Le dossier de la Fonction publique une fois mis à exécution, coûtera à l'Etat un plus en matière de dépenses publiques, de l'ordre de 61 milliards de dinars par an. Cette revalorisation des salaires tant attendue par les fonctionnaires, eu égard à l'érosion du pouvoir d'achat, sera supportée par le Trésor public qui aura, à compter de l'année prochaine, à faire bénéficier plus d'un million et demi de travailleurs de la Fonction publique d'augmentations substantielles de salaires. Pour le gouvernement, cette mesure implique une incidence financière, constituant néanmoins selon le Chef du gouvernement «un effort financier qui mérite d'être souligné». C'est une mission accomplie pour l'UGTA qui voit aboutir un dossier qui, jusque-là, a fait l'objet de plus de 200 séances de travail étalées sur plus de deux ans, et qui a été mené de bout en bout par la Centrale syndicale qui a réussi à le faire accepter par le gouvernement comme une impérieuse nécessité de pallier le problème de l'érosion du pouvoir d'achat souvent responsable dans l'exposition des cadres moyens aux dangers de la tentation. Maintenant que le gouvernement a clos le dossier de la Fonction publique en concédant des augmentations de salaires aux fonctionnaires, le creuset public-privé va être ressenti de manière conséquente par les employés des deux secteurs et ce, faute d'harmonisation des grilles de salaires et des paramètres de compétence mais également en raison de l'attitude du privé à vouloir privilégier l'intérêt immédiat de l'entreprise sans grande considération pour le facteur humain. Ce déséquilibre est surtout noté dans le secteur économique où le privé est en force. Le Chef du gouvernement rappelait à l'occasion l'établissement, au sein de la tripartite, de nouvelles grilles salariales qui tendent à prendre en compte le pouvoir d'achat des travailleurs et respecter les paramètres de productivité du travail, de compétitivité et de rentabilité des entreprises. Il rappellera surtout les engagements de ses partenaires dans la tripartite et leur «devoir» d'œuvrer à la préservation et à la consolidation de ces espaces de concertation, «qui ont permis de dépasser les divergences et d'arriver à une entente sur les questions d'intérêt national pour le plus grand bien de nos concitoyens et le développement de notre pays». Le dossier de la Fonction publique ne devra pas prêter à l'autosatisfaction et «occulter les insuffisance». Ainsi, le Chef du gouvernement insistera sur la question de l'emploi affirmant que «près d'un million et demi d'Algériens demeurent sans emploi» et auxquels «nous devons penser à procurer les postes de travail auxquels ils aspirent légitimement». Ce n'est pas sans allusion à la responsabilité du privé engagé dans le Pacte national économique et social conclu en 2006, et par lequel tous les partenaires se sont engagés à la révision des conventions de branches devant se solder par la fixation d'une grille salariale devant faire augmenter le salaire de base. La question des salaires et l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen «demeurent des préoccupations constantes du gouvernement». En relevant l'insuffisance de l'activité industrielle, le Chef du gouvernement mettait l'accent sur la responsabilité des employeurs à prendre en charge le volet offre d'emploi que l'Etat ne pourra pas continuellement assurer malgré la dépense publique consentie jusque-là à travers notamment les différents programmes et dont les projections de croissance devraient avoir un impact gain de l'ordre de 58,1% du PIB. Ce qui n'est pas sans conséquence sur les fluctuations de l'inflation dont le taux devra être maintenu à 3,5% en recourant aux ressources du Fonds de régularisation des recettes situées à 2.705,7 milliards de dinars. Le dossier de la Fonction publique une fois mis à exécution, coûtera à l'Etat un plus en matière de dépenses publiques, de l'ordre de 61 milliards de dinars par an. Cette revalorisation des salaires tant attendue par les fonctionnaires, eu égard à l'érosion du pouvoir d'achat, sera supportée par le Trésor public qui aura, à compter de l'année prochaine, à faire bénéficier plus d'un million et demi de travailleurs de la Fonction publique d'augmentations substantielles de salaires. Pour le gouvernement, cette mesure implique une incidence financière, constituant néanmoins selon le Chef du gouvernement «un effort financier qui mérite d'être souligné». C'est une mission accomplie pour l'UGTA qui voit aboutir un dossier qui, jusque-là, a fait l'objet de plus de 200 séances de travail étalées sur plus de deux ans, et qui a été mené de bout en bout par la Centrale syndicale qui a réussi à le faire accepter par le gouvernement comme une impérieuse nécessité de pallier le problème de l'érosion du pouvoir d'achat souvent responsable dans l'exposition des cadres moyens aux dangers de la tentation. Maintenant que le gouvernement a clos le dossier de la Fonction publique en concédant des augmentations de salaires aux fonctionnaires, le creuset public-privé va être ressenti de manière conséquente par les employés des deux secteurs et ce, faute d'harmonisation des grilles de salaires et des paramètres de compétence mais également en raison de l'attitude du privé à vouloir privilégier l'intérêt immédiat de l'entreprise sans grande considération pour le facteur humain. Ce déséquilibre est surtout noté dans le secteur économique où le privé est en force. Le Chef du gouvernement rappelait à l'occasion l'établissement, au sein de la tripartite, de nouvelles grilles salariales qui tendent à prendre en compte le pouvoir d'achat des travailleurs et respecter les paramètres de productivité du travail, de compétitivité et de rentabilité des entreprises. Il rappellera surtout les engagements de ses partenaires dans la tripartite et leur «devoir» d'œuvrer à la préservation et à la consolidation de ces espaces de concertation, «qui ont permis de dépasser les divergences et d'arriver à une entente sur les questions d'intérêt national pour le plus grand bien de nos concitoyens et le développement de notre pays». Le dossier de la Fonction publique ne devra pas prêter à l'autosatisfaction et «occulter les insuffisance». Ainsi, le Chef du gouvernement insistera sur la question de l'emploi affirmant que «près d'un million et demi d'Algériens demeurent sans emploi» et auxquels «nous devons penser à procurer les postes de travail auxquels ils aspirent légitimement». Ce n'est pas sans allusion à la responsabilité du privé engagé dans le Pacte national économique et social conclu en 2006, et par lequel tous les partenaires se sont engagés à la révision des conventions de branches devant se solder par la fixation d'une grille salariale devant faire augmenter le salaire de base. La question des salaires et l'amélioration du pouvoir d'achat du citoyen «demeurent des préoccupations constantes du gouvernement». En relevant l'insuffisance de l'activité industrielle, le Chef du gouvernement mettait l'accent sur la responsabilité des employeurs à prendre en charge le volet offre d'emploi que l'Etat ne pourra pas continuellement assurer malgré la dépense publique consentie jusque-là à travers notamment les différents programmes et dont les projections de croissance devraient avoir un impact gain de l'ordre de 58,1% du PIB. Ce qui n'est pas sans conséquence sur les fluctuations de l'inflation dont le taux devra être maintenu à 3,5% en recourant aux ressources du Fonds de régularisation des recettes situées à 2.705,7 milliards de dinars.