L'opposition somalienne organisera une conférence à partir d'aujourd'hui à Asmara afin notamment d'appeler au retrait des troupes éthiopiennes de Somalie, intervenues dans le pays, fin 2006, pour aider les forces gouvernementales à déloger les milices des tribunaux islamiques de plusieurs villes somaliennes. Cette conférence de dix jours, qui verra la participation de quelque 450 délégués, doit rassembler dans la capitale érythréenne des leaders des tribunaux islamiques, des opposants au gouvernement de transition somalien, des dignitaires religieux, des représentants de la société civile et de la diaspora somalienne, selon les organisateurs. Selon un communiqué des organisateurs, cette conférence a pour but de "créer une coalition d'opposition afin de libérer la Somalie du joug de l'occupation éthiopienne et de ses collaborateurs". "Nous avons le droit de vivre en paix et libres et de gérer nos affaires nous-mêmes. Tant que cela ne sera pas le cas, nous poursuivrons le combat", a affirmé cheikh Sharif Cheikh Ahmed, un des principaux chefs des tribunaux islamiques. La conférence d'Asmara vise également à "mettre en place une direction et une opposition cohérente et proposer une alternative dans le paysage politique somalien afin de convaincre la communauté internationale d'accepter de dialoguer avec ce nouveau mouvement". La réunion d'Asmara interviendra alors que la conférence nationale de réconciliation somalienne, entamée le 15 juillet à Mogadiscio et boycottée par les tribunaux islamiques, n'a débouché sur aucun résultat concret. Les responsables des Tribunaux islamiques, ayant perdu il y a six mois les régions qu'ils contrôlaient avaient alors exigé la tenue de cette conférence dans "un pays neutre" et après le retrait des troupes éthiopiennes de Somalie. Cette conférence, qui s'est achevée le 30 août, visait à ramener la paix et la stabilité en Somalie livrée à l'anarchie depuis 1991, date du renversement du régime du président Mohamed Siad Barre. Cependant, depuis la chute des Tribunaux islamiques, la capitale somalienne est devenue le théâtre de violences régulières faisant des morts et des blessés. Des représentants du gouvernement de transition, de l'armée éthiopienne et des soldats de la force africaine de paix en Somalie (Amisom) sont devenus la cible de ces violences depuis plusieurs semaines, principalement à Mogadiscio. Face à cette situation, l'UA avait décidé, fin janvier 2007, l'envoi de près de 8.000 soldats de la paix en Somalie. Jusqu'ici, 1.500 soldats seulement, tous ougandais, sont stationnés en Somalie. L'opposition somalienne organisera une conférence à partir d'aujourd'hui à Asmara afin notamment d'appeler au retrait des troupes éthiopiennes de Somalie, intervenues dans le pays, fin 2006, pour aider les forces gouvernementales à déloger les milices des tribunaux islamiques de plusieurs villes somaliennes. Cette conférence de dix jours, qui verra la participation de quelque 450 délégués, doit rassembler dans la capitale érythréenne des leaders des tribunaux islamiques, des opposants au gouvernement de transition somalien, des dignitaires religieux, des représentants de la société civile et de la diaspora somalienne, selon les organisateurs. Selon un communiqué des organisateurs, cette conférence a pour but de "créer une coalition d'opposition afin de libérer la Somalie du joug de l'occupation éthiopienne et de ses collaborateurs". "Nous avons le droit de vivre en paix et libres et de gérer nos affaires nous-mêmes. Tant que cela ne sera pas le cas, nous poursuivrons le combat", a affirmé cheikh Sharif Cheikh Ahmed, un des principaux chefs des tribunaux islamiques. La conférence d'Asmara vise également à "mettre en place une direction et une opposition cohérente et proposer une alternative dans le paysage politique somalien afin de convaincre la communauté internationale d'accepter de dialoguer avec ce nouveau mouvement". La réunion d'Asmara interviendra alors que la conférence nationale de réconciliation somalienne, entamée le 15 juillet à Mogadiscio et boycottée par les tribunaux islamiques, n'a débouché sur aucun résultat concret. Les responsables des Tribunaux islamiques, ayant perdu il y a six mois les régions qu'ils contrôlaient avaient alors exigé la tenue de cette conférence dans "un pays neutre" et après le retrait des troupes éthiopiennes de Somalie. Cette conférence, qui s'est achevée le 30 août, visait à ramener la paix et la stabilité en Somalie livrée à l'anarchie depuis 1991, date du renversement du régime du président Mohamed Siad Barre. Cependant, depuis la chute des Tribunaux islamiques, la capitale somalienne est devenue le théâtre de violences régulières faisant des morts et des blessés. Des représentants du gouvernement de transition, de l'armée éthiopienne et des soldats de la force africaine de paix en Somalie (Amisom) sont devenus la cible de ces violences depuis plusieurs semaines, principalement à Mogadiscio. Face à cette situation, l'UA avait décidé, fin janvier 2007, l'envoi de près de 8.000 soldats de la paix en Somalie. Jusqu'ici, 1.500 soldats seulement, tous ougandais, sont stationnés en Somalie.