Salon international de la pêche et de l'aquaculture d'Oran 20 000 visiteurs recensés et signature de plusieurs accords    Entre l'important déficit budgétaire et les incitations fiscales, la loi de Finances prévisionnelle 2026 permettra-t-elle de relancer l'économie nationale ?    Meddahi préside à Alger l'ouverture de la 26e édition    21 ans depuis le décès de Yasser Arafat    Des organisations australiennes réaffirment leur soutien à l'autodétermination du peuple sahraoui    Ghaza : Le bilan du crime de guerre des sionistes s'alourdit à 69.176 martyrs    Bayer Leverkusen : L'Algérien Maza signe un doublé contre Heidenheim    Un choc terni par la controverse arbitrale, le PAC confirme son réveil    Coupe d'Algérie 2025-2026 : Les 32es de finale fixés aux 4, 5, et 6 décembre    La majorité des puits découverts sur des terres agricoles à Relizane    La campagne de dépistage précoce du cancer de la prostate a drainé une affluence notable    Les habitants misent sur le futur découpage administratif pour un nouvel équilibre régional    Plus de 6,2 millions de visiteurs    Le président de la République reçoit les voeux de l'Emir de l'Etat du Koweït    «L'Algérie restera forte grâce notamment à l'union de ses enfants»    «Réhabilitation et rénovation de plus de 600 établissements de jeunes à travers le pays»    Hommage à cheikh Abdelwahab Nefil, figure de la musique andalouse    Une célébration du savoir et de la mémoire culturelle    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Du soleil dans de l'eau froide
Dar Errahma…
Publié dans Le Midi Libre le 16 - 04 - 2008

Dar Errahma se définit comme étant le fruit d'une stratégie gouvernementale dont l'ambition consiste à promouvoir la solidarité nationale à travers tous les moyens disponibles
Dar Errahma se définit comme étant le fruit d'une stratégie gouvernementale dont l'ambition consiste à promouvoir la solidarité nationale à travers tous les moyens disponibles
C'est d'un cauchemar et d'une détresse longtemps étouffée qu'a surgi l'établissement Dar Errahma. En plein cœur des années noires, ces années 90 qui endeuillèrent toute l'Algérie, la société civile s'est mobilisée pour raviver l'espoir dans le cœur de ceux qui l'avait perdu en organisant en 1992 un Téléthon pour la construction d'établissements d'accueil afin de secourir ces nombreuses personnes démunies qui souffraient le martyre devant la dégradation des conditions de vie et la misère engendrées par les crises successives qui frappèrent de plein fouet le pays à cette époque sombre de son histoire.
Devant le fossé croissant, le gouffre béant estiment les autres, qui sépare les différentes couches sociales de notre société, les pouvoirs publics ont été amenés à définir une stratégie sociale ayant essentiellement pour principal objectif de corriger les inégalités, rectifier les injustices et lutter contre la précarité, la marginalisation et l'exclusion. Il était donc urgent d'améliorer les conditions de vie des catégories démunies, d'intensifier l'effort de prise en charge des groupes marginalisés et d'instaurer surtout un dialogue social multidimensionnel pour rechercher les solutions les plus appropriées dans la lutte contre les fléaux sociaux.
C'est dans cette perspective que s'inscrit le projet Dar Errahma qui se définit comme étant le fruit d'une stratégie gouvernementale dont l'ambition consiste à promouvoir la solidarité nationale à travers tous les moyens disponibles et ce, en associant à la fois les institutions publiques de l'Etat, les citoyens, les associations qui oeuvrent dans le cadre social et humanitaire.
Il faut dire que Dar Errahma a, d'abord, suscité les polémiques les plus vives et les débats les plus animés. En effet, les citoyens s'interrogeaient avec beaucoup d'inquiétude sur le devenir de tout l'argent amassé suite au Téléthon pour le lancement de cette institution censée libérer les personnes marginalisées des dents de l'infortune. Les pires rumeurs et les plus fantaisistes des ouï-dire ont circulé laissant entendre que des détournements de fonds là ont été opérés...
Heureusement, les esprits se sont apaisés lorsque l'établissement de bienfaisance socio- humanitaire Dar Errahma a vu le jour le 29 décembre de l'année 1997 dans la localité de Birkhadem. Placé sous la tutelle du ministère de l'Emploi et la Solidarité Nationale, Dar Errahma, qui s'étend sur une superficie de 7, 6 hectares, est classé établissement public à caractère administratif conformément au décret n° 02-178 du 20/05/2002. Ayant pour principale mission de développer, à travers diverses activités, des actions de prévention, de sensibilisation et d'information sur les fléaux sociaux, le centre Dar Errahma a une capacité d'accueil de 360 personnes qui peuvent être hébergées pour une période temporaire n'excédant pas, normalement, une durée de six mois. Les catégories concernées par les actions du centre sont les personnes âgées avec ou sans attache familiale ou sociale dont l'âge ne saurait être inférieur à 65 ans, les mères célibataires en position pré-partum à partir du troisième trimestre (grossesse évolutive), les enfants privés de famille et ceux atteints de maladie chronique en provenance des villes de l'intérieur du pays, ainsi que les malades démunis atteints de cancer, soumis à des soins ambulatoires en milieu spécialisé, en provenance également des villes de l'intérieur ou du grand sud du pays.
De l'aveu même de son personnel et de ces responsables, le centre Dar Errahma est devenu au fil du temps une «microsociété» où il est désormais possible de palper les profonds changements qui se sont produits, ces dernières années, au sein de notre société. A entendre les témoignages des pensionnaires, les liens sociaux se sont nettement distendus et la cohésion sociale, naguère très forte en Algérie, est sérieusement mise à mal par les vives tensions identitaires, économiques et sociales qui suscitent un état de mal être généralisé et dont les couches les plus défavorisées et les plus fragiles en paient un lourd tribut. Cela valait la chandelle d'effectuer une virée à Dar Errahma pour palper le pouls de cette microsociété.
C'est d'un cauchemar et d'une détresse longtemps étouffée qu'a surgi l'établissement Dar Errahma. En plein cœur des années noires, ces années 90 qui endeuillèrent toute l'Algérie, la société civile s'est mobilisée pour raviver l'espoir dans le cœur de ceux qui l'avait perdu en organisant en 1992 un Téléthon pour la construction d'établissements d'accueil afin de secourir ces nombreuses personnes démunies qui souffraient le martyre devant la dégradation des conditions de vie et la misère engendrées par les crises successives qui frappèrent de plein fouet le pays à cette époque sombre de son histoire.
Devant le fossé croissant, le gouffre béant estiment les autres, qui sépare les différentes couches sociales de notre société, les pouvoirs publics ont été amenés à définir une stratégie sociale ayant essentiellement pour principal objectif de corriger les inégalités, rectifier les injustices et lutter contre la précarité, la marginalisation et l'exclusion. Il était donc urgent d'améliorer les conditions de vie des catégories démunies, d'intensifier l'effort de prise en charge des groupes marginalisés et d'instaurer surtout un dialogue social multidimensionnel pour rechercher les solutions les plus appropriées dans la lutte contre les fléaux sociaux.
C'est dans cette perspective que s'inscrit le projet Dar Errahma qui se définit comme étant le fruit d'une stratégie gouvernementale dont l'ambition consiste à promouvoir la solidarité nationale à travers tous les moyens disponibles et ce, en associant à la fois les institutions publiques de l'Etat, les citoyens, les associations qui oeuvrent dans le cadre social et humanitaire.
Il faut dire que Dar Errahma a, d'abord, suscité les polémiques les plus vives et les débats les plus animés. En effet, les citoyens s'interrogeaient avec beaucoup d'inquiétude sur le devenir de tout l'argent amassé suite au Téléthon pour le lancement de cette institution censée libérer les personnes marginalisées des dents de l'infortune. Les pires rumeurs et les plus fantaisistes des ouï-dire ont circulé laissant entendre que des détournements de fonds là ont été opérés...
Heureusement, les esprits se sont apaisés lorsque l'établissement de bienfaisance socio- humanitaire Dar Errahma a vu le jour le 29 décembre de l'année 1997 dans la localité de Birkhadem. Placé sous la tutelle du ministère de l'Emploi et la Solidarité Nationale, Dar Errahma, qui s'étend sur une superficie de 7, 6 hectares, est classé établissement public à caractère administratif conformément au décret n° 02-178 du 20/05/2002. Ayant pour principale mission de développer, à travers diverses activités, des actions de prévention, de sensibilisation et d'information sur les fléaux sociaux, le centre Dar Errahma a une capacité d'accueil de 360 personnes qui peuvent être hébergées pour une période temporaire n'excédant pas, normalement, une durée de six mois. Les catégories concernées par les actions du centre sont les personnes âgées avec ou sans attache familiale ou sociale dont l'âge ne saurait être inférieur à 65 ans, les mères célibataires en position pré-partum à partir du troisième trimestre (grossesse évolutive), les enfants privés de famille et ceux atteints de maladie chronique en provenance des villes de l'intérieur du pays, ainsi que les malades démunis atteints de cancer, soumis à des soins ambulatoires en milieu spécialisé, en provenance également des villes de l'intérieur ou du grand sud du pays.
De l'aveu même de son personnel et de ces responsables, le centre Dar Errahma est devenu au fil du temps une «microsociété» où il est désormais possible de palper les profonds changements qui se sont produits, ces dernières années, au sein de notre société. A entendre les témoignages des pensionnaires, les liens sociaux se sont nettement distendus et la cohésion sociale, naguère très forte en Algérie, est sérieusement mise à mal par les vives tensions identitaires, économiques et sociales qui suscitent un état de mal être généralisé et dont les couches les plus défavorisées et les plus fragiles en paient un lourd tribut. Cela valait la chandelle d'effectuer une virée à Dar Errahma pour palper le pouls de cette microsociété.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.