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Le Carnet du Midi
Publié dans Le Midi Libre le 17 - 11 - 2007


1923 : Mahsas Ahmed
Né à Boudouaou un 17 novembre, il est arrêté dès ses 18 ans en 1941 puis en 1945. Aussitôt relâché, il reprend ses activités de militant dans la région de Sétif et devient responsable à Constantine. De nouveau arrêté, il est mobilisé à Chlef en 1950 puis, soupçonné de vouloir déserter lors d'une permission à Alger, il est condamné à cinq ans de prison et s'évade de Blida en compagnie de Ben Bella en 1952. Membre du noyau constitutif de la Fédération de France du FLN en décembre 1954, il rejoint la Délégation extérieure au Caire après l'arrestation de ses compagnons en 1955. Chargé par Ahmed Ben Bella de fournir des armes aux combattants de l'intérieur, il quitte le Caire pour Tunis où le colonel Ouamrane, représentant du CCE, finit par le faire arrêter pour ses prises de position mais il parvient à s'enfuir en Allemagne et y séjourne jusqu'en 1962. A son retour en Algérie, il occupe d'importantes fonctions puis devient ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire de 1963 à 1966. Député d'Alger en 1964, il est également membre du Conseil de la Révolution en 1965 avant de quitter le gouvernement et partir en France en 1966. Rentré au pays en 1981, il crée «l'union des forces démocratiques» (UFD) en 1989 qui disparaîtra quelques années plus tard. Ce docteur en sociologie est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages et notamment «Le mouvement révolutionnaire en Algérie» paru en 1979.
1927 : Moulay Youssef
Mort en ce 17 novembre du sultan du Maroc dont le règne fut marqué par plusieurs révoltes, la plus importante étant celle menée par Abdelkrim contre l'occupation étrangère. Né à Meknès en 1882, fils de Hassan 1er, il avait succédé à son frère qui avait choisi d'abdiquer après le traité de Fez plaçant le Maroc sous protectorat français. A sa mort, son fils Mohamed V lui succède comme sultan puis roi du Maroc.
1943 : Makhloufi Amar
Ayant vu le jour un 17 novembre dans la région de Batna, il est diplômé en mathématiques appliquées, désigné à un certain nombre de fonctions administratives et techniques puis nommé wali et enfin ministre de l'Industrie et de l'Energie de 1994 à 1997 avant d'être ambassadeur en Arménie en 1998.
1948 : Allan Tahar
Né ce 16 novembre à El Goléa, il fait des études supérieures en mathématiques puis l'Ecole nationale des Télécommunications de Paris, la Faculté d'économie d'Assas, le King College à Cambridge (Angleterre) et devient Secrétaire général des Postes et Télécommunications de 1986 à 1989. Par la suite, il est conseiller du chef de gouvernement dans le secteur des médias, membre du Conseil consultatif national, auteur de plusieurs études spécifiques et concepteur du plan national de numérotation téléphonique avant d'être nommé ministre des Postes et Télécommunications (1992-1993).
1962 : Adami Lahbib
Frère cadet de l'ancien ministre de la Justice, il est né un 17 novembre à Khenchela. Elu député du mouvement En Nahda à l'occasion des élections législatives de 1997, il est le principal maître-d'oeuvre pour que le parti intègre la coalition gouvernementale dirigée par Ouyahia. La crise enfle dans son parti, devient publique et la lutte, âpre, lorsque En Nahda préfèra soutenir Abdelaziz Bouteflika plutôt que son leader Abdallah Djaballah (candidat lui aussi aux élections présidentielles de 1999 et destitué par la suite).
1997 : Georges Marchais
Mort à 77 ans du partisan de la «dictature du prolétariat» qui occupa le siège de Secrétaire général du parti communiste français (PCF) pendant 22 ans (de 1972 à 1994). Ouvrier peu politisé exerçant le métier de mécanicien dans l'aéronautique, travailleur volontaire en Allemagne en 1940, membre du PCF dès 1947, hostile à la grève des étudiants en 1968 et candidat battu à l'élection présidentielle de 1981, il avait fait le bonheur des caricaturistes en multipliant les entorses en tout genre. Victime d'une crise cardiaque, ce passionné de jazz est enterré au son de la trompette de Miles Davis.
2000 : Dahlab Saad
Décès ce 16 novembre de celui qui fut ministre des Affaires étrangères du G.P.R.A en 1961-1962. Assurant le secrétariat de Messali à partir de 1945, il est ensuite arrêté et transféré en prison à Oran puis à Barberousse avant d'être amnistié en 1946. Il rejoint ensuite Ben Khedda au FLN en 1955 et participe au lancement d'El Moudjahid sous l'impulsion de Abane Ramdane. Membre du CNRA et du CCE lors du Congrès de la Soummam en 1956, directeur de Cabinet du ministre de l'Information M'hamed Yazid en 1958, Secrétaire général sous l'autorité de Krim Belkacem, il est désigné en 1961 ministre des Affaires étrangères et animateur des négociations lors des Accords d'Evian (1961-1962) puis représentant et interlocuteur du gouvernement français en 1962. Après l'indépendance, il est ambassadeur au Maroc mais se retire bientôt de la vie publique pour fonder en 1989 une maison d'édition qui porte son nom.
1923 : Mahsas Ahmed
Né à Boudouaou un 17 novembre, il est arrêté dès ses 18 ans en 1941 puis en 1945. Aussitôt relâché, il reprend ses activités de militant dans la région de Sétif et devient responsable à Constantine. De nouveau arrêté, il est mobilisé à Chlef en 1950 puis, soupçonné de vouloir déserter lors d'une permission à Alger, il est condamné à cinq ans de prison et s'évade de Blida en compagnie de Ben Bella en 1952. Membre du noyau constitutif de la Fédération de France du FLN en décembre 1954, il rejoint la Délégation extérieure au Caire après l'arrestation de ses compagnons en 1955. Chargé par Ahmed Ben Bella de fournir des armes aux combattants de l'intérieur, il quitte le Caire pour Tunis où le colonel Ouamrane, représentant du CCE, finit par le faire arrêter pour ses prises de position mais il parvient à s'enfuir en Allemagne et y séjourne jusqu'en 1962. A son retour en Algérie, il occupe d'importantes fonctions puis devient ministre de l'Agriculture et de la Réforme agraire de 1963 à 1966. Député d'Alger en 1964, il est également membre du Conseil de la Révolution en 1965 avant de quitter le gouvernement et partir en France en 1966. Rentré au pays en 1981, il crée «l'union des forces démocratiques» (UFD) en 1989 qui disparaîtra quelques années plus tard. Ce docteur en sociologie est par ailleurs l'auteur de plusieurs ouvrages et notamment «Le mouvement révolutionnaire en Algérie» paru en 1979.
1927 : Moulay Youssef
Mort en ce 17 novembre du sultan du Maroc dont le règne fut marqué par plusieurs révoltes, la plus importante étant celle menée par Abdelkrim contre l'occupation étrangère. Né à Meknès en 1882, fils de Hassan 1er, il avait succédé à son frère qui avait choisi d'abdiquer après le traité de Fez plaçant le Maroc sous protectorat français. A sa mort, son fils Mohamed V lui succède comme sultan puis roi du Maroc.
1943 : Makhloufi Amar
Ayant vu le jour un 17 novembre dans la région de Batna, il est diplômé en mathématiques appliquées, désigné à un certain nombre de fonctions administratives et techniques puis nommé wali et enfin ministre de l'Industrie et de l'Energie de 1994 à 1997 avant d'être ambassadeur en Arménie en 1998.
1948 : Allan Tahar
Né ce 16 novembre à El Goléa, il fait des études supérieures en mathématiques puis l'Ecole nationale des Télécommunications de Paris, la Faculté d'économie d'Assas, le King College à Cambridge (Angleterre) et devient Secrétaire général des Postes et Télécommunications de 1986 à 1989. Par la suite, il est conseiller du chef de gouvernement dans le secteur des médias, membre du Conseil consultatif national, auteur de plusieurs études spécifiques et concepteur du plan national de numérotation téléphonique avant d'être nommé ministre des Postes et Télécommunications (1992-1993).
1962 : Adami Lahbib
Frère cadet de l'ancien ministre de la Justice, il est né un 17 novembre à Khenchela. Elu député du mouvement En Nahda à l'occasion des élections législatives de 1997, il est le principal maître-d'oeuvre pour que le parti intègre la coalition gouvernementale dirigée par Ouyahia. La crise enfle dans son parti, devient publique et la lutte, âpre, lorsque En Nahda préfèra soutenir Abdelaziz Bouteflika plutôt que son leader Abdallah Djaballah (candidat lui aussi aux élections présidentielles de 1999 et destitué par la suite).
1997 : Georges Marchais
Mort à 77 ans du partisan de la «dictature du prolétariat» qui occupa le siège de Secrétaire général du parti communiste français (PCF) pendant 22 ans (de 1972 à 1994). Ouvrier peu politisé exerçant le métier de mécanicien dans l'aéronautique, travailleur volontaire en Allemagne en 1940, membre du PCF dès 1947, hostile à la grève des étudiants en 1968 et candidat battu à l'élection présidentielle de 1981, il avait fait le bonheur des caricaturistes en multipliant les entorses en tout genre. Victime d'une crise cardiaque, ce passionné de jazz est enterré au son de la trompette de Miles Davis.
2000 : Dahlab Saad
Décès ce 16 novembre de celui qui fut ministre des Affaires étrangères du G.P.R.A en 1961-1962. Assurant le secrétariat de Messali à partir de 1945, il est ensuite arrêté et transféré en prison à Oran puis à Barberousse avant d'être amnistié en 1946. Il rejoint ensuite Ben Khedda au FLN en 1955 et participe au lancement d'El Moudjahid sous l'impulsion de Abane Ramdane. Membre du CNRA et du CCE lors du Congrès de la Soummam en 1956, directeur de Cabinet du ministre de l'Information M'hamed Yazid en 1958, Secrétaire général sous l'autorité de Krim Belkacem, il est désigné en 1961 ministre des Affaires étrangères et animateur des négociations lors des Accords d'Evian (1961-1962) puis représentant et interlocuteur du gouvernement français en 1962. Après l'indépendance, il est ambassadeur au Maroc mais se retire bientôt de la vie publique pour fonder en 1989 une maison d'édition qui porte son nom.


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