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«Je ne quitterai ni le gouvernement ni le FLN»
Belkhadem menace ses opposants et déclare
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2007

Abdelaziz Belkhadem s'est voulu très serein en mettant fin aux rumeurs quant à son avenir politique immédiat. « Je ne quitterai ni le gouvernement ni le FLN» a-t-il affirmé hier lors d'un point de presse tenu en marge de la 5e session de l'instance exécutive du parti.
Abdelaziz Belkhadem s'est voulu très serein en mettant fin aux rumeurs quant à son avenir politique immédiat. « Je ne quitterai ni le gouvernement ni le FLN» a-t-il affirmé hier lors d'un point de presse tenu en marge de la 5e session de l'instance exécutive du parti.
Le secrétaire général du vieux parti a néanmoins confirmé à demi-mots les informations faisant état d'un imminent remaniement partiel du gouvernement. « Si ces changements visent des membres du gouvernement, cela reste du ressort du président de la République » a-t-il indiqué. Très détendu, Belkhadem, répondant à une question sur la dernière lettre de quelques militants du FLN appelant au renouveau du parti et à la tenue dans les plus brefs délais d'une session du conseil national et par la suite d'un congrès extraordinaire, dont le chef de file est le sénateur Abderrezak Bouhara, a souligné que « ce n'est pas une réunion du conseil national ». S'inscrivant dans un contexte justement fort marqué par la montée au créneau de plusieurs détracteurs de Belkhadem, qui contestaient ouvertement sa ligne de conduite politique et sa gestion approximative du navire FLN, cette session, à laquelle ont pris part de nombreux poids lourds membres de cette instance, était fort attendue par l'opinion publique en général et les militants du parti, en particulier. D'emblée, en effet, et après l'installation du bureau devant conduire les travaux et l'énumération par Belkhadem des points inscrits à l'ordre du jour, Abdellkader Bounekraf, membre démissionnaire du secrétariat exécutif, prend la parole et demande l'inscription à l'ordre du jour de la question relative à la tenue et la préparation de la prochaine session du conseil national « qui doit se réunir obligatoirement ». Belkhadem réplique : « Le conseil national n'a pas tardé pour se réunir, car une session est prévue chaque année et cela viendra en temps opportun ». De suite Abdelkader Hadjar, ambassadeur d'Algérie en Egypte, intervient et demande, quant à lui, des explications sur le rapport d'une commission d'enquête installée lors de la dernière session, et qui devait être, selon lui, présenté avant l'entame des travaux. « Cette question sera abordée lors de notre réunion » répond sèchement Belkhadem du haut de la tribune. Ces échanges indiquaient clairement que les uns et les autres voulaient en découdre et crever nombre d'abcès qui « pourrissaient » la vie interne du parti. D'ailleurs, Abderrezak Bouhara, précédé par un de ses partisans, le sénateur Mohamed Boukhalfa, prend le relais de Hadjar et déclare que « s'il est vrai que cette session est ordinaire il n'en reste pas moins qu'elle se tient dans un contexte exceptionnel pour le parti et pour le pays » avant d'ajouter que «l'inscription du point relatif à la réunion d'une session du conseil national est important». Le secrétaire général n'est pas de cet avis estimant qu'«il n'est pas indispensable de l'inscrire à l'ordre du jour». En vérité la tenue d'une session de cette instance du parti est admise par Belkhadem et elle aura lieu au courant de l'année prochaine. Tout l'enjeu tourne autour de la date et, sur ce plan, les détracteurs du premier responsable de l'ex-parti unique veulent tenir cette session dans les plus brefs délais dans le but avéré de mettre à mal et, pourquoi pas, évincer Abdelaziz Belkhadem de la tête du parti. Ce dernier, qui a aussi confirmé la tenue d'un congrès extraordinaire en 2008, a , dans son rapport moral et financier, clairement attaqué ses opposants qui, selon lui, ont porté atteinte aux intérêts du parti , notamment lors des deux élections législatives et locales du 17 mai et du 29 novembre derniers, faisant perdre au parti pas mal de points. « Il était possible de réaliser de meilleurs résultats n'était le flot de l'égoïsme qui s'est saisi des militants et des cadres mécontents qui ont mené des campagnes et des attaques contre le parti ». Concernant les élections locales, Belkhadem a avoué que plusieurs commissions n'ont pas respecté les instructions de la direction, dénonçant au passage l'esprit tribal et le copinage qui ont prévalu chez certains militants. Il n'a pas omis non plus de tirer à boulets rouges sur les militants qui ont déserté les rangs, rejoignant soit des listes indépendantes soit celles de quelques partis politiques. Et même s'il considère que le bilan électoral du parti est positif , égratignant dans la foulée les constats établis par ses opposants, Belkhadem a brandi la menace de sévir. Il a estimé qu' « il y a eu malheureusement une activité hostile aux listes du parti, ce qui nécessite pour nous d'imposer la discipline à tous et d'écarter les opportunistes, les arrivistes et ceux qui ont accouru vers d'autres partis ». A l'évidence des purges sont dans l'air et Belkhadem a refusé de révéler le nombre de militants qui vont être traduits devant le conseil de discipline ». Il n'a pas exclu non plus le remaniement de la composante du secrétariat exécutif et ce même s'il a affirmé qu'« il n'est pas encore temps ». Appelant à la nécessité de la révision constitutionnelle pour permettre au président de la République de briguer un troisième mandat, Belkhadem a critiqué l'actuelle loi fondamentale, considérant qu'«elle est dépassée ». A ce titre, il a déclaré que le congrès extraordinaire va demander à Bouteflika de se présenter comme candidat du FLN. Belkhadem n' a pas raté cette occasion pour répondre à Ouyahia, en soutenant que son gouvernement a « sorti plusieurs dossiers enfermés dans les tiroirs, à l'instar de celui de la Fonction publique et de la hausse des salaires, alors que d'autres se sont montrés incapables de le faire ».
Le secrétaire général du vieux parti a néanmoins confirmé à demi-mots les informations faisant état d'un imminent remaniement partiel du gouvernement. « Si ces changements visent des membres du gouvernement, cela reste du ressort du président de la République » a-t-il indiqué. Très détendu, Belkhadem, répondant à une question sur la dernière lettre de quelques militants du FLN appelant au renouveau du parti et à la tenue dans les plus brefs délais d'une session du conseil national et par la suite d'un congrès extraordinaire, dont le chef de file est le sénateur Abderrezak Bouhara, a souligné que « ce n'est pas une réunion du conseil national ». S'inscrivant dans un contexte justement fort marqué par la montée au créneau de plusieurs détracteurs de Belkhadem, qui contestaient ouvertement sa ligne de conduite politique et sa gestion approximative du navire FLN, cette session, à laquelle ont pris part de nombreux poids lourds membres de cette instance, était fort attendue par l'opinion publique en général et les militants du parti, en particulier. D'emblée, en effet, et après l'installation du bureau devant conduire les travaux et l'énumération par Belkhadem des points inscrits à l'ordre du jour, Abdellkader Bounekraf, membre démissionnaire du secrétariat exécutif, prend la parole et demande l'inscription à l'ordre du jour de la question relative à la tenue et la préparation de la prochaine session du conseil national « qui doit se réunir obligatoirement ». Belkhadem réplique : « Le conseil national n'a pas tardé pour se réunir, car une session est prévue chaque année et cela viendra en temps opportun ». De suite Abdelkader Hadjar, ambassadeur d'Algérie en Egypte, intervient et demande, quant à lui, des explications sur le rapport d'une commission d'enquête installée lors de la dernière session, et qui devait être, selon lui, présenté avant l'entame des travaux. « Cette question sera abordée lors de notre réunion » répond sèchement Belkhadem du haut de la tribune. Ces échanges indiquaient clairement que les uns et les autres voulaient en découdre et crever nombre d'abcès qui « pourrissaient » la vie interne du parti. D'ailleurs, Abderrezak Bouhara, précédé par un de ses partisans, le sénateur Mohamed Boukhalfa, prend le relais de Hadjar et déclare que « s'il est vrai que cette session est ordinaire il n'en reste pas moins qu'elle se tient dans un contexte exceptionnel pour le parti et pour le pays » avant d'ajouter que «l'inscription du point relatif à la réunion d'une session du conseil national est important». Le secrétaire général n'est pas de cet avis estimant qu'«il n'est pas indispensable de l'inscrire à l'ordre du jour». En vérité la tenue d'une session de cette instance du parti est admise par Belkhadem et elle aura lieu au courant de l'année prochaine. Tout l'enjeu tourne autour de la date et, sur ce plan, les détracteurs du premier responsable de l'ex-parti unique veulent tenir cette session dans les plus brefs délais dans le but avéré de mettre à mal et, pourquoi pas, évincer Abdelaziz Belkhadem de la tête du parti. Ce dernier, qui a aussi confirmé la tenue d'un congrès extraordinaire en 2008, a , dans son rapport moral et financier, clairement attaqué ses opposants qui, selon lui, ont porté atteinte aux intérêts du parti , notamment lors des deux élections législatives et locales du 17 mai et du 29 novembre derniers, faisant perdre au parti pas mal de points. « Il était possible de réaliser de meilleurs résultats n'était le flot de l'égoïsme qui s'est saisi des militants et des cadres mécontents qui ont mené des campagnes et des attaques contre le parti ». Concernant les élections locales, Belkhadem a avoué que plusieurs commissions n'ont pas respecté les instructions de la direction, dénonçant au passage l'esprit tribal et le copinage qui ont prévalu chez certains militants. Il n'a pas omis non plus de tirer à boulets rouges sur les militants qui ont déserté les rangs, rejoignant soit des listes indépendantes soit celles de quelques partis politiques. Et même s'il considère que le bilan électoral du parti est positif , égratignant dans la foulée les constats établis par ses opposants, Belkhadem a brandi la menace de sévir. Il a estimé qu' « il y a eu malheureusement une activité hostile aux listes du parti, ce qui nécessite pour nous d'imposer la discipline à tous et d'écarter les opportunistes, les arrivistes et ceux qui ont accouru vers d'autres partis ». A l'évidence des purges sont dans l'air et Belkhadem a refusé de révéler le nombre de militants qui vont être traduits devant le conseil de discipline ». Il n'a pas exclu non plus le remaniement de la composante du secrétariat exécutif et ce même s'il a affirmé qu'« il n'est pas encore temps ». Appelant à la nécessité de la révision constitutionnelle pour permettre au président de la République de briguer un troisième mandat, Belkhadem a critiqué l'actuelle loi fondamentale, considérant qu'«elle est dépassée ». A ce titre, il a déclaré que le congrès extraordinaire va demander à Bouteflika de se présenter comme candidat du FLN. Belkhadem n' a pas raté cette occasion pour répondre à Ouyahia, en soutenant que son gouvernement a « sorti plusieurs dossiers enfermés dans les tiroirs, à l'instar de celui de la Fonction publique et de la hausse des salaires, alors que d'autres se sont montrés incapables de le faire ».


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