La quasi-totalité des échanges commerciaux de l'Algérie avec l'étranger s'effectuent par voie maritime. Le contrôle des différents ports algériens n'a jamais cessé de mettre les services compétents à rude épreuve. Le port de Skikda, classé en deuxième position sur le plan national en matière de trafic de conteneurs, constitue un véritable «casse tête» pour les services des douanes. Selon le directeur des douanes de la wilaya de Constantine, la majorité des prises et des saisies opérées par ses services durant l'année 2007 ont eu lieu au niveau de ce port. «Sur les cinq wilayas de l'Est que je supervise, la wilaya de Skikda a été classée en pole position du trafic de tous genres». En effet, durant l'année 2007, les services des douanes ont procédé, au niveau de ce port, à l'avortement de quelque 17 grosses opérations de contrebande. Il s'agit selon notre interlocuteur de la saisie de quantités industrielles de stupéfiants et de pièces de rechange. En une seule année, les services compétents ont saisi près de 65 kg de kif traité et pas moins de 8.000 comprimés psychotropes. Toutes ces prises ont eu lieu dans le port de Skikda. Selon le directeur des douanes, le trafic des stupéfiants n'a jamais été aussi important dans ce port qu'actuellement. Motif : «Après les sévères procédures qui ont été appliquées par les agents des douanes à la frontière ouest du pays, ces trafiquants ont vite investi la partie Est. Le port de Skikda a constitué pour eux un lieu de transit sûr et incontournable pour faire passer leurs marchandises ». Les produits contrefaits ont été largement saisis dans ce port. Tout en évitant de dévoiler les quantités et la nature des produits contrefaits saisis par les services des douanes, le directeur régional de la lutte contre la fraude a, cependant, indiqué que l'imitation "bas de gamme" des produits et dont l'origine demeure souvent inconnue a atteint des seuils alarmants dans l'Est du pays. Selon lui, la contrefaçon a proliféré d'une manière terrifiante dans cette région. Elle a gagné tous les secteurs, précise notre interlocuteur. Le responsable régional de la lutte contre la fraude n'a pas manqué d'évoquer le phénomène chinois. «C'est devenu une hantise pour les douaniers», nous dira-t-il. Il faut dire qu'après l'ouverture sur le marché et la fin du monopole étatique, le contrôle du marché local est devenu quasi impossible. Il s'est transformé en un temps record en un véritable sanctuaire des grands réseaux de trafiquants qui reprennent le monopole d'une manière illicite. Le marché local est aujourd'hui inondé de produits dont on ne connaît ni l'origine ni la composants. La quasi-totalité des échanges commerciaux de l'Algérie avec l'étranger s'effectuent par voie maritime. Le contrôle des différents ports algériens n'a jamais cessé de mettre les services compétents à rude épreuve. Le port de Skikda, classé en deuxième position sur le plan national en matière de trafic de conteneurs, constitue un véritable «casse tête» pour les services des douanes. Selon le directeur des douanes de la wilaya de Constantine, la majorité des prises et des saisies opérées par ses services durant l'année 2007 ont eu lieu au niveau de ce port. «Sur les cinq wilayas de l'Est que je supervise, la wilaya de Skikda a été classée en pole position du trafic de tous genres». En effet, durant l'année 2007, les services des douanes ont procédé, au niveau de ce port, à l'avortement de quelque 17 grosses opérations de contrebande. Il s'agit selon notre interlocuteur de la saisie de quantités industrielles de stupéfiants et de pièces de rechange. En une seule année, les services compétents ont saisi près de 65 kg de kif traité et pas moins de 8.000 comprimés psychotropes. Toutes ces prises ont eu lieu dans le port de Skikda. Selon le directeur des douanes, le trafic des stupéfiants n'a jamais été aussi important dans ce port qu'actuellement. Motif : «Après les sévères procédures qui ont été appliquées par les agents des douanes à la frontière ouest du pays, ces trafiquants ont vite investi la partie Est. Le port de Skikda a constitué pour eux un lieu de transit sûr et incontournable pour faire passer leurs marchandises ». Les produits contrefaits ont été largement saisis dans ce port. Tout en évitant de dévoiler les quantités et la nature des produits contrefaits saisis par les services des douanes, le directeur régional de la lutte contre la fraude a, cependant, indiqué que l'imitation "bas de gamme" des produits et dont l'origine demeure souvent inconnue a atteint des seuils alarmants dans l'Est du pays. Selon lui, la contrefaçon a proliféré d'une manière terrifiante dans cette région. Elle a gagné tous les secteurs, précise notre interlocuteur. Le responsable régional de la lutte contre la fraude n'a pas manqué d'évoquer le phénomène chinois. «C'est devenu une hantise pour les douaniers», nous dira-t-il. Il faut dire qu'après l'ouverture sur le marché et la fin du monopole étatique, le contrôle du marché local est devenu quasi impossible. Il s'est transformé en un temps record en un véritable sanctuaire des grands réseaux de trafiquants qui reprennent le monopole d'une manière illicite. Le marché local est aujourd'hui inondé de produits dont on ne connaît ni l'origine ni la composants.