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Déclarons la paix aux enfants
Education sans violence
Publié dans Le Midi Libre le 18 - 11 - 2007

Pourquoi appelle-t-on atrocité le fait de frapper un animal, de le maltraiter ? Pourquoi considère-t-on éducation le fait de frapper un enfant ? Paradoxale, ce mode de réflexion dans lequel des parents se donnent le droit de brutaliser leurs gosses sous prétexte de les éduquer.
L'une des principales causes de la violence humaine, souvent reléguée an dernier plan par les études scientifiques, est la violence éducative ordinaire. Celle que tout enfant risque de subir au sein de son entourage intérieur.
Approximativement, 85 % des enfants dans le monde subissent toutes sortes de violence parentale : gifles, fessées, tapes, coup de ceinturons, traitement cruel sont autant de conduites considérées par les parents comme normales voire même éducatives. Dans la conception même de ces parents, la violence est considérée comme un moyen d'apprentissage et d'éducation ? Mais, qu'apprend-on à l'enfant en le violentant ?
L'enfant apprend par imitation et particulièrement par l'imitation de ce qu'on lui fait subir. Ainsi, en frappant un enfant, on lui enseigne de frapper. C'est de la main même de leurs parents que les gosses font leur première expérience de la violence dès les premières années de l'évolution de leur cerveau. Pourquoi s'étonner que devenus adolescents puis adultes, ils recourent eux aussi à la violence comme on leur en a donné l'exemple à leurs propres dépens ?
La relation de l'enfant avec ses parents est souvent le prototype de ce que seront plus tard ses relations avec ses semblables. La violence infligée à l'enfant, sous les coups de ses parents, lui enseigne de se durcir pour supporter les coups. Se durcir ici implique perdre la capacité de s'apitoyer sur soi et sur les autres.
Nous nous étonnons de la manière horrible par laquelle des hommes ont été capables de traiter leurs semblables, mais savoir que ces hommes ont été eux-mêmes traités de la même manière enfants, explique leur cruauté et leur indifférence. L'absence de la compassion à l'égard des enfants fait des adultes sans pitié.
Les effets de la violence éducative sur le niveau de la violence générale des jeunes et des adultes ont été reconnus par l'OMS en novembre 2002 dans un rapport sur la violence et la santé. Le rapport en question mettait en évidence l'effet dévastateur des châtiments physiques qui rendent les victimes de violence vulnérables à un grand nombre de maladies physiques et mentales, probablement en déréglant le système immunitaire.
Les études sur la violence éducative démontrent, de nos jours, les suites funestes sur le long terme. Parmi lesquels, la prédisposition d'un enfant victime de violence éducative à reproduire le même schéma, une fois adulte, sur sa propre famille et dans sa vie sociale. Heureusement que la reproduction de la violence n'est pas une règle générale, puisqu'il suffit que l'enfant rencontre ne serait ce qu'une seule personne qui lui manifeste respect et affection pour qu'il adopte une attitude de compréhension et de respect à l'égard des enfants.
Malheureusement, la violence éducative ordinaire admise par tous dans chaque société laisse peu de chance à la «résilience». Il nous revient donc à tous de faire face à ce fléau social en réagissons sur plusieurs plans.
Sur le plan individuel, tout parent doit reconsidérer sa manière d'éduquer ses enfants en évitant de ne plus transmettre à ses gosses l'héritage de la violence éducative et adopter des méthodes d'éducation non-violentes.
Le lancement de campagnes de sensibilisation sur les effets de la violence éducative est d'un grand profit dans la mesure où elles démontrent aux parents les conséquences de la violence et les initient à une autre forme d'éducation sans violence bien plus constructrice.
Pourquoi appelle-t-on atrocité le fait de frapper un animal, de le maltraiter ? Pourquoi considère-t-on éducation le fait de frapper un enfant ? Paradoxale, ce mode de réflexion dans lequel des parents se donnent le droit de brutaliser leurs gosses sous prétexte de les éduquer.
L'une des principales causes de la violence humaine, souvent reléguée an dernier plan par les études scientifiques, est la violence éducative ordinaire. Celle que tout enfant risque de subir au sein de son entourage intérieur.
Approximativement, 85 % des enfants dans le monde subissent toutes sortes de violence parentale : gifles, fessées, tapes, coup de ceinturons, traitement cruel sont autant de conduites considérées par les parents comme normales voire même éducatives. Dans la conception même de ces parents, la violence est considérée comme un moyen d'apprentissage et d'éducation ? Mais, qu'apprend-on à l'enfant en le violentant ?
L'enfant apprend par imitation et particulièrement par l'imitation de ce qu'on lui fait subir. Ainsi, en frappant un enfant, on lui enseigne de frapper. C'est de la main même de leurs parents que les gosses font leur première expérience de la violence dès les premières années de l'évolution de leur cerveau. Pourquoi s'étonner que devenus adolescents puis adultes, ils recourent eux aussi à la violence comme on leur en a donné l'exemple à leurs propres dépens ?
La relation de l'enfant avec ses parents est souvent le prototype de ce que seront plus tard ses relations avec ses semblables. La violence infligée à l'enfant, sous les coups de ses parents, lui enseigne de se durcir pour supporter les coups. Se durcir ici implique perdre la capacité de s'apitoyer sur soi et sur les autres.
Nous nous étonnons de la manière horrible par laquelle des hommes ont été capables de traiter leurs semblables, mais savoir que ces hommes ont été eux-mêmes traités de la même manière enfants, explique leur cruauté et leur indifférence. L'absence de la compassion à l'égard des enfants fait des adultes sans pitié.
Les effets de la violence éducative sur le niveau de la violence générale des jeunes et des adultes ont été reconnus par l'OMS en novembre 2002 dans un rapport sur la violence et la santé. Le rapport en question mettait en évidence l'effet dévastateur des châtiments physiques qui rendent les victimes de violence vulnérables à un grand nombre de maladies physiques et mentales, probablement en déréglant le système immunitaire.
Les études sur la violence éducative démontrent, de nos jours, les suites funestes sur le long terme. Parmi lesquels, la prédisposition d'un enfant victime de violence éducative à reproduire le même schéma, une fois adulte, sur sa propre famille et dans sa vie sociale. Heureusement que la reproduction de la violence n'est pas une règle générale, puisqu'il suffit que l'enfant rencontre ne serait ce qu'une seule personne qui lui manifeste respect et affection pour qu'il adopte une attitude de compréhension et de respect à l'égard des enfants.
Malheureusement, la violence éducative ordinaire admise par tous dans chaque société laisse peu de chance à la «résilience». Il nous revient donc à tous de faire face à ce fléau social en réagissons sur plusieurs plans.
Sur le plan individuel, tout parent doit reconsidérer sa manière d'éduquer ses enfants en évitant de ne plus transmettre à ses gosses l'héritage de la violence éducative et adopter des méthodes d'éducation non-violentes.
Le lancement de campagnes de sensibilisation sur les effets de la violence éducative est d'un grand profit dans la mesure où elles démontrent aux parents les conséquences de la violence et les initient à une autre forme d'éducation sans violence bien plus constructrice.


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