonné du fait que le promoteur soit en possession de tous les documents légaux lui permettant de construire sur ce terrain. Plus loin, il explique que "si l'on se réfère à la loi 04- 20, ce promoteur n'aurait pas dû obtenir de permis de construire" Le danger que représente cette promotion immobilière est clairement apparent. De par sa longue expérience dans ce domaine, ce spécialiste s'attend à son effondrement imminent."Depuis 40 ans que je calcule les ouvrages et que je simule les sols, je peux vous dire que ce bâtiment ne peut pas tenir", a-t-il précisé. Comme seule solution de son point de vue, l'invité de la Radio propose de "procéder au plus vite à son démembrement technique de façon à ne pas toucher le voisinage".
D'ailleurs, il affirme que la loi 04-20, parue en 2004, n'a pas été appliquée, car "il lui manque encore une trentaine de textes d'application que nous avons proposés et qui sont restés lettre morte". le délégué national aux risques majeurs au ministère de l'Intérieur, Hamid Afra souligne le danger que représente cette construction. En plus de la forte saturation du sol, explique-t-il, "tous les facteurs aggravants sont réunis pour déclencher un glissement de terrain". Le responsable explique, cependant, que seuls les résultats de l'expertise définiront la démarche à suivre. L'expertise de la bâtisse de Bir-Mourad-Raïs, selon lui, "va déterminer le degré de vulnérabilité de ces constructions, pour décider soit de leur évacuation immédiate, soit de leur démolition, ou de leur renforcement". Les assurances des autorités Selon le directeur des travaux publics de la wilaya d'Alger, Abderrahmane Rahmani, a voulu se montrer rassurant sur le risque d'effondrement de cet immeuble. "La falaise est loin de la route. Il n y a pas vraiment un risque imminent. Nous attendons les solutions techniques qui seront dégagées par une équipe spécialisée après le diagnostic qui est en cours d'établissement".
En attendant le verdict de l'expertise, les riverains appréhendant le retour annoncé des pluies et ses probables répercussions sur cette falaise déstabilisée. Pour rappel, dans la soirée du 16 novembre, un effondrement rocheux d'une falaise a eu lieu au niveau de la station de transport des voyageurs de Bir-Mourad Raïs. Cette falaise est surmontée d'une construction en cours de réalisation, de sept étages en surface et de quatre à cinq étages en sous-sol. Suite à cet incident, les services de la wilaya d'Alger ont procédé à la fermeture provisoire de la station de transports de voyageurs de Bir-Mourad-Raïs, par souci de protéger les citoyens. L'arrêt des bus a été transféré à la rue adjacente avec interdiction aux autres véhicules d'emprunter cette voie et la mise en double sens de la route parallèle menant vers l'avenue Mohamedi.


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