Depuis plusieurs mois, l'Algérie vit une situation de mécontentement chronique. Flambée des prix de produits alimentaires, grève des profs de lycées, débrayage d'une bonne majorité des fonctionnaires et, récemment, un mouvement anarchique de lycéens mécontents. Tous ces événements se passent dans un pays qui voit une partie de sa jeunesse risquer sa vie dans des barques de fortune pour émigrer en Europe. L'Algérie est-elle pour autant sur un volcan ? A en croire le Chef du gouvernement, la problématique posée par les Algériens est intimement liée au pouvoir d'achat. Et la question est prise en charge. Le soutien des prix de certains produits alimentaires de première nécessité et l'augmentation salariale consentie aux travailleurs de la Fonction publique, sont, selon le Chef du gouvernement des réponses adéquates à la problématique du pouvoir d'achat. Dans une déclaration à un confrère, Abdelaziz Belkhadem s'est appuyé sur ces deux actions concrètes initiées par les pouvoirs publics pour nier l'existence d'une ébullition sociale dans le pays. Ainsi, le Chef du gouvernement ne semble pas voir dans les deux dernières grèves des fonctionnaires matière à préoccupation. Pourtant, force est de constater que la scène sociale n'est pas du tout apaisée. Les manifestations de rue des lycéens viennent donner un nième coup de pinceau à un tableau social quelque peu assombri par des faits annonçant un malaise évident au sein de la société. Le président de la Commission nationale de défense des droits de l'Homme, Farouk Ksentini, n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur une situation qu'il a qualifiée de grave. Les syndicalistes qui ont conduit les mouvements de protestation parlent, eux, de paupérisation de franges entières de la population. Le patronat reconnaît la difficulté de la situation des travailleurs et critique le gouvernement sur sa politique socio-économique qui se limite à des actions conjoncturelles de soutien des prix, sans autre stratégie à long terme pour assurer le maintien du pouvoir d'achat des citoyens à un niveau acceptable. Le récent mouvement des lycéens-même si les revendications portées par les manifestants sont essentiellement d'ordre pédagogique- participe d'un malaise généralisé qui traduit une sorte de mécontentement populaire quant à l'action du gouvernement. Il semble que les solutions apportées par les pouvoirs publics aux problèmes posés n'aient pas été convaincantes. Depuis plusieurs mois, l'Algérie vit une situation de mécontentement chronique. Flambée des prix de produits alimentaires, grève des profs de lycées, débrayage d'une bonne majorité des fonctionnaires et, récemment, un mouvement anarchique de lycéens mécontents. Tous ces événements se passent dans un pays qui voit une partie de sa jeunesse risquer sa vie dans des barques de fortune pour émigrer en Europe. L'Algérie est-elle pour autant sur un volcan ? A en croire le Chef du gouvernement, la problématique posée par les Algériens est intimement liée au pouvoir d'achat. Et la question est prise en charge. Le soutien des prix de certains produits alimentaires de première nécessité et l'augmentation salariale consentie aux travailleurs de la Fonction publique, sont, selon le Chef du gouvernement des réponses adéquates à la problématique du pouvoir d'achat. Dans une déclaration à un confrère, Abdelaziz Belkhadem s'est appuyé sur ces deux actions concrètes initiées par les pouvoirs publics pour nier l'existence d'une ébullition sociale dans le pays. Ainsi, le Chef du gouvernement ne semble pas voir dans les deux dernières grèves des fonctionnaires matière à préoccupation. Pourtant, force est de constater que la scène sociale n'est pas du tout apaisée. Les manifestations de rue des lycéens viennent donner un nième coup de pinceau à un tableau social quelque peu assombri par des faits annonçant un malaise évident au sein de la société. Le président de la Commission nationale de défense des droits de l'Homme, Farouk Ksentini, n'a pas manqué de tirer la sonnette d'alarme sur une situation qu'il a qualifiée de grave. Les syndicalistes qui ont conduit les mouvements de protestation parlent, eux, de paupérisation de franges entières de la population. Le patronat reconnaît la difficulté de la situation des travailleurs et critique le gouvernement sur sa politique socio-économique qui se limite à des actions conjoncturelles de soutien des prix, sans autre stratégie à long terme pour assurer le maintien du pouvoir d'achat des citoyens à un niveau acceptable. Le récent mouvement des lycéens-même si les revendications portées par les manifestants sont essentiellement d'ordre pédagogique- participe d'un malaise généralisé qui traduit une sorte de mécontentement populaire quant à l'action du gouvernement. Il semble que les solutions apportées par les pouvoirs publics aux problèmes posés n'aient pas été convaincantes.