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Dessalement de l'eau de mer : une option stratégique
L'Algérie prévoit de réaliser 43 stations à l'horizon 2019
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 04 - 2008

Depuis l'année 2000, une option a été retenue, celle du dessalement de l'eau de mer, pour alimenter les populations en eau potable. Depuis cette date, onze stations sont déjà opérationnelles, l'Etat a décidé d'en programmer 32 autres
Depuis l'année 2000, une option a été retenue, celle du dessalement de l'eau de mer, pour alimenter les populations en eau potable. Depuis cette date, onze stations sont déjà opérationnelles, l'Etat a décidé d'en programmer 32 autres
L'Algérie étant un pays semi-aride, où l'eau est une ressource rare et précieuse, le dessalement de l'eau de mer est une option stratégique. Il n'y a pas d'autre alternative. Avec 1.200 kilomètres de façade sur la Méditerranée, il ne pouvait pas en être autrement. Il s'agit de se libérer des aléas climatiques et des retombées négatives induites par le réchauffement de la planète à cause des gaz à effet de serre. Le pays a eu à faire face au spectre de la sécheresse, une épreuve qu'on a eu à subir pendant deux bonnes décennies.
Autre facteur à prendre en considération : les 80 pour cent de la population sont confinés dans une portion maigre du littoral. Si Oran est la région qui manque le plus cruellement d'eau potable, surtout en été, cela ne veut pas dire que les autres régions du pays sont mieux pourvues : dans les années 90, l'eau était rationnée à Alger. Les habitants avaient de l'eau un jour sur trois au robinet, à des heures indues (de minuit à 4 heures du matin, et avec un débit très faible). Des locataires, dans certains immeubles, en arrivaient aux mains lorsque des suppresseurs étaient installés et que cela perturbait la distribution du précieux liquide.
Heureusement que depuis l'année 2000, une option a été retenue, celle du dessalement de l'eau de mer, pour alimenter les populations en eau potable. Depuis cette date, onze stations sont déjà opérationnelles, l'Etat a décidé d'en programmer 32 autres, pour porter le nombre total de stations de dessalement à 43 à l'horizon 2019, pour doubler les capacités journalières d'eau disponible, qui sont actuellement de 1,04 million de mètres cubes par jour, selon les responsables de la société d'investissement Algerian Energy Company, filiale de la Sonelgaz, de Sonatrach et de l'Algérienne des Eaux (ADE). On rappellera que pour ce qui est de la capitale, le président de la République avait inauguré il ya quelques semaines l'unité de dessalement du Hamma, d'une capacité, d'ici la fin de l'année 2008, de 200.000 mètres cubes d'eau par jour. A cette date, nous promet-on, les habitants de la capitale auront de l'eau au robinet 24 heures sur 24 heures, ce qui est une gageure qu'on n'aurait pas imaginée il y a quelques années.
Démarche irréversible
Car depuis l'Indépendance, le problème de la disponibilité de l'eau potable n'a fait que se compliquer d'année en année : poussée démographique, vétusté des réseaux de distribution, envasement des barrages, coupures intempestives. On en était arrivé à établir des programmes de distribution de plus en plus draconiens, au grand dam des populations.
Si vous allez à Casablanca, au Caire, à Tunis, à Nouakchott, c'est-à-dire dans les villes situées dans la même zone géographique et climatique qu'Alger, vous aurez de l'eau 24 heures sur 24. Alors qu'à Alger, vous aurez, au mieux, de l'eau un jour sur deux. C'est donc qu'il y a quelque chose qui cloche. La décision de recourir, au dessalement de l'eau de mer ne peut être que la bienvenue et s'il y a un domaine où la politique de l'Etat aura été payante, c'est bien celui-là.
Selon un responsable, le coût moyen de réalisation d'une station de dessalement varie de 120 à 140 millions de dollars pour des unités ayant une capacité de 100 mille mètres cubes par jour. Celle du Hamma, dont la capacité est double, est évaluée à 250 millions de dollars. Selon M. Sari, directeur général d'Algerian Energy Company, l'unité du Hamma sera la première usine de dessalement de l'eau de mer réalisée en partenariat en Algérie en Project Financement. Destinée à couvrir les deux tiers des besoins en eau potable des quartiers de la capitale, la station du Hamma sera donc réalisée sous forme de Build Own Operate (BOO), ce qui signifie que sa conception, sa réalisation et son exploitation sont à la charge de l'investisseur qui en sera le propriétaire durant la période du contrat. En d'autres termes, ce qui n'a pas pu être fait dans le domaine des autoroutes, où le régime de la concession n'a pas pu fonctionner, le sera finalement dans le domaine du dessalement de l'eau de mer, ce qui est une bonne chose. D'autant plus que malgré son coût élevé, le consommateur ne verra pas la différence sur sa facture. Car un communiqué de l'ADE avait précisé que quel qu'en soit le coût de production, le citoyen continuera de payer le même tarif appliqué actuellement par l'Algérienne des Eaux (ADE). Que demande le peuple ? On ajoutera que pour ce qui est du goût et de la qualité, l'eau sera produite conformément aux normes internationales, notamment celles de l'OMS (Organisation mondiale de la santé).
L'Algérie étant un pays semi-aride, où l'eau est une ressource rare et précieuse, le dessalement de l'eau de mer est une option stratégique. Il n'y a pas d'autre alternative. Avec 1.200 kilomètres de façade sur la Méditerranée, il ne pouvait pas en être autrement. Il s'agit de se libérer des aléas climatiques et des retombées négatives induites par le réchauffement de la planète à cause des gaz à effet de serre. Le pays a eu à faire face au spectre de la sécheresse, une épreuve qu'on a eu à subir pendant deux bonnes décennies.
Autre facteur à prendre en considération : les 80 pour cent de la population sont confinés dans une portion maigre du littoral. Si Oran est la région qui manque le plus cruellement d'eau potable, surtout en été, cela ne veut pas dire que les autres régions du pays sont mieux pourvues : dans les années 90, l'eau était rationnée à Alger. Les habitants avaient de l'eau un jour sur trois au robinet, à des heures indues (de minuit à 4 heures du matin, et avec un débit très faible). Des locataires, dans certains immeubles, en arrivaient aux mains lorsque des suppresseurs étaient installés et que cela perturbait la distribution du précieux liquide.
Heureusement que depuis l'année 2000, une option a été retenue, celle du dessalement de l'eau de mer, pour alimenter les populations en eau potable. Depuis cette date, onze stations sont déjà opérationnelles, l'Etat a décidé d'en programmer 32 autres, pour porter le nombre total de stations de dessalement à 43 à l'horizon 2019, pour doubler les capacités journalières d'eau disponible, qui sont actuellement de 1,04 million de mètres cubes par jour, selon les responsables de la société d'investissement Algerian Energy Company, filiale de la Sonelgaz, de Sonatrach et de l'Algérienne des Eaux (ADE). On rappellera que pour ce qui est de la capitale, le président de la République avait inauguré il ya quelques semaines l'unité de dessalement du Hamma, d'une capacité, d'ici la fin de l'année 2008, de 200.000 mètres cubes d'eau par jour. A cette date, nous promet-on, les habitants de la capitale auront de l'eau au robinet 24 heures sur 24 heures, ce qui est une gageure qu'on n'aurait pas imaginée il y a quelques années.
Démarche irréversible
Car depuis l'Indépendance, le problème de la disponibilité de l'eau potable n'a fait que se compliquer d'année en année : poussée démographique, vétusté des réseaux de distribution, envasement des barrages, coupures intempestives. On en était arrivé à établir des programmes de distribution de plus en plus draconiens, au grand dam des populations.
Si vous allez à Casablanca, au Caire, à Tunis, à Nouakchott, c'est-à-dire dans les villes situées dans la même zone géographique et climatique qu'Alger, vous aurez de l'eau 24 heures sur 24. Alors qu'à Alger, vous aurez, au mieux, de l'eau un jour sur deux. C'est donc qu'il y a quelque chose qui cloche. La décision de recourir, au dessalement de l'eau de mer ne peut être que la bienvenue et s'il y a un domaine où la politique de l'Etat aura été payante, c'est bien celui-là.
Selon un responsable, le coût moyen de réalisation d'une station de dessalement varie de 120 à 140 millions de dollars pour des unités ayant une capacité de 100 mille mètres cubes par jour. Celle du Hamma, dont la capacité est double, est évaluée à 250 millions de dollars. Selon M. Sari, directeur général d'Algerian Energy Company, l'unité du Hamma sera la première usine de dessalement de l'eau de mer réalisée en partenariat en Algérie en Project Financement. Destinée à couvrir les deux tiers des besoins en eau potable des quartiers de la capitale, la station du Hamma sera donc réalisée sous forme de Build Own Operate (BOO), ce qui signifie que sa conception, sa réalisation et son exploitation sont à la charge de l'investisseur qui en sera le propriétaire durant la période du contrat. En d'autres termes, ce qui n'a pas pu être fait dans le domaine des autoroutes, où le régime de la concession n'a pas pu fonctionner, le sera finalement dans le domaine du dessalement de l'eau de mer, ce qui est une bonne chose. D'autant plus que malgré son coût élevé, le consommateur ne verra pas la différence sur sa facture. Car un communiqué de l'ADE avait précisé que quel qu'en soit le coût de production, le citoyen continuera de payer le même tarif appliqué actuellement par l'Algérienne des Eaux (ADE). Que demande le peuple ? On ajoutera que pour ce qui est du goût et de la qualité, l'eau sera produite conformément aux normes internationales, notamment celles de l'OMS (Organisation mondiale de la santé).


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