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Les vestiges d'un passé glorieux
Miliana, sites archéologiques
Publié dans Le Midi Libre le 13 - 05 - 2008

La ville de Miliana a été fondée entre les années 362 et 370 de l'hégire (972 avant J.C) par Abou El Feth Youcef Bilkaine Ibn Ziri Ibn Menad Essanhadji en même temps que les villes de Médéa et Alger .
La ville de Miliana a été fondée entre les années 362 et 370 de l'hégire (972 avant J.C) par Abou El Feth Youcef Bilkaine Ibn Ziri Ibn Menad Essanhadji en même temps que les villes de Médéa et Alger .
Sur la route qui va de Miliana au centre des Arrib, existe un petit point rustique, qui avant la révolution, était très fréquenté des Milianais, les jours de beau temps. Situé à environ deux kilomètres de la ville, il est dénommé «le petit bois» à cause d'un bouquet de jeunes chênes qui y donnent de l'ombre. Le sous-sol de cette plantation est, à n'en pas douter très riche en pièces néolithiques; elles apparaissent en surface au fur et à mesure des travaux de la terre. C'est par milliers qu'il existe de ces pièces nucléus, éclats ou outils nettement caractéristiques parmi lesquelles il y en a de fort belles.
La plupart ont été certainement soumises à l'action du fer avant la taille. Nul n'ignore que les hommes préhistoriques ont à certaines époques fait cuire les silex pour les travailler plus facilement. La petite propriété de Mazouni recèle de nombreux débris de terres cuites.
L'existence de ce site préhistorique prouve qu'au pied du Zaccar, à l'ouest de Miliana, des tribus néolithiques anciennes, ont vécu. Tout d'ailleurs les incitait à vivre en ce coin précis, tout en se livrant à leurs préoccupations. Elles commandaient la vallée du Cheliff et surveillaient la plaine vers le sud jusqu'aux monts de Teniet El Haad.
Le Zaccar leur fournissait le bois nécessaire à leurs besoins. On trouve sur les terrains vagues autour de Miliana, de nombreuses pièces de monnaies, romaines, Aralus, turques, etc. De temps à autre, on découvre au cours de travaux de terrassement des tombes mortuaires romaines. En 1942, sur la route de Miliana vers les Arribs, dans une propriété privée connue sous le nom de «Carrières romaines», on a mis au jour à environ un mètre de profondeur une chambre souterraine taillée dans la pierre, de forme sphérique aux dimension importantes. Cette sphère formée de deux hémisphères comportait une trappe vers le haut. A l'intérieure se trouvait une table et deux chaises assez hautes également en pierre. Sur la table, il y avait deux chandeliers finement ciselés en cuivre et à terre se trouvait un énorme coffre en pierre dans lequel il y avait de nombreux outils et ustensiles de cuisine également en pierre ainsi que des ossements humains dont un crâne.
D'après certaines recherches et faits historiques il semble qu'on se trouve en présence d'une œuvre réalisée par des esclaves romains qui travaillaient à l'exploitation de la carrière vers le Ve siècle de l'ère chrétienne.
Depuis une année, des recherches sont effectuées pour situer et mettre au jour la résidence de guerre de l'empereur Bocchus datant de plus de vingt siècles.
La ville de Miliana a été fondée entre les années 362 et 370 de l'hégire (972 avant J.C) par Abou El Feth Youcef Bilkaine Ibn Ziri Ibn Menad Essanhadji en même temps que les villes de Médéa et Alger (connu sous le nom de Bologgin).
Miliana, la ville du roi Boccus
C'est El Moez Bidine Ellah, 4e souverain de la dynastie fatimide qui confia au chef sanhadjien le gouvernement de l'Ifrikia au moment de transporter le siège du gouvernement en Egypte. A l'époque romaine, cette ville a fait partie du royaume de Numidie.
C'est là que le roi Boccus, empereur de Cherchell, vint s'y réfugier au cours de la deuxième guerre punique et en fit sa capitale. Miliana offre un champ très fertile à ceux qui s'intéressent à l'histoire du passé.
De nombreuses recherches ont été effectuées depuis 1860, date de la création de la société historique. De nombreux sites archéologiques existent, notamment les vestiges d'un acqueduc dont a fait état Ibn Khaldoun, le grand historien des arabes.
A ce sujet, il raconte qu'après la prise de Tlemcen par Abou Zakaria Yahia, souverain du Maroc, tout le Maghreb central de Tlemcen à Bougie, obéissait à l'autorité de la dynastie hafside. Un jeune ambitieux, Abou Ali, fils d'un savant jurisconsutle Abou Abbès El Miliani, voulut régner sur Miliana. La ville fut assiégée et prise d'assaut par l'Emir Abou Hafs. Il y installa comme gouverneur Ibn Mendil Abderrahmane Emir des Maghraouas. Quant à Abou Ali, il parvint à s'échapper par un acqueduc, chez les Bani Yacoub en 569 de l'hégire (1262 de J.C.)
La plaine de Zougala
De cet aqueduc, il ne reste actuellement que quelques pans de murs épais dans la plaine sud du quartier de Zougala. C'est là dans cette plaine que la cavalerie de l'émir Abdelkader livra bataille pendant trois jours aux envahisseurs français au début du mois de juin 1840. L'émir y habitat pendant un certain temps, et y créa une manufacture d'armes qui, aujourd'hui a fait l'objet d'une grande rénovation.
A cette époque, on y comptait pas moins de 25 mosquées dont 8 de grande importance au profit desquelles 135 immeubles étaient attachés. La presque totalité de ce édifices religieux furent transformés en casernes par les forces d'occupation. D'autres furent par la suite détruits où servent de salles de cinéma comme le «Splendid» (devenu maison du théâtre) qui était une mosquée hanafite «Djamaa El Batha», détruite en 1844, dont il ne reste que l'horloge, Djamaa Sid Erroumani transformé en bain maure, Djamaa Sidi Zerrouk, également transformé en bain maure, Djamaa Sidi Boumediene (actuellement école primaire Etienne Dinet) etc… Les populations de Miliana ne se sont jamais soumises au joug de l'occupant.
De nombreuses révoltes eurent lieu, notamment au sein de la tribu des Bani Menacers, à l'appel au soulèvement de Mokrani en 1871.
Ce fut ensuite la fameuse révolte des Righas (dite de Margueritte, en 1901. Une grande partie des populations se réfugie au Maroc, dans la région de Fes et de nos jours, elle sont connues sous le nom générique de El Miliana (les Milianais regroupées en trois tribus à la quaria Ben Mohamed Echergui. Après la chute de Tlemcen en 922 de l'hégire, la ville tomba aux mains des turcs. Il y construisirent peu de monuments; une caserne (kasba), aujourd'hui complètement disparue. Les dépendances de la seule mosquée actuelle, celle de Sidi Ahmed Benyoucef, ont été édifiées par le bey d'Oran Mohamed Lakhal dit El Kebir.
Au moment de la chute du dey Hussein d'Alger, un groupe de notables se rendit à cheval auprès du sultan Moulay Abdrrahmen à Fes. Ce dernier fit prendre en son nom la ville de Miliana et désigna les autorités responsables : El Hadj El Miliani comme pacha, un membre de la famille Hadj-Hamou comme mufti et un cadi. En 1834, l'Emir Abdelkader dont la puissance grandissait, en accord avec le sultan du Maroc, se dirigea sur Miliana. Il fut reçu par les notables à l'entrée de la ville et ceux-là lui offrirent un cheval blanc. Quelques années plus tard après la prise de Médéa, il livra avec sa cavelerie une violente bataille aux français dans la plaine de Sidi Boulefrad (actuel quartier de Zougala).
Les habitants incendièrent la ville qui fut investie le 8 juin 1840. La garnison française fut alors bloquée par les soldats réguliers de l'Emir. Sur les 1.500 hommes assiégés qui étaient commandés par le colonel d'Illens, il y eu 700 morts et plus de 300 blessés. Durant ce désastre, le colonel se suicida. De l'aveu même des français, Miliana est la ville où leurs soldats eurent à supporter les plus rudes épreuves. La totalité de la population resta dans les montagnes notamment à Sidi Medjahed jusqu'en 1843. Tous les biens sequestrés furent livrés à la colonisation.
Sur la route qui va de Miliana au centre des Arrib, existe un petit point rustique, qui avant la révolution, était très fréquenté des Milianais, les jours de beau temps. Situé à environ deux kilomètres de la ville, il est dénommé «le petit bois» à cause d'un bouquet de jeunes chênes qui y donnent de l'ombre. Le sous-sol de cette plantation est, à n'en pas douter très riche en pièces néolithiques; elles apparaissent en surface au fur et à mesure des travaux de la terre. C'est par milliers qu'il existe de ces pièces nucléus, éclats ou outils nettement caractéristiques parmi lesquelles il y en a de fort belles.
La plupart ont été certainement soumises à l'action du fer avant la taille. Nul n'ignore que les hommes préhistoriques ont à certaines époques fait cuire les silex pour les travailler plus facilement. La petite propriété de Mazouni recèle de nombreux débris de terres cuites.
L'existence de ce site préhistorique prouve qu'au pied du Zaccar, à l'ouest de Miliana, des tribus néolithiques anciennes, ont vécu. Tout d'ailleurs les incitait à vivre en ce coin précis, tout en se livrant à leurs préoccupations. Elles commandaient la vallée du Cheliff et surveillaient la plaine vers le sud jusqu'aux monts de Teniet El Haad.
Le Zaccar leur fournissait le bois nécessaire à leurs besoins. On trouve sur les terrains vagues autour de Miliana, de nombreuses pièces de monnaies, romaines, Aralus, turques, etc. De temps à autre, on découvre au cours de travaux de terrassement des tombes mortuaires romaines. En 1942, sur la route de Miliana vers les Arribs, dans une propriété privée connue sous le nom de «Carrières romaines», on a mis au jour à environ un mètre de profondeur une chambre souterraine taillée dans la pierre, de forme sphérique aux dimension importantes. Cette sphère formée de deux hémisphères comportait une trappe vers le haut. A l'intérieure se trouvait une table et deux chaises assez hautes également en pierre. Sur la table, il y avait deux chandeliers finement ciselés en cuivre et à terre se trouvait un énorme coffre en pierre dans lequel il y avait de nombreux outils et ustensiles de cuisine également en pierre ainsi que des ossements humains dont un crâne.
D'après certaines recherches et faits historiques il semble qu'on se trouve en présence d'une œuvre réalisée par des esclaves romains qui travaillaient à l'exploitation de la carrière vers le Ve siècle de l'ère chrétienne.
Depuis une année, des recherches sont effectuées pour situer et mettre au jour la résidence de guerre de l'empereur Bocchus datant de plus de vingt siècles.
La ville de Miliana a été fondée entre les années 362 et 370 de l'hégire (972 avant J.C) par Abou El Feth Youcef Bilkaine Ibn Ziri Ibn Menad Essanhadji en même temps que les villes de Médéa et Alger (connu sous le nom de Bologgin).
Miliana, la ville du roi Boccus
C'est El Moez Bidine Ellah, 4e souverain de la dynastie fatimide qui confia au chef sanhadjien le gouvernement de l'Ifrikia au moment de transporter le siège du gouvernement en Egypte. A l'époque romaine, cette ville a fait partie du royaume de Numidie.
C'est là que le roi Boccus, empereur de Cherchell, vint s'y réfugier au cours de la deuxième guerre punique et en fit sa capitale. Miliana offre un champ très fertile à ceux qui s'intéressent à l'histoire du passé.
De nombreuses recherches ont été effectuées depuis 1860, date de la création de la société historique. De nombreux sites archéologiques existent, notamment les vestiges d'un acqueduc dont a fait état Ibn Khaldoun, le grand historien des arabes.
A ce sujet, il raconte qu'après la prise de Tlemcen par Abou Zakaria Yahia, souverain du Maroc, tout le Maghreb central de Tlemcen à Bougie, obéissait à l'autorité de la dynastie hafside. Un jeune ambitieux, Abou Ali, fils d'un savant jurisconsutle Abou Abbès El Miliani, voulut régner sur Miliana. La ville fut assiégée et prise d'assaut par l'Emir Abou Hafs. Il y installa comme gouverneur Ibn Mendil Abderrahmane Emir des Maghraouas. Quant à Abou Ali, il parvint à s'échapper par un acqueduc, chez les Bani Yacoub en 569 de l'hégire (1262 de J.C.)
La plaine de Zougala
De cet aqueduc, il ne reste actuellement que quelques pans de murs épais dans la plaine sud du quartier de Zougala. C'est là dans cette plaine que la cavalerie de l'émir Abdelkader livra bataille pendant trois jours aux envahisseurs français au début du mois de juin 1840. L'émir y habitat pendant un certain temps, et y créa une manufacture d'armes qui, aujourd'hui a fait l'objet d'une grande rénovation.
A cette époque, on y comptait pas moins de 25 mosquées dont 8 de grande importance au profit desquelles 135 immeubles étaient attachés. La presque totalité de ce édifices religieux furent transformés en casernes par les forces d'occupation. D'autres furent par la suite détruits où servent de salles de cinéma comme le «Splendid» (devenu maison du théâtre) qui était une mosquée hanafite «Djamaa El Batha», détruite en 1844, dont il ne reste que l'horloge, Djamaa Sid Erroumani transformé en bain maure, Djamaa Sidi Zerrouk, également transformé en bain maure, Djamaa Sidi Boumediene (actuellement école primaire Etienne Dinet) etc… Les populations de Miliana ne se sont jamais soumises au joug de l'occupant.
De nombreuses révoltes eurent lieu, notamment au sein de la tribu des Bani Menacers, à l'appel au soulèvement de Mokrani en 1871.
Ce fut ensuite la fameuse révolte des Righas (dite de Margueritte, en 1901. Une grande partie des populations se réfugie au Maroc, dans la région de Fes et de nos jours, elle sont connues sous le nom générique de El Miliana (les Milianais regroupées en trois tribus à la quaria Ben Mohamed Echergui. Après la chute de Tlemcen en 922 de l'hégire, la ville tomba aux mains des turcs. Il y construisirent peu de monuments; une caserne (kasba), aujourd'hui complètement disparue. Les dépendances de la seule mosquée actuelle, celle de Sidi Ahmed Benyoucef, ont été édifiées par le bey d'Oran Mohamed Lakhal dit El Kebir.
Au moment de la chute du dey Hussein d'Alger, un groupe de notables se rendit à cheval auprès du sultan Moulay Abdrrahmen à Fes. Ce dernier fit prendre en son nom la ville de Miliana et désigna les autorités responsables : El Hadj El Miliani comme pacha, un membre de la famille Hadj-Hamou comme mufti et un cadi. En 1834, l'Emir Abdelkader dont la puissance grandissait, en accord avec le sultan du Maroc, se dirigea sur Miliana. Il fut reçu par les notables à l'entrée de la ville et ceux-là lui offrirent un cheval blanc. Quelques années plus tard après la prise de Médéa, il livra avec sa cavelerie une violente bataille aux français dans la plaine de Sidi Boulefrad (actuel quartier de Zougala).
Les habitants incendièrent la ville qui fut investie le 8 juin 1840. La garnison française fut alors bloquée par les soldats réguliers de l'Emir. Sur les 1.500 hommes assiégés qui étaient commandés par le colonel d'Illens, il y eu 700 morts et plus de 300 blessés. Durant ce désastre, le colonel se suicida. De l'aveu même des français, Miliana est la ville où leurs soldats eurent à supporter les plus rudes épreuves. La totalité de la population resta dans les montagnes notamment à Sidi Medjahed jusqu'en 1843. Tous les biens sequestrés furent livrés à la colonisation.


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