L'Etat n'assurera pas tout seul le financement de ce projet. Les compagnies pétrolières activant dans la région, dont Sonatrach, participeront au financement des travaux de réalisation de leurs nouveaux sièges sur le site de ce projet. L'Etat n'assurera pas tout seul le financement de ce projet. Les compagnies pétrolières activant dans la région, dont Sonatrach, participeront au financement des travaux de réalisation de leurs nouveaux sièges sur le site de ce projet. Une enveloppe financière de l'ordre de 6 milliards de dollars, soit près de 400 milliards de dinars, sera consacrée au projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud. C'est ce qu'a annoncé samedi dernier le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, soulignant que l'Etat n'assurera pas tout seul le financement de ce projet. S'exprimant au Forum de la télévision, M. Khelil a précisé que les compagnies pétrolières activant dans la région, dont Sonatrach, participeront au financement des travaux de réalisation de leurs nouveaux sièges sur le site de ce projet. D'ores et déjà, l'Etablisement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) s'est vu octroyer une enveloppe de 50 milliards de dinars destinée au lancement des travaux, notamment la partie engineering liée à la réalisation des études et la mise en œuvre du suivi, du contrôle et de la coordination des travaux de ce projet. Il convient de rappeler que l'EVNH avait validé, la semaine dernière, les offres de deux soumissionnaires, à savoir le consortium sud-coréen « Hassi Messaoud Korea Consortium » (HMKC) et le groupement franco-tunisien constitué de «Iosis International» et «Studi international». Le délai de réalisation a été fixé à 76 mois (6 ans et 4 mois) dont 16 mois consacrés aux travaux d'engineering. Concernant la hausse continue des cours de pétrole sur les marchés internationaux, le ministre et président en exercice de l'OPEP a reconnu qu'il existait une corrélation entre la dévaluation du dollar et la flambée historique des cours de pétrole. Selon lui, la faiblesse du dollar est un motif à même d'inciter les spéculateurs à investir dans les marchés pétroliers, a-t-il expliqué avant d'observer que les investisseurs se tournent vers les marchés du pétrole et de l'or, lorsqu'ils ne réussissent pas à réaliser de bons résultats sur les autres marchés. «Les fondamentaux de l'économie mondiale sont certes un peu fragiles avec les problèmes géopolitiques et la récession aux Etats-Unis, mais je le dis clairement, c'est parce que les spéculateurs essaient d'imposer leur loi et pas autre chose. Ils profitent de la dépréciation du dollar pour investir dans le pétrole », a affirmé M. Khelil. Le ministre prévoit également une baisse de 1,2 million de barils/jour à partir du deuxième trimestre de l'année en cours, ce qui provoquera une légère baisse des cours du pétrole. Malgré cette baisse, les prix du baril se situeront à des niveaux élevés soit «dans la fourchette de 85-110 dollars pour, au moins, une longue période », prévoit-il. Au sujet de l'Opep du gaz, M. Khelil a souligné que les pays exportateurs de gaz s'attèleront à trouver un consensus lors de la prochaine réunion du forum des pays exportateurs du gaz, prévue en juin prochain à Moscou. Il ajoute que l'Opep du gaz ne pourra être créée sans le concours des grands producteurs que sont le Qatar, la Russie, l'Algérie et l'Indonésie. En ce qui concerne la demande faite par Sonelgaz pour augmenter les prix de l'électricité, M. Khelil a fait savoir que « le gouvernement n'a pas répondu favorablement à cette demande ». Selon le ministre, Sonelgaz a sollicité l'accord des autorités pour appliquer cette augmentation ou à lui assurer un soutien financier direct pour pouvoir financer ses propres investissements à savoir le développement de ses réseaux et la satisfaction de l'évolution croissante de la demande intérieure de l'électricité estimée à 5 % chaque année. Abordant la question de la fuite des cadres de Sonatrach à l'étranger ou vers d'autres compagnies étrangères établies en Algérie qui offrent des salaires mirobolants, Khelil a fait savoir que son département est en train d'étudier la possibilité de créer une banque d'investissement en vue de « financer les projets futurs des travailleurs ». Une solution qui permettra à Sonatrach de « garder ses propres cadres », a-t-il dit. Une enveloppe financière de l'ordre de 6 milliards de dollars, soit près de 400 milliards de dinars, sera consacrée au projet de la nouvelle ville de Hassi Messaoud. C'est ce qu'a annoncé samedi dernier le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, soulignant que l'Etat n'assurera pas tout seul le financement de ce projet. S'exprimant au Forum de la télévision, M. Khelil a précisé que les compagnies pétrolières activant dans la région, dont Sonatrach, participeront au financement des travaux de réalisation de leurs nouveaux sièges sur le site de ce projet. D'ores et déjà, l'Etablisement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) s'est vu octroyer une enveloppe de 50 milliards de dinars destinée au lancement des travaux, notamment la partie engineering liée à la réalisation des études et la mise en œuvre du suivi, du contrôle et de la coordination des travaux de ce projet. Il convient de rappeler que l'EVNH avait validé, la semaine dernière, les offres de deux soumissionnaires, à savoir le consortium sud-coréen « Hassi Messaoud Korea Consortium » (HMKC) et le groupement franco-tunisien constitué de «Iosis International» et «Studi international». Le délai de réalisation a été fixé à 76 mois (6 ans et 4 mois) dont 16 mois consacrés aux travaux d'engineering. Concernant la hausse continue des cours de pétrole sur les marchés internationaux, le ministre et président en exercice de l'OPEP a reconnu qu'il existait une corrélation entre la dévaluation du dollar et la flambée historique des cours de pétrole. Selon lui, la faiblesse du dollar est un motif à même d'inciter les spéculateurs à investir dans les marchés pétroliers, a-t-il expliqué avant d'observer que les investisseurs se tournent vers les marchés du pétrole et de l'or, lorsqu'ils ne réussissent pas à réaliser de bons résultats sur les autres marchés. «Les fondamentaux de l'économie mondiale sont certes un peu fragiles avec les problèmes géopolitiques et la récession aux Etats-Unis, mais je le dis clairement, c'est parce que les spéculateurs essaient d'imposer leur loi et pas autre chose. Ils profitent de la dépréciation du dollar pour investir dans le pétrole », a affirmé M. Khelil. Le ministre prévoit également une baisse de 1,2 million de barils/jour à partir du deuxième trimestre de l'année en cours, ce qui provoquera une légère baisse des cours du pétrole. Malgré cette baisse, les prix du baril se situeront à des niveaux élevés soit «dans la fourchette de 85-110 dollars pour, au moins, une longue période », prévoit-il. Au sujet de l'Opep du gaz, M. Khelil a souligné que les pays exportateurs de gaz s'attèleront à trouver un consensus lors de la prochaine réunion du forum des pays exportateurs du gaz, prévue en juin prochain à Moscou. Il ajoute que l'Opep du gaz ne pourra être créée sans le concours des grands producteurs que sont le Qatar, la Russie, l'Algérie et l'Indonésie. En ce qui concerne la demande faite par Sonelgaz pour augmenter les prix de l'électricité, M. Khelil a fait savoir que « le gouvernement n'a pas répondu favorablement à cette demande ». Selon le ministre, Sonelgaz a sollicité l'accord des autorités pour appliquer cette augmentation ou à lui assurer un soutien financier direct pour pouvoir financer ses propres investissements à savoir le développement de ses réseaux et la satisfaction de l'évolution croissante de la demande intérieure de l'électricité estimée à 5 % chaque année. Abordant la question de la fuite des cadres de Sonatrach à l'étranger ou vers d'autres compagnies étrangères établies en Algérie qui offrent des salaires mirobolants, Khelil a fait savoir que son département est en train d'étudier la possibilité de créer une banque d'investissement en vue de « financer les projets futurs des travailleurs ». Une solution qui permettra à Sonatrach de « garder ses propres cadres », a-t-il dit.