Le cholestérol est responsable d'un infarctus du myocarde sur deux ! D'où l'importance de bien contrôler son cholestérol. Mais quels sont les bons chiffres à viser ? Le cholestérol est responsable d'un infarctus du myocarde sur deux ! D'où l'importance de bien contrôler son cholestérol. Mais quels sont les bons chiffres à viser ? En 2004, l'étude INTERHEART a comparé le cas de 15.000 patients hospitalisés pour infarctus du myocarde avec 15.000 autres indemnes de maladie cardiaque. Il a ainsi été possible de démontrer que 90% des infarctus étaient évitables et dépendaient de huit facteurs significatifs de risques : 1. hypertension artérielle, 2. tabagisme, 3. diabète, 4. obésité abdominale, 5. stress, 6. apport quotidien insuffisant en fruits et légumes, 7. manque d'exercice physique, 8. rapport ApoB/ApoA1 anormal (équivalent du cholestérol). Parmi ces facteurs de risque, l'ennemi n°1 est le cholestérol, car à lui seul, il est en cause dans la moitié des infarctus ! Il est donc essentiel de contrôler régulièrement son cholestérol et de savoir quels sont les bons chiffres à viser si un traitement est nécessaire. Un dépistage régulier du cholestérol Le bilan biologique type se fait à partir d'une prise de sang à jeun. Il comporte un bilan lipidique (exploration d'une anomalie lipidique comportant une détermination du cholestérol total, des triglycérides, du HDL-cholestérol et calcul du LDL-cholestérol) et glucidique (glycémie à jeun), ainsi qu'un dosage de la créatinine en cas d'hypertension artérielle. Attention aux neuf facteurs de risque précédemment cités, il faut ajouter un dixième : l'âge, à partir de 45 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes. La fréquence du bilan dépend du nombre de vos facteurs de risque. Si vous n'en avez aucun, un seul bilan entre l'âge de 20 ans et l'âge de 45 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, sera nécessaire. Si vous avez un facteur de risque, il faudra faire ce bilan tous les trois ans. En revanche, si vous présentez deux facteurs de risque, le bilan devra idéalement être fait tous les ans. Et si vous avez déjà fait un infarctus, le bilan annuel est indispensable ! Trop de cholestérol : quels sont les aliments à éviter ? En cas d'excès de cholestérol, l'une des premières choses à faire est de suivre un régime pauvre en cholestérol et d'éviter les mauvaises graisses. De telles contraintes ne sont pas toujours évidentes à respecter. Explications et argumentations. La première consigne consiste en toute logique à éviter les aliments qui contiennent eux-mêmes du cholestérol. Ce sont exclusivement des aliments d'origine animale. Le monde végétal, lui, fournit des composés voisins appelés phytostérols, lesquels s'opposent à l'absorption du cholestérol au niveau de l'intestin. Les aliments reufermant le plus de cholestérol sont les suivants : Jaune d'œuf. Abats. Matières grasses d'origine animale : beurre, crème fraîche, graisse d'oie, de canard. Crustacés : crevette, crabe, langouste, homard, langoustine. Lait entier et ses dérivés comme le fromage, tous riches en graisses saturées. Viandes. Eviter les mauvais acides gras Cette appellation "mauvais acides gras" regroupe les acides gras saturés et les acides gras transformés par des procédés industriels. Tous augmentent le risque cardiovasculaire. Les acides gras saturés Ils présentent la caractéristique de se figer à température ambiante. Dans l'organisme, ils sont difficiles à éliminer et ont tendance à se déposer dans les parois des artères. Ils augmentent la viscosité du sang et ainsi le risque de formation de caillots à l'intérieur des artères. En 2004, l'étude INTERHEART a comparé le cas de 15.000 patients hospitalisés pour infarctus du myocarde avec 15.000 autres indemnes de maladie cardiaque. Il a ainsi été possible de démontrer que 90% des infarctus étaient évitables et dépendaient de huit facteurs significatifs de risques : 1. hypertension artérielle, 2. tabagisme, 3. diabète, 4. obésité abdominale, 5. stress, 6. apport quotidien insuffisant en fruits et légumes, 7. manque d'exercice physique, 8. rapport ApoB/ApoA1 anormal (équivalent du cholestérol). Parmi ces facteurs de risque, l'ennemi n°1 est le cholestérol, car à lui seul, il est en cause dans la moitié des infarctus ! Il est donc essentiel de contrôler régulièrement son cholestérol et de savoir quels sont les bons chiffres à viser si un traitement est nécessaire. Un dépistage régulier du cholestérol Le bilan biologique type se fait à partir d'une prise de sang à jeun. Il comporte un bilan lipidique (exploration d'une anomalie lipidique comportant une détermination du cholestérol total, des triglycérides, du HDL-cholestérol et calcul du LDL-cholestérol) et glucidique (glycémie à jeun), ainsi qu'un dosage de la créatinine en cas d'hypertension artérielle. Attention aux neuf facteurs de risque précédemment cités, il faut ajouter un dixième : l'âge, à partir de 45 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes. La fréquence du bilan dépend du nombre de vos facteurs de risque. Si vous n'en avez aucun, un seul bilan entre l'âge de 20 ans et l'âge de 45 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, sera nécessaire. Si vous avez un facteur de risque, il faudra faire ce bilan tous les trois ans. En revanche, si vous présentez deux facteurs de risque, le bilan devra idéalement être fait tous les ans. Et si vous avez déjà fait un infarctus, le bilan annuel est indispensable ! Trop de cholestérol : quels sont les aliments à éviter ? En cas d'excès de cholestérol, l'une des premières choses à faire est de suivre un régime pauvre en cholestérol et d'éviter les mauvaises graisses. De telles contraintes ne sont pas toujours évidentes à respecter. Explications et argumentations. La première consigne consiste en toute logique à éviter les aliments qui contiennent eux-mêmes du cholestérol. Ce sont exclusivement des aliments d'origine animale. Le monde végétal, lui, fournit des composés voisins appelés phytostérols, lesquels s'opposent à l'absorption du cholestérol au niveau de l'intestin. Les aliments reufermant le plus de cholestérol sont les suivants : Jaune d'œuf. Abats. Matières grasses d'origine animale : beurre, crème fraîche, graisse d'oie, de canard. Crustacés : crevette, crabe, langouste, homard, langoustine. Lait entier et ses dérivés comme le fromage, tous riches en graisses saturées. Viandes. Eviter les mauvais acides gras Cette appellation "mauvais acides gras" regroupe les acides gras saturés et les acides gras transformés par des procédés industriels. Tous augmentent le risque cardiovasculaire. Les acides gras saturés Ils présentent la caractéristique de se figer à température ambiante. Dans l'organisme, ils sont difficiles à éliminer et ont tendance à se déposer dans les parois des artères. Ils augmentent la viscosité du sang et ainsi le risque de formation de caillots à l'intérieur des artères.